Devenir coach de vie : comment démarrer comme coach de développement personnel ?
Devenir coach de vie, c’est aider les personnes à résoudre leurs problèmes (personnels ou professionnels), à retrouver confiance en elles, à mieux contrôler leurs émotions, et à atteindre leurs objectifs. Depuis des années, la profession a la cote : l’activité de coach en développement personnel connaît un essor sans précédent, en raison d’une demande exponentielle. Keobiz vous propose de découvrir ce qu’est un coach de vie, les formations en coaching ou en psychologie à suivre pour pratiquer le métier de coach (et les organismes qui les prodiguent), le choix de la bonne forme juridique entre entrepreneur individuel et entreprise ou société unipersonnelle (EURL ou SASU), les conditions d’exercice, et le salaire moyen en fonction de la tarification des sessions. En bref, tout ce qu’il faut savoir pour vous lancer comme coach professionnel, booster votre crédibilité, et assurer votre réussite.
Le coach de vie accompagne les personnes dans la réalisation de leurs objectifs personnels ou professionnels.
La profession n’est pas réglementée et ne nécessite aucun diplôme. Des formations (universitaires et privées) existent pour devenir coach certifié.
Le coach en développement personnel peut exercer en nom propre ou dans le cadre d’une société unipersonnelle.
La rémunération varie en fonction de quatre paramètres : le cadre de l’activité, la spécialité exercée, l’expérience accumulée et la réputation.
Un coach de vie, c’est quoi exactement ?
C’est une activité qui connaît une croissance sans précédent : celle de coach de vie, ou coach personnel, ou encore life coach pour les anglophones. Ce professionnel intervient dans les sphères de l’épanouissement personnel, de la réalisation de soi, de la confiance et du relationnel. Il propose un accompagnement aux individus de tout âge (enfants, adultes, seniors) qui rencontrent des difficultés à trouver par eux-mêmes les solutions à leurs problématiques personnelles ou professionnelles, et à atteindre leurs objectifs.
Cet entraîneur d’un nouveau genre, au plus proche des gens, aide ses clients à :
- révéler leur potentiel inexploité,
- travailler sur leur manque de confiance en eux,
- développer une image positive d’eux-mêmes,
- réussir un changement professionnel (obtention d’un nouveau poste, reconversion ou création d’une entreprise),
- améliorer leur communication,
- surmonter un problème personnel,
- stimuler leur créativité,
- apprendre à gérer les conflits,
- maîtriser leur niveau de stress,
- acquérir des compétences en leadership.
Évidemment, ces exemples ne sont pas exhaustifs, mais ils donnent une bonne idée de la nature de l’activité et des besoins auxquels elle répond. En substance, l’intervention du coach de vie permet aux personnes d’identifier leurs blocages et leurs freins, puis de les lever pour progresser dans la direction souhaitée.
Le coach de vie n’est pas un professionnel de santé : ses services ne relèvent pas du suivi thérapeutique, ni du traitement médicamenteux. Il ne fait que livrer les clés à ses clients pour qu’ils reprennent confiance en eux et atteignent leurs objectifs personnels ou professionnels.
Comment devenir coach de vie ?
La profession de coach en développement personnel peut être exercée par toute personne qui le souhaite : il n’y a pas de prérequis en matière de diplôme ou de formation en coaching de vie. En revanche, il est possible d’obtenir une certification afin de devenir coach de vie certifié, en suivant une formation au sein d’une école ou d’une université. Quelques exemples de cursus accessibles :
- DESU Pratiques du coaching (Paris 8).
- Master Coaching et Organisation (IAE Lyon, School of Management).
- Master 2 Coaching et Développement professionnel (IAE Bordeaux).
- Ainsi que n’importe quelle formation en coaching professionnel certifiée par le RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles), celle-ci pouvant être proposée par France Travail aux personnes sans emploi en quête d’une reconversion.
La profession de coach de vie n’est pas réglementée, mais il est recommandé de suivre une formation afin d’exercer dans les meilleures conditions… et pour acquérir les bonnes pratiques. Un cursus spécialisé en psychologie est également souhaitable.
Au-delà des formations, plusieurs qualités humaines sont nécessaires pour devenir coach de vie. Vous devez être à l’écoute de chaque client, faire preuve d’empathie, attirer la confiance des personnes que vous accompagnez. Vous devez aussi savoir motiver vos interlocuteurs, être bon psychologue, et surtout, faire preuve de patience (l’accompagnement pouvant être long). Enfin, la discrétion est incontournable : pas question de divulguer les informations obtenues durant les sessions.
Quelle forme juridique pour devenir coach de vie ?
Pour exercer comme « mentor » spécialisé en développement personnel, vous devez disposer d’une structure juridique appropriée. Plusieurs possibilités s’offrent à vous : opter pour l’entreprise individuelle ou créer une société en tant que gérant unique.
Quelle forme juridique convient le mieux à l’activité, et quelles sont les spécificités de chacune ?
L’entreprise individuelle
L’entreprise individuelle permet de devenir coach de vie en bénéficiant d’un statut facilement accessible, caractérisé par des démarches simplifiées et par une fiscalité allégée.
- Au régime de la micro-entreprise, la gestion quotidienne est simplifiée à l’extrême et la comptabilité quasiment inexistante. Les charges sont calculées au prorata du chiffre d’affaires réalisé. Le seul inconvénient, c’est un plafond de bénéfice à ne pas dépasser chaque année, à hauteur de 77 700 €. Le micro-entrepreneur profite de la franchise de TVA jusqu’à un certain seuil de chiffre d’affaires, qui correspond environ à la moitié du plafond annuel.
- L’entreprise individuelle présente les mêmes avantages ou presque, sans les inconvénients (pas de plafond de chiffre d’affaires). Les charges sont toutefois plus élevées, et les obligations comptables plus nombreuses. Au régime réel d’imposition, vous pouvez déduire de vos bénéfices les charges engagées dans le cadre de votre activité.
Le statut juridique d’entrepreneur individuel est souvent choisi pour démarrer une activité en freelance dans de nombreux domaines, en opposition à l’EURL et à la SASU, plus complexes. C’est l’idéal pour s’essayer au métier, proposer ses premières prestations, construire sa notoriété, fixer le bon tarif pour ses séances, et se mettre en relation avec d’autres professionnels. C’est vrai pour devenir coach de vie, mais aussi pour toute autre profession de freelance, et au-delà. Découvrez d’autres articles à ce sujet :
L’entreprise ou la société unipersonnelle
La forme de société permet de gagner en renommée auprès des clients, mais c’est aussi un statut plus exigeant sur tous les plans. Vous avez le choix entre deux options :
- L’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée nécessite de rédiger des statuts et de déposer un capital social. Les formalités à accomplir sont plus lourdes et supposent de prévoir, au départ, des investissements plus importants. L’avantage, c’est que votre patrimoine personnel est protégé : votre responsabilité en tant que coach n’est engagée qu’à hauteur de votre apport en capital. En matière fiscale, vous avez le choix entre l’imposition sur le revenu et sur les sociétés.
- La société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) est la version unipersonnelle de la SAS. Ce statut présente les mêmes avantages que l’entreprise unipersonnelle, mais sa création est plus coûteuse.
Dans les deux cas, il est donc plus compliqué de devenir coach de vie, et les obligations (comptables aussi bien que fiscales) sont plus rigoureuses. Le recours à un comptable est alors indispensable.
Pour exercer comme coach de vie avec le statut d’EURL ou de SASU, vous devez déposer un capital social dont le montant est librement fixé par les statuts. Il ne peut pas être inférieur à 1 €.
Quel est le salaire d’un coach de vie ?
En tant que coach professionnel, votre salaire varie en fonction de quatre paramètres principaux : le cadre de votre activité, votre spécialité, votre expérience et votre réputation.
- Le cadre de l’activité. Selon que vous exercez au sein d’un cabinet ou en tant qu’indépendant, votre salaire ne sera pas le même. Un coach salarié peut gagner entre 1 500 et 2 000 € en début d’activité, tandis qu’un freelance doit d’abord se constituer une clientèle afin de générer un chiffre d’affaires. Il faut savoir que le coach indépendant est rémunéré à la séance, dont le tarif moyen oscille entre 50 et 150 € (pour une durée allant de 30 à 90 minutes). Dans les bonnes conditions, il est possible d’atteindre 2 000 à 3 000 € nets par mois avec cette activité.
- La spécialité. Vous pouvez choisir d’exercer dans un domaine spécifique, potentiellement plus rémunérateur (car plus demandé), comme le bien-être, la confiance en soi ou encore la nutrition.
- L’expérience. Au fil de vos années d’exercice, vous serez en mesure d’augmenter sensiblement vos tarifs. En fin de carrière, le coach de vie indépendant peut toucher un salaire allant jusqu’à 8 000 € nets.
- La réputation. Plus un entraîneur se fait connaître du grand public, plus il a de chances de remplir son carnet de rendez-vous… et de faire grimper ses prix. Pensez à communiquer sur un maximum de canaux : site web, blog, réseaux sociaux, publicité physique et digitale et événements locaux.
Obtenir un devis gratuit et sans engagement !
Plusieurs formations spécifiques permettent d’apprendre à devenir coach de vie. Parmi celles-ci : le DESU Pratiques du coaching (Paris 8), le Master Coaching et Organisation (IAE Lyon), ou encore le Master 2 Coaching et Développement professionnel (IAE Bordeaux). Plus largement, n’importe quelle formation en coaching professionnel certifiée par le RNCP permet d’exercer comme coach en développement personnel.
Le salaire d’un coach de vie varie en fonction de quatre paramètres : le cadre de son activité, les services proposés (sa spécialité), son expérience, ainsi que sa réputation. Un « mentor » connu et expérimenté peut toucher jusqu’à 8 000 € mensuels.
En théorie, toute personne qui le souhaite peut devenir coach de vie : le métier n’étant pas réglementé, il n’existe aucune obligation d’obtenir un diplôme ou une certification. En pratique, il est toutefois recommandé de suivre une formation en coaching de vie. Il faut aussi être capable de gérer son entreprise (démarches juridiques, comptabilité et fiscalité).