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Quelles étapes pour ouvrir un barbershop ?

L’activité de coiffeur-barbier a le vent en poupe ces dernières années. Il est désormais impossible de traverser un centre-ville sans apercevoir un barbershop, qu’il soit indépendant ou franchisé (comme Big Moustache ou Obarbier). Dans ce contexte favorable, vous envisagez d’ouvrir votre propre salon de barbier ? Pour ce faire, il est nécessaire de suivre plusieurs étapes déterminantes, comme l’analyse du marché, l’élaboration d’un business plan, la création de l’entreprise (avec la forme juridique adaptée), ou encore l’identification de l’emplacement idéal. Il faut aussi prévoir des services susceptibles de répondre à la demande croissante. Comment ouvrir un barbershop et commencer à prendre soin de vos premières barbes ? Keobiz vous aide à faire le point.

En résumé :
  • Le barbershop est un salon de coiffure dédié aux hommes, dont l’esthétique s’inspire des établissements américains des années 1920.

  • Le succès d’un salon de barbier dépend de plusieurs facteurs, notamment la pertinence de son emplacement, l’originalité de son concept, la qualité des services proposés, et la stratégie marketing mise en place pour attirer l’attention des clients (puis les fidéliser).

  • Pour ouvrir votre barbershop, vous devez évaluer le marché, rédiger un business plan, choisir le bon local, et immatriculer votre activité – en optant pour la forme juridique adaptée à vos besoins. Sans omettre le cadre réglementaire à respecter.

C’est quoi un barbershop ?

Le « barbershop », ou salon de barbier, désigne un type de salon de coiffure spécialisé dans les soins pour hommes. L’offre de service inclut la coupe des cheveux, mais aussi toute la partie qui concerne les soins de la barbe et de la moustache : rasage, taille et entretien.

Par ailleurs, les barbershops se caractérisent le plus souvent par une ambiance rétro qui convoque celle des établissements américains du début du XXe siècle. En effet, l’atmosphère joue un rôle majeur dans l’attrait de ce type de commerce : les fauteuils traditionnels, la décoration volontiers nostalgique, la sélection musicale, et jusqu’au fameux « barber pole » – cette enseigne vintage, lumineuse et rotative qui signale au public la présence d’un salon de coiffure pour hommes – participent pleinement de la qualité de l’expérience vécue par les clients.

Il s’agit, en somme, d’une offre globale enrichie par le décor et la musique autant que par la gamme des soins proposés et la qualité des produits utilisés. Une expérience qui répond aux besoins modernes des hommes, ceux-ci accordant une importance grandissante à leur apparence et à leur bien-être.

Quelles conditions faut-il remplir pour ouvrir un barbershop ?

Il faut comprendre que le barbier est avant tout coiffeur. À ce titre, il est obligatoire, pour ouvrir un barber shop, de détenir une qualification professionnelle adaptée qui témoigne de l’obtention des compétences appropriées. Par exemple : 

  • CAP coiffure.
  • Brevet professionnel (BP) coiffure.
  • Brevet de maîtrise coiffure.
  • Bac pro coiffure.
  • BTS métiers de la coiffure.
Bon à savoir :

Il est possible d’ouvrir un barbershop sans qualification, dès lors que l’un des employés ou que le conjoint (collaborateur ou salarié) du gérant peut justifier des compétences nécessaires. Toutefois, dans les faits, seul le détenteur du titre est en droit d’exercer un contrôle sur le salon.

Néanmoins, compte tenu de la spécialisation du métier, ce type de cursus ne suffit pas. Au-delà d’un CAP métiers de la coiffure ou tout autre titre universitaire, il est nécessaire d’apprendre des techniques spécifiques (rasage à l’ancienne, modelage de la barbe, soins du poil et de la peau) ainsi que le maniement des outils adaptés. Pour cela, vous avez deux solutions :

  • Apprendre sur le terrain, au sein d’un barber shop, sous la houlette de barbiers expérimentés.
  • Suivre une formation professionnelle dispensée par une école ou par un institut spécialisé (par exemple American Barber School ou YouSchool). D’une durée de 10 à 25 heures en moyenne, cette formation est payante. Elle peut être financée par le compte personnel de formation ou par France Travail.
Attention !

Si vous envisagez de détenir plusieurs salons de barbier, notez que chaque établissement doit compter au moins un professionnel titulaire d’un brevet professionnel ou d’un brevet de maîtrise.

D’autres conditions doivent être remplies pour ouvrir un barbershop :

  • Respecter les conditions d’honorabilité. Il est impossible d’exercer comme coiffeur-barbier si vous avez été condamné à une interdiction de diriger, de gérer, d’administrer ou de contrôler une entreprise commerciale ou artisanale, ou à une interdiction d’exercer une activité professionnelle ou sociale pour une durée maximale de 5 ans en cas de délit. (Notez que cette durée d’interdiction peut varier en fonction de la gravité du délit.)
  • Obtenir en mairie une autorisation de changer la destination d’un local afin d’en faire un salon de barbier (le cas échéant).
  • Souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle (voir plus bas).
Bon à savoir :

Bien que l’activité de barbier soit artisanale, il n’est plus obligatoire d’effectuer un stage de préparation à l’installation pour pouvoir s’inscrire au Répertoire des métiers. La loi Pacte de 2019 a rendu ce stage facultatif. Néanmoins, il est recommandé de suivre cette formation qui inculque les règles de gestion d’une entreprise en matière de tâches administratives, d’obligations comptables et sociales, et de règles fiscales. Elle est prodiguée par la chambre des métiers et de l’artisanat locale.

Comment ouvrir un barbershop ?

Quelles sont les étapes à suivre pour ouvrir un barbershop ? Le processus est similaire à la création d’un salon de coiffure, et par de nombreux aspects, se rapproche du lancement de tout établissement destiné à proposer des services au public (comme le fait d’ouvrir un restaurant rapide ou de créer un snack). Voici un résumé des principaux jalons à parcourir :

  • Réaliser une étude de marché (offre et demande, clients potentiels, concurrents sur le secteur, analyse de rentabilité) et prévoir le financement du projet (notamment en ce qui concerne l’investissement de départ et l’apport nécessaire).
  • Choisir entre franchise et indépendance, chaque option ayant ses avantages et ses inconvénients.
  • Opter pour le statut juridique adapté, qu’il s’agisse d’une entreprise individuelle ou d’une société. Notez que certaines formes sociales sont plus pertinentes que d’autres : si le régime micro est adapté à une activité de freelance informatique, par exemple, une forme de société (EURL, SASU, SARL, SAS ou autre) convient mieux à un barber shop (à ce sujet, voir notre comparatif entre EI et SASU).
  • Immatriculer l’activité sur le site du guichet unique.
  • Choisir et aménager le local commercial en achetant les équipements indispensables en fonction des prestations proposées.
  • Souscrire les assurances requises pour exercer le métier de barbier.
  • Connaître la réglementation propre aux salons de coiffure et aux établissements recevant du public (comme c’est le cas pour ouvrir un commerce alimentaire ou pour lancer une épicerie), par exemple l’hygiène, la sécurité incendie, l’accessibilité, l’affichage des prix, la diffusion de musique (autorisation à demander auprès de la Sacem), ou encore la nécessité d’obtenir un diplôme spécifique de la profession.

Explorons ces étapes dans le détail.

La réalisation d’une étude de marché et d’un business plan

Avant de lancer concrètement votre salon de barbier, il y a deux questions fondamentales à vous poser : comment vous assurer de la viabilité de votre projet ? Et comment le financer ? Chaque question fait l’objet d’un travail bien spécifique :

  • La réalisation d’une étude de marché. Celle-ci consiste à mener une analyse approfondie des forces et des faiblesses du marché sur le secteur envisagé, des opportunités qui se présentent, et des défis qui vous attendent. Cette étude vous permet d’identifier des tendances, d’évaluer la demande locale (les clients potentiels, mais aussi leurs besoins, leurs habitudes et leur budget moyen), d’analyser la concurrence (notamment les prix pratiqués et les stratégies de communication employées) et de déterminer les services à proposer.
  • L’élaboration d’un business plan. Ce document vise à examiner l’aspect financier de votre projet : il inclut une présentation du projet, une synthèse de l’étude de marché, la stratégie commerciale envisagée, et le prévisionnel financier. Il sert de pilier argumentatif pour convaincre les banques et les investisseurs de vous faire confiance et de vous apporter leur soutien.
Bon à savoir :

Les entrepreneurs peuvent financer leur projet via de multiples sources : emprunt bancaire, crédit octroyé par un organisme public, investisseurs privés, fonds personnels, prêt familial, prêt d’honneur, et aides publiques diverses (Acre, ARCE ou NACRE).

Le choix entre franchise et indépendance

C’est une interrogation cruciale au moment d’ouvrir un commerce : faut-il opter pour l’indépendance ou créer une franchise ? Chaque option a ses avantages et ses inconvénients.

  • Un salon indépendant se caractérise par une plus grande liberté : vous gardez le contrôle sur tous les aspects de votre projet, que ce soit en matière d’esthétique, d’ambiance, de services ou de tarification. Dans le même temps, il vous faudra déployer d’importants efforts pour vous créer une clientèle, mais aussi vous former régulièrement afin de rester au fait des tendances et des évolutions réglementaires.
  • Un salon franchisé vous permet de bénéficier de la notoriété d’une marque établie, que les gens connaissent déjà et en laquelle ils ont confiance. Par ailleurs, le réseau vous fait profiter de son support opérationnel, d’une stratégie marketing centralisée, et de formations continues. En contrepartie, vous n’avez aucune liberté et devez suivre la voie tracée par l’enseigne. En outre, cette option a un coût, souvent élevé : un droit d’entrée au démarrage, puis une redevance périodique sous la forme d’un pourcentage du chiffre d’affaires.

Au final, le bon choix dépend en grande partie de la nature de votre projet, de vos moyens financiers, et des résultats de votre analyse de marché. Le mieux est encore de vous faire accompagner par des professionnels qui sauront souligner les « plus » et les « moins » de chaque solution dans votre cas particulier.

Le choix du statut juridique adapté au projet

Choisir la forme juridique pertinente n’est pas une mince affaire, en raison des conséquences fiscales, sociales et administratives de cette décision. Voici les statuts les plus courants pour ouvrir un barbershop, avec leurs bons côtés et leurs contraintes.

  • Le statut d’entrepreneur individuel (EI) se distingue par des démarches de création simplifiées et par des obligations allégées – encore plus au régime de la micro-entreprise. Les biens personnels sont séparés du patrimoine professionnel, et vous bénéficiez d’un régime fiscal et social avantageux. Mais le manque de souplesse et l’impossibilité de vous associer tendent à limiter les possibilités offertes par l’entreprise individuelle.
Bon à savoir :

Un auto-entrepreneur ne peut pas ouvrir un barber shop, mais seulement exercer comme indépendant au domicile des clients. Par ailleurs, ce régime est limité sur deux points : un plafond de chiffre d’affaires fixé à 77 700 € par an (jusqu’à 188 700 € pour l’activité de vente de produits de soins), et l’impossibilité de déduire les charges et les frais professionnels de votre bénéfice.

  • La société est le statut juridique privilégié pour ouvrir un barbershop, qu’il s’agisse de vous lancer en tant qu’associé unique (entreprise ou société unipersonnelle) ou de vous associer avec d’autres personnes (SARL ou SAS, par exemple). La création d’une personne morale se traduit par un statut plus protecteur, et permet d’être soumis à l’impôt sur les sociétés – plus avantageux que l’impôt sur le revenu dans certains cas. De plus, ces structures se caractérisent par leur grande souplesse. Mais les formalités de création sont plus complexes (rédaction des statuts, dépôt d’un capital social), et les obligations comptables et fiscales plus lourdes.

La création de l’entreprise

La procédure de création de l’entreprise se déroule exclusivement en ligne, via le guichet unique des formalités des entreprises. En effet, depuis le 1er janvier 2023, il n’est plus possible d’effectuer ces démarches auprès d’un guichet physique du CFE.

Cette étape, obligatoire, vise à immatriculer votre activité, ce qui vous permet d’obtenir un code APE, un SIREN et un SIRET. Par ailleurs, l’inscription aux divers registres professionnels, comme auprès de l’Urssaf et du service des impôts, est réalisée automatiquement à l’issue du processus.

Dans le cas d’une société, l’immatriculation doit être précédée de plusieurs formalités juridiques, comme la rédaction des statuts, le dépôt du capital social, la publication d’un avis de création dans un journal d’annonces légales, ou encore la déclaration des bénéficiaires effectifs.

Le choix du bon emplacement

L’emplacement de votre salon de barbier figure parmi les principaux facteurs de succès de votre projet. Il faut veiller à ce qu’il soit bien positionné, aisément accessible, et que sa superficie soit suffisante pour accueillir le matériel nécessaire et offrir un maximum de confort aux clients. Dans le détail, voici les critères à prendre en compte.

  • La situation géographique : idéalement, dans un lieu visible et fréquenté, comme une rue piétonne, un centre-ville, ou un centre commercial. L’accès doit être facilité pour les clients, ce qui suppose de s’intéresser aux options de stationnement et de transport aux alentours.
  • L’environnement commercial : s’il est préférable d’ouvrir un barber shop dans une zone dynamique sur le plan économique, avec de nombreux commerces, attention à ne pas vous installer près d’établissements qui pourraient vous faire concurrence (sauf à proposer un concept distinct et une gamme unique de prestations).
  • La superficie : les locaux doivent être assez grands pour contenir le matériel, assurer le confort de la clientèle, et permettre aux salariés de se déplacer aisément.
  • Les normes : assurez-vous de choisir un local qui respecte déjà les normes sanitaires et de sécurité, ainsi que les règles d’accès pour les personnes handicapées. Dans le cas contraire, il vous faudra prévoir des travaux de mise aux normes, qui risquent de peser sur la viabilité financière de votre affaire.
  • Les coûts : le montant du loyer constitue un paramètre essentiel, parce qu’il doit être cohérent par rapport à votre budget et à vos prévisions de chiffre d’affaires. À ce coût, il faut parfois ajouter des frais annexes liés au bail commercial (par exemple : le droit au bail lorsqu’un précédent locataire vous cède sa place).

L’aménagement du local

Une autre problématique liée au local a trait à son aménagement. Comme expliqué plus haut, le concept de barbershop fait la part belle à l’ambiance et à l’expérience proposées aux clients. Cela passe par la qualité de la décoration, la spécificité du matériel utilisé, et les choix musicaux. L’idée étant de donner à votre salon une identité forte et unique.

Il faut aussi acheter le matériel indispensable, et donc prévoir le budget adéquat. Cela concerne : les fauteuils de barbier, les outils de rasage (rasoirs, tondeuses), les instruments de coiffure (ciseaux et peignes), les articles pour prodiguer des soins (brosses à barbe, huiles de rasage et autres produits). Il est important de choisir avec soin vos fournisseurs, afin de pouvoir compter sur des marchandises de qualité et sur des partenaires fiables.

Le choix des bonnes assurances

En théorie, une seule assurance est obligatoire pour ouvrir votre barbershop : l’assurance responsabilité civile professionnelle. Elle couvre les dommages causés à des tiers (notamment vos clients) dans l’exercice de votre activité, par exemple une personne blessée par un appareil défectueux.

En pratique, cependant, il est essentiel de protéger au mieux votre salon de barbier en souscrivant les garanties optionnelles adaptées. Celles-ci peuvent couvrir :

  • Les biens professionnels contre le vol, les incendies ou les inondations.
  • La perte d’exploitation si vos revenus viennent à baisser à la suite de la suspension de votre activité en raison d’un sinistre.
  • La protection juridique en cas de conflit avec des partenaires ou des clients.
  • L’employeur contre les accidents du travail et les maladies professionnelles de ses employés.
  • La santé et la prévoyance aussi bien pour le gérant que pour ses salariés.

Quelle est la réglementation applicable à un barbershop ?

  • Terminons cette exploration des grandes étapes nécessaires pour ouvrir un barber shop avec une liste des réglementations et normes à appliquer obligatoirement dans le cadre d’un salon de barbier.
  • Le respect des normes propres à tout établissement recevant du public (ERP), comme la sécurité incendie et la mise en place de moyens pour permettre l’accès aux personnes en situation de handicap.
  • Le respect des normes d’hygiène relatives à la propreté des lieux et à la stérilisation des instruments.
  • L’affichage des tarifs, à l’extérieur comme à l’intérieur du salon. Les prix doivent être disposés à hauteur de vue (en prenant pour référence une personne de taille moyenne) et couvrir au moins 10 services différents dans un salon réservé aux hommes. Les prix sont indiqués toutes taxes comprises.
  • Le versement d’une redevance annuelle à la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique pour avoir le droit de diffuser des morceaux musicaux au sein du salon.
  • La demande d’une autorisation pour installer une enseigne commerciale à l’extérieur des locaux, dans certaines situations (communes couvertes par un règlement local de publicité, immeubles classés, périmètre des sites patrimoniaux remarquables, et autres). De plus, cette enseigne doit respecter plusieurs critères en matière de dimensions et d’emplacement. La demande doit être faite auprès de la mairie (voir la page du Service public consacrée à cette question).
Service Keobiz :

Le cabinet Keobiz vous accompagne à toutes les étapes de la création de votre barbershop, depuis la mise en place du projet jusqu’à la prise en charge des obligations fiscales, comptables et sociales, en passant par la réalisation des formalités administratives. Ne vous lancez pas seul dans l’aventure : faites-vous assister par un professionnel de la comptabilité spécialisé dans votre secteur d’activité.

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FAQ
Quel est le salaire d’un barbier ?

Un barbier débutant exerçant dans un salon commence sa carrière au Smic et augmente son salaire progressivement, au gré de son expérience et de son évolution professionnelle (jusqu’à 2 500 € par mois en moyenne). Pour un indépendant, la rémunération dépend du chiffre d’affaires réalisé, qui lui-même varie en fonction des conditions d’exercice et des tarifs pratiqués.

Quel budget pour ouvrir un barber shop ?

Si vous envisagez d’ouvrir votre barber shop, vous devez prévoir le budget nécessaire au lancement de votre activité. Le montant à réunir dépend de la nature du projet, du lieu d’installation, du type de service proposé, du choix de l’indépendance ou de la franchise, et du personnel nécessaire. La mise de départ englobe :

  • La location du local et les coûts d’aménagement.
  • L’achat du matériel.
  • Les coûts administratifs (création de la société et formations à suivre).
  • L’assurance obligatoire.
  • Les dépenses associées au marketing.
  • La mise en place d’un fonds de roulement pour les premiers mois d’activité.

Au global, il faut prévoir entre 50 000 et 200 000 € pour ouvrir un salon de barbier.

Est-ce rentable d’ouvrir un barbershop ?

Le fait qu’un barbershop soit rentable ou non dépend de différents paramètres. À ce titre, la localisation du salon et l’originalité du concept jouent un rôle déterminant dans son attractivité : ces deux facteurs ont un impact sur la visibilité du commerce et sur l’intérêt que lui porte la clientèle. Il faut tenir compte, également, de la demande sur votre secteur et de l’état de la concurrence. Autant de composantes qui rendent indispensable la réalisation d’une étude de marché approfondie.

Peut-on ouvrir un barber shop sans diplôme ?

En théorie, l’ouverture d’un salon de barbier suppose de détenir un diplôme ou une qualification professionnelle comme un CAP coiffure ou un BP coiffure. Mais, dans les faits, il est possible de s’en passer, à condition de recruter un salarié ou d’avoir un conjoint collaborateur qui justifie de cette qualification.

Comment développer son barbershop ?

Une fois votre barbershop ouvert, il vous reste à le faire connaître pour le développer, et ainsi générer plus de revenus. Cela suppose d’élaborer une stratégie marketing adaptée à votre clientèle cible. Vous devez aussi sélectionner les canaux de communication pertinents (réseaux sociaux, emails, site web, publicité en ligne), mettre en avant l’originalité du concept, proposer des services inédits, lancer des promotions et des opérations commerciales, et fidéliser les clients existants en actionnant divers leviers.

Sources :
Ouvrir un salon de coiffure
Coiffeur en salon
Obligations (Unec)