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Comment choisir un contrat de travail entre le CDD, le CDI et le travail temporaire ?

Votre entreprise se trouve dans une période de fort développement ou bien connaît un accroissement temporaire d’activité et doit répondre à des travaux urgents : vous souhaitez ou avez besoin d’embaucher. Vous avez aussi peut-être tout simplement besoin de remplacer un salarié absent. Pour maintenir l’activité, le remplacement d’un salarié absent est en effet souvent une nécessité. Que choisir comme type de contrat de travail à votre futur salarié ? Comment choisir le bon contrat de travail et celui qui sera le plus avantageux pour votre entreprise ? Contrat de travail à durée déterminée, durée déterminée saisonnier, durée indéterminée ou durée temporaire ? Il s’agit de bien les différencier avant de formaliser la relation de travail entre employeur et salarié. Voici le détail des différents types de contrats de travail.

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1/ Le CDI (contrat à durée indéterminée)

L’employeur peut embaucher librement. La durée du contrat est indéterminée, c’est-à-dire qu’il ne précise pas de date ou de terme mais il inclut une période d’essai, variable selon le Code du travail. Ce type de contrat est tout à fait adapté pour répondre durablement à une hausse d’activité liée à votre développement. Il peut être à temps-partiel et peut faire l’objet d’un avenant. Ce contrat n’est pas obligatoirement écrit mais cela est toutefois recommandé pour éviter de se retrouver au Conseil de Prud’ hommes ; parfois, la convention collective impose un contrat écrit. Le CDI peut être rompu dans 3 cas de figure : – D’un commun accord : il s’agit d’une rupture conventionnelle, – Si l’employeur prend l’initiative de la rupture pour une cause réelle et sérieuse : il s’agit d’un licenciement, qui peut aussi être un licenciement économique si l’entreprise rencontre des difficultés, – Si le salarié est à l’initiative de la rupture : il s’agit d’une démission. Le salarié aura donc un délai de carence s’il prétend à l’indemnisation chômage en suivant.

2/ Le CDD (contrat à durée déterminée)

On ne peut recourir au CDD que de façon limitée, pour une durée précise : c’est-à-dire qu’il doit comporter une date de début et de fin de contrat. Il est possible de le renouveler mais une réglementation stricte est à respecter. La reconduction est possible mais uniquement un certain nombre de fois. Le CDD de remplacement est un contrat conclu pour remplacer un salarié absent, l’embauche en CDD permet de répondre à un emploi saisonnier (vendanges, restauration, hôtellerie…) ou à un surcroît d’activité temporaire. Le CDD senior a le vent en poupe depuis que le marché du travail ne parvient plus à répondre aux besoins des entreprises. Il est d’usage de proposer des CDD de trois ou 6 mois. Rien ne vous empêche par la suite de proposer un CDI à votre employé une fois que vous aurez plus de visibilité. Le contrat doit être écrit et comporter certaines mentions obligatoires, sous peine de voir le CDD requalifié en CDI. Le terme du CDD est mentionné sur le contrat de travail mais une rupture anticipée est possible en cas de faute grave (à l’initiative de l’employeur) ou d’un commun accord. Le salarié perçoit les indemnités compensatrices de congés payés et les indemnités de précarité.

3/ Le contrat de travail temporaire

Il présente des caractéristiques similaires à celles du CDD : l’employeur y recourt de façon limitée, de date à date avec une période d’essai. Formule très adaptée aux contrats saisonniers ou en cas de force majeure. Le renouvellement de ce contrat peut également se faire, sous certaines conditions. L’entreprise utilisatrice confie le recrutement à une agence spécialisée et le chef d’entreprise précise le motif de recours. Le contrat prend aussi une forme écrite avec des mentions obligatoires mais il faudra établir deux contrats de mission : – Le premier entre l’entreprise et l’agence de travail temporaire, – Le second entre l’agence de travail intérimaire et l’employé. Ce dernier perçoit également des indemnités en fin de contrat et une prime de précarité.

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