Comment ouvrir un food-truck en 2025 ? Le guide complet
Vous souhaitez vous lancer dans une activité de restauration ambulante ? Le marché des food-trucks est en pleine croissance en France (entre 240 et 280 millions d’euros de chiffre d’affaires pour 600 à 700 camions actifs), une demande alimentée par le goût prononcé des consommateurs pour les nouvelles expériences de restauration rapide. Mais attention : même dans ces conditions particulières, l’univers de la restauration reste complexe et exigeant. Il est donc essentiel de préparer convenablement votre projet en suivant toutes les étapes indispensables, depuis la réalisation d’une étude de marché jusqu’à la mise en place d’une stratégie marketing adaptée. Quels sont les ingrédients imparables pour ouvrir un food-truck rentable en 2025 ? Keobiz vous guide.
Le food-truck désigne un mode de restauration rapide ambulante : les plats sont préparés à la vue des clients dans un camion installé dans un lieu public ou sur un terrain privé.
Ouvrir un food-truck nécessite d’avoir la qualité de commerçant et de respecter un certain nombre de règles légales.
Pour lancer son affaire, il faut définir un concept, réaliser une étude de marché, établir un business plan, créer l’entreprise et respecter les réglementations applicables.
Le budget à prévoir oscille entre 50 000 et 150 000 €.
Pourquoi ouvrir un food-truck ?
Le food-truck désigne un véhicule itinérant qui propose à ses clients une gastronomie urbaine artisanale. Il s’agit de restauration ambulante : le camion peut opter pour un emplacement stable ou changer de lieu tous les jours, à sa convenance. Les préparations proposées sont généralement simples et peu chères.
Il existe, en France, un engouement réel pour l’activité de food-truck, dans un contexte de forte augmentation du marché de la restauration rapide (le secteur a généré un chiffre d’affaires de 36 milliards d’euros en 2023). Pour autant, le camion ambulant offre des avantages spécifiques par rapport aux enseignes classiques de fast-food :
- Des plats cuisinés devant le consommateur (gage de qualité).
- Des produits frais et d’excellente qualité.
- Un service rapide.
- Un tarif attractif (entre 6 et 15 € en moyenne pour un plat).
- La possibilité de tester plusieurs emplacements et de proposer des repas à différents endroits en fonction du moment de la journée.
- La capacité du camion à se positionner au plus près des besoins, afin de toucher une clientèle ciblée (par exemple : le trottoir en face d’un immeuble de bureaux, un marché alimentaire, les festivals et autres événements culturels).
- Des charges réduites : lancer un food-truck revient moins cher que d’ouvrir un restaurant classique.
Les avantages sont donc aussi nombreux que variés. Toutefois, l’ouverture d’un food-truck est un projet à préparer avec beaucoup de soin, compte tenu de toutes les exigences administratives et réglementaires qui s’appliquent.
Comment se préparer à l’ouverture d’un food-truck ?
Même si aucun diplôme n’est nécessaire pour ouvrir un food-truck, il faut néanmoins respecter le cadre légal qui entoure la restauration et l’activité de commerçant ambulant.
Avant toute chose, vous devez remplir les deux conditions relatives à la capacité commerciale, à savoir :
- Être majeur ou mineur émancipé.
- Ne pas avoir été condamné en justice à l’une des deux peines suivantes : interdiction d’exercer pour faillite personnelle ou interdiction de gérer une entreprise.
Il vous faut aussi détenir un permis de conduire adapté. Si un permis B suffit pour un camion de moins de 3,5 t de PTAC (poids total autorisé en charge), vous devez posséder un permis poids lourd (notamment le permis C1) pour conduire un food-truck de plus de 3,5 t de PTAC. Dans le cas d’un véhicule tractant et d’une remorque, il faut additionner les deux PTAC.
Votre camion food-truck doit recevoir l’homologation VASP (véhicule automoteur spécialement aménagé), avec la mention « Magasin ». Celle-ci garantit que votre camion respecte les normes de sécurité en vue de l’exercice de l’activité. C’est aussi la condition sine qua non pour avoir l’autorisation de rouler lors du contrôle technique.
Il est également nécessaire de vous préparer au métier de restaurateur ambulant. À cet effet, vous pouvez effectuer un stage d’immersion dans le secteur de la restauration, suivre une formation dédiée à l’entrepreneuriat (la chambre de commerce et d’industrie de votre département en propose, tout comme France Travail) et vous initier à la gestion d’entreprise et à la comptabilité.
Enfin, attendez-vous à un rythme de travail soutenu : horaires décalés (un service le midi et un autre le soir), heures supplémentaires courantes, disponibilité le week-end.
Quelles étapes suivre pour ouvrir un food-truck ?
Ouvrir un food-truck suppose de créer une entreprise, mais aussi d’évaluer la rentabilité de son projet et de se conformer à la réglementation du food-truck. Il est donc important de réaliser une étude de marché, d’estimer les coûts à prévoir et le montant de l’investissement initial pour se doter du camion et des équipements (et éventuellement payer une redevance pour bénéficier d’un emplacement particulier), puis de choisir un statut juridique adapté (entrepreneur individuel, EURL, SASU ou autre) et de procéder à l’immatriculation. Il faut également respecter la réglementation de la vente de denrées alimentaires, suivre une formation relative à l’hygiène prodiguée par un organisme agréé, et obtenir des autorisations (autorisation d’occupation, autorisation pour un commerce ambulant, et licence de vente d’alcools). À ce propos, voir aussi :
- Ouvrir une friterie.
- Ouvrir un bar.
- Ouvrir une brasserie.
- Devenir traiteur.
- Ouvrir un salon de thé.
Trouver le bon concept de food-truck
Ouvrir un food-truck, c’est une bonne idée, mais pour proposer quel type de nourriture ? Et pour cibler quels clients ? Ces questions sont des préalables essentiels. Avant de vous lancer, vous devez trouver un concept à fort potentiel, définir votre positionnement commercial, et choisir le type de restauration que vous allez servir. Par ailleurs, le concept aura une influence sur le choix du véhicule, en particulier sur sa taille, son poids et les aménagements nécessaires.
Voici quelques idées de concepts pour des food-trucks :
- Les burgers faits maison avec des produits frais.
- Les snacks et les frites.
- Les bagels.
- Les pizzas cuites au four à bois.
- Les rôtisseries ambulantes.
- Les crêpes et les gaufres.
- La cuisine du monde (tacos, nouilles et autres).
- Les boissons chaudes.
- Les glaces et les desserts.
Réaliser une étude de marché
Une fois votre concept en poche, il faut le confronter à la réalité commerciale du secteur. C’est l’étape de l’étude de marché : elle permet d’évaluer les opportunités sur la zone ciblée, d’identifier les concurrents, de connaître les préférences des clients selon leur profil (actifs, étudiants, familles, seniors) et de dénicher les meilleurs emplacements pour le camion. En particulier, une analyse consciencieuse de l’offre disponible vous permettra de repérer des tendances et, surtout, de mettre le doigt sur ce qui manque – par exemple, le marché alimentaire du dimanche matin ne propose pas encore de rôtisserie.
Des données pertinentes peuvent être recueillies auprès de la chambre de commerce et d’industrie du département, de l’INSEE, des chambres consulaires et des organismes régionaux d’aide à la création d’entreprise.
Établir un business plan
À partir des conclusions de l’étude de marché, vous êtes en mesure d’élaborer un business plan pour votre projet de food-truck. Ce document vise à évaluer la viabilité financière de votre projet, autrement dit de vérifier s’il sera ou non rentable. Il doit contenir toutes les données économiques indispensables (les investissements à prévoir, les dépenses fixes, la constitution du stock initial, l’achat ou la location du camion) et intégrer un prévisionnel financier sur les 3 années à venir.
Le but ? Disposer d’un document de référence pour partir en quête de financements. C’est justement l’objet du point suivant.
Trouver des financements
Les investissements de départ pour ouvrir un food-truck sont moins élevés que pour un restaurant traditionnel, mais ils restent importants. Ils doivent permettre de couvrir l’achat ou la location du véhicule, son aménagement, l’achat des matières premières, mais aussi les frais liés aux formations et aux formalités. De plus, si vous optez pour le modèle de la franchise, vous devez intégrer à vos calculs un droit d’entrée plus ou moins conséquent en fonction de l’enseigne.
À titre indicatif, il faut prévoir un budget allant de 50 000 à 150 000 €. Des financements extérieurs sont donc nécessaires. Plusieurs options s’offrent à vous :
- Le prêt bancaire professionnel contracté auprès d’une banque (et qui nécessite un apport oscillant entre 20 et 30 % en fonction des établissements).
- L’injection de fonds par des investisseurs privés (en contrepartie de parts dans la société).
- Le recours à un prêt familial.
- La sollicitation de la communauté via le financement participatif.
- Les aides publiques, notamment celles proposées par France Travail (Acre ou ARCE) et par Bpifrance.
Il faut compter entre 20 000 et 80 000 € pour un camion food-truck d’occasion, et jusqu’à 150 000 € pour un véhicule neuf et sur mesure. Prévoyez entre 10 et 15 % du prix du camion pour l’aménager, entre 15 000 et 30 000 € pour acheter l’équipement de cuisine, ainsi qu’un fonds de roulement de 1 500 à 2 500 € pour les consommables et les ingrédients. Enfin, le permis poids lourd coûte 3 000 €.
Choisir la forme juridique
Ouvrir un food-truck suppose de créer une entreprise en choisissant la forme juridique adaptée. Quelles sont vos options ?
- L’entreprise individuelle revient à exercer en nom propre. Les démarches sont rapides et peu coûteuses (pas de statuts à rédiger, ni de capital social à déposer), et les obligations comptables limitées. Mais ce statut n’offre pas de possibilité d’évolution, et la protection sociale y est réduite au minimum.
Vous pouvez opter pour le régime de la micro-entreprise si votre chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas 188 700 €. Mais sous ce statut, il n’est pas possible de déduire les frais professionnels pour leur montant réel. Ce n’est donc pas l’option la plus rentable pour les food-trucks.
- La société unipersonnelle consiste à créer une structure dont vous êtes l’unique associé. Vous prenez toutes les décisions importantes et menez votre barque à votre guise, tout en bénéficiant d’un cadre réglementaire sécurisé. La protection sociale dépend du statut : le dirigeant d’une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) est considéré comme un indépendant, tandis que le président de SASU est assimilé salarié (en contrepartie de charges sociales plus lourdes).
- La société pluripersonnelle (SARL, SAS) convient si vous souhaitez vous associer. Les démarches administratives sont plus complexes et les obligations comptables plus lourdes, mais le patrimoine des associés est bien protégé, et les différentes formes de sociétés offrent des avantages spécifiques en matière de souplesse d’organisation et de protection sociale.
Pour faire le bon choix, faites-vous accompagner par un professionnel – comme un expert-comptable – qui vous aidera à gérer les étapes de votre création d’entreprise.
Déclarer son activité
Les formalités de déclaration de l’activité dépendent de la forme juridique choisie. Pour une entreprise individuelle, il suffit d’accéder au guichet unique des formalités des entreprises, de remplir le formulaire en ligne, et de transmettre les documents demandés.
Pour une société, le processus est identique, mais il faut au préalable :
- Rédiger les statuts et les faire signer par tous les associés (le cas échéant).
- Déposer le capital social sur un compte dédié.
- Publier un avis de constitution dans un journal d’annonces légales (ou sur un autre support habilité).
- Déclarer les bénéficiaires effectifs.
Une fois cette déclaration effectuée, votre restaurant ambulant est immatriculé au Registre national des entreprises et au registre du commerce et des sociétés. Son existence juridique est ainsi établie. Par la suite, vous recevrez vos numéros SIREN et SIRET.
Vous devez aussi déclarer votre activité de food-truck en mairie, au moins 15 jours avant son ouverture effective.
Définir un bon emplacement
L’emplacement de votre food-truck est stratégique : vous devez donc le définir avec le plus grand soin, en fonction de la clientèle ciblée et du type de restauration proposée. La réussite de votre projet en dépend.
Quelle est la marche à suivre ?
- Identifiez les emplacements qui font sens au regard de votre offre (pour cela, appuyez-vous sur votre étude de marché).
- Choisissez avec soin vos différents positionnements en fonction des jours et des événements à couvrir. Par exemple : un lieu distinct pour le midi et le soir, une place sur un marché pour le dimanche matin, une présence lors des événements locaux (concerts, compétitions sportives, foires ou autres).
- Informez-vous sur les réglementations applicables aux lieux ciblés, selon qu’il s’agit du domaine public ou d’un terrain privé.
Mettre au point une stratégie marketing
Enfin, vous avez tout intérêt à mettre en place une stratégie marketing efficace afin de vous différencier de la concurrence et d’attirer des clients. À ce titre, vous pouvez :
- Communiquer sur les réseaux sociaux en publiant du contenu de façon régulière, et en misant sur l’authenticité.
- Créer une fiche d’établissement Google pour que les internautes vous trouvent lors de leurs recherches locales.
- Créer un site web afin d’avoir une solide présence en ligne.
- Vous inscrire auprès de la mairie pour être mentionné sur leur site web, et auprès des annuaires locaux.
- Vous référencer sur des plateformes dédiées à ce type d’activité (comme Track the Truck ou Foodtruck Today) pour que vos clients puissent vous suivre et vous trouver facilement au gré de vos déplacements.
Quelles sont les réglementations à appliquer pour un food-truck ?
Plusieurs règles doivent être appliquées pour avoir le droit d’ouvrir et de gérer un food-truck. Voici les formalités à prévoir pour exercer votre activité en conformité avec la loi.
L’obtention d’une autorisation d’emplacement ou d’occupation
Avant de garer votre food-truck quelque part, vous êtes dans l’obligation d’obtenir des autorisations, en particulier pour avoir le droit de placer votre camion sur la voie publique. Cela suppose d’avoir déjà immatriculé votre entreprise (vous aurez besoin d’un numéro SIREN) et souscrit une assurance professionnelle.
Vous devez formuler une demande par emplacement, avec des démarches qui varient en fonction du lieu considéré :
- Pour vous installer sur un trottoir ou sur une place publique, il n’y a qu’une seule étape à suivre : vous avez besoin d’un permis de stationnement destiné aux installations sans emprise au sol. Le dossier est à télécharger sur le site de votre mairie ou de votre préfecture (pour les grandes artères de la commune).
- Pour prendre place sur un marché, vous devez demander l’attribution d’une place fixe (via une autorisation délivrée par la mairie en contrepartie d’un abonnement mensuel, trimestriel ou annuel) ou d’une place occasionnelle (via un accord donné par le receveur-placier et donnant lieu au versement d’un loyer à la journée).
- Pour vous positionner dans une foire, un festival ou tout autre événement ponctuel, vous devez déposer une demande auprès de l’organisateur. Celui-ci fixe le coût de l’emplacement.
- Pour placer votre camion sur un terrain privé, vous devez obtenir l’accord du propriétaire. Il faut aussi vérifier le plan local d’urbanisme de la commune pour vous assurer que l’activité est autorisée sur cet emplacement, respecter les normes d’accessibilité et de sécurité, et éventuellement déposer une déclaration préalable de travaux si vous souhaitez réaliser des aménagements spécifiques. En cas de présence de voisins, ceux-ci doivent être informés de votre intention d’installer votre activité sur ce terrain.
L’obtention d’une carte de commerçant ambulant
La carte de commerçant ambulant n’est obligatoire que si vous vous déplacez en dehors de votre commune de domiciliation professionnelle. La demande est à formuler via le formulaire n°14022 auprès de la chambre de commerce et d’industrie. Elle est valable 4 ans et coûte 30 €.
Tout salarié qui se déplace avec vous dans le même camion, ou qui conduit le véhicule sans que vous soyez présent, doit détenir une copie de cette carte.
Les règles relatives à la gestion des aliments
Comme pour toute entreprise de restauration, vous avez l’obligation de suivre une formation à l’hygiène alimentaire. D’une durée de 14 heures, en partie en présentiel, elle vous inculque les bonnes pratiques en matière de manipulation et de conservation des aliments. Son coût varie entre 200 et 500 €.
Si votre entreprise compte des associés et/ou des salariés, il suffit qu’un seul individu ait suivi la formation.
Par ailleurs, si vous proposez des denrées d’origine animale, une déclaration officielle est indispensable avant l’ouverture du food-truck. Il faut l’adresser à la direction départementale en charge de la protection des populations (DDCPP).
Les assurances spécifiques des food-trucks
Il est indispensable d’assurer votre activité avant de démarrer, à deux niveaux :
- En assurant votre véhicule, puisque celui-ci est amené à circuler sur la voie publique. (L’assurance au tiers constitue la garantie minimale.)
- En souscrivant une assurance responsabilité civile professionnelle, qui vous protège en cas de dommages (matériels, immatériels ou corporels) causés à des tiers dans le cadre de votre activité, pour cause d’erreur, de négligence ou de faute.
En plus de ces garanties, d’autres contrats d’assurance peuvent compléter votre protection. Par exemple, une assurance « camion magasin » qui couvre le véhicule et toutes ses marchandises, ou bien une assurance « garantie de revenu » qui vous protège contre le risque de perte de revenus en raison d’une maladie ou d’une invalidité.
La licence pour la vente d’alcool à emporter
Si vous envisagez de proposer la vente d’alcool à emporter dans votre food-truck, vous devez respecter des obligations qui varient en fonction de l’heure :
- Avant 22 heures, une déclaration préalable à la mairie suffit (elle doit être déposée au moins 15 jours avant l’ouverture du food-truck).
- Entre 22 heures et 8 heures, l’obtention d’une « petite licence de vente à emporter » est obligatoire. Celle-ci est délivrée à la suite d’une formation en présentiel d’une durée de 20 heures au sein d’un centre agréé. Le permis d’exploitation remis à cette occasion a une validité de 10 ans.
La vente de boissons alcoolisées de plus de 18 degrés est strictement interdite pour un food-truck, tout comme la vente aux mineurs pour tous les types d’alcools.
Les règles d’affichage
Il existe plusieurs règles à appliquer au regard de l’affichage dans votre food-truck :
- La licence d’exploitation pour la vente d’alcool à emporter doit être affichée dans le camion et visible de tous, au même titre que le règlement sur la répression de l’ivresse publique et la protection des mineurs.
- Le pays d’origine de toutes les viandes doit être clairement indiqué sur le menu ou sur une affichette (sauf pour les viandes achetées déjà cuites dans le but d’être revendues). Il faut mentionner soit Origine : (nom du pays) lorsque la naissance, l’élevage et l’abattage ont eu lieu dans le même pays, soit Né et élevé : (nom du ou des pays) et Abattu : (nom du pays) lorsque la naissance, l’élevage et l’abattage ont eu lieu dans des pays différents.
- Les prix des préparations et des produits doivent être affichés de façon visible, ainsi que les allergènes présents dans les plats.
Telles sont les règles à respecter pour pouvoir gérer votre food-truck en conformité avec la législation.
Obtenir un devis gratuit et sans engagement !
Si vous envisagez d’ouvrir un food-truck, vous devez prévoir un budget compris entre 50 000 et 150 000 €. Ce montant englobe les coûts liés à l’achat ou la location du camion, la réalisation des aménagements nécessaires, l’acquisition de l’équipement indispensable, la constitution du stock initial de matières premières, et les éventuelles formalités à accomplir (certaines démarches et formations étant payantes).
Votre projet de food-truck sera-t-il rentable ? Pour le savoir, il est essentiel d’établir un business plan cohérent, en tenant compte de toutes les données financières : montant des investissements à réaliser au départ, montant des charges fixes et chiffre d’affaires prévisionnel. En moyenne, un food-truck génère un chiffre d’affaires compris entre 50 000 et 250 000 € par an : il vous faut donc bien maîtriser vos dépenses pour que celles-ci restent inférieures au gain annuel.
Compte tenu des investissements limités pour ouvrir un food-truck (en comparaison avec un restaurant classique), il est envisageable de vous lancer sans apport, c’est-à-dire sans contracter un crédit auprès d’une banque et sans devoir injecter vos fonds personnels dans le projet. Cela suppose toutefois de recourir à d’autres formes de financement : investisseurs privés, « love money », crowdfunding, ou aides publiques.