Comment ouvrir un salon de coiffure ?
Vous rêvez d’ouvrir votre propre salon de coiffure, mais vous ne savez pas par où commencer ? Que vous soyez titulaire d’un CAP coiffure, d’un BP ou que vous envisagiez l’ouverture d’un salon de coiffure sans expérience, sachez qu’il existe plusieurs solutions pour vous lancer, avec ou sans apport. De la définition de votre statut juridique à la gestion de votre immatriculation, en passant par l’élaboration d’un business plan et le choix de votre bail commercial, chaque étape compte. De même, le respect de la réglementation en matière d’hygiène et de sécurité est essentiel pour faire de votre projet une réussite. En tant qu’entrepreneur, vous devrez aussi considérer l’investissement initial, la protection de votre patrimoine, et même des sujets comme les droits de la Sacem si vous diffusez de la musique. Si vous êtes prêt à vous lancer dans ce métier passionnant, Keobiz vous guide pas à pas pour ouvrir un salon de coiffure et vous aide à maximiser la rentabilité de votre projet entrepreneurial.
Pour exercer le métier de coiffeur, vous devez être diplomé. Par contre, la gestion d’un salon de coiffure n’exige pas de diplôme.
L’ouverture d’un salon de coiffure est soumise à une réglementation stricte, en termes de sécurité et d’accueil du public notamment.
Pour ouvrir un salon de coiffure, vous devez choisir votre statut juridique, puis suivre des étapes clés afin de créer une entreprise performante.
Enfin, retrouvez les avantages et inconvénients entre l’indépendance et la franchise pour faire un choix éclairé !
Faut-il un diplôme pour ouvrir un salon de coiffure ?
La profession de coiffeur est une profession réglementée, car elle est qualifiée d’artisanale. La coiffure fait partie des métiers réglementés en France. En effet, exercer le métier de coiffeuse ou de coiffeur signifie que vous disposez d’une qualification professionnelle grâce à un diplôme d’État. Pour ouvrir un salon de coiffure, vous devez donc être titulaire d’un brevet professionnel de coiffure (BP), d’un brevet de maîtrise de coiffure, d’un bac pro coiffure, d’un BTS métiers de la coiffure ou encore d’un diplôme inscrit au Répertoire national de certification professionnelle (RNCP) dans le domaine de la coiffure.
Comment ouvrir un salon de coiffure sans brevet professionnel ?
Il est toutefois possible d’ouvrir un salon de coiffure sans être diplômé, mais dans ce cas-là, votre conjoint ou l’un de vos salariés doit obligatoirement être titulaire d’un diplôme en coiffure. Vous en serez alors uniquement le gérant en tant que personne physique et vous n’aurez pas le droit de réaliser des coupes de cheveux, des couleurs et autres brushings et mises en plis. Dans ce cas, vous pourrez être travailleur non salarié ou salarié, cela dépendra de votre choix du statut juridique de l’entreprise, et votre conjoint devra en outre avoir le statut de conjoint-collaborateur ou de conjoint-salarié.
Si vous ouvrez un salon de coiffure pour hommes dans une commune de moins de 2 000 habitants et que l’activité est exercée en complément d’un métier principal, un diplôme n’est pas obligatoire (Titre Ier : qualifications et formation – Article 2).
Ouvrir un salon de coiffure : une activité commerciale ou artisanale ?
Exploiter un salon de coiffure est une activité artisanale. Pour se lancer dans une activité artisanale avant 2019, il fallait passer obligatoirement par le stage de préparation à l’installation (SPI), mais depuis la loi Pacte du 22 mai 2019, le SPI est devenu facultatif.
Vous pouvez aussi en faire une activité commerciale si vous choisissez de vendre dans votre salon des produits de beauté ou de soin capillaire tels que des shampooings, des baumes, des crèmes ou du matériel de coiffure. Sachez qu’à partir de 10 salariés employés dans votre salon de coiffure, vous basculez vers une activité commerciale. Votre commissaire aux comptes vous accompagnera alors dans ce changement.
La réglementation spécifique aux salons de coiffure et aux coiffeurs
L’ouverture d’un salon de coiffure est soumise à des obligations strictes. Voici les points essentiels à respecter :
- Affichage des prix : il est obligatoire d’afficher clairement les tarifs des prestations à l’intérieur et à l’extérieur du salon. Les prix doivent être bien visibles pour la clientèle (y compris sur votre site internet le cas échéant) et être mentionnés TTC (toutes taxes comprises). La facture doit être éditée avec les prix HT (hors taxes) et TTC.
- Règles d’hygiène : les équipements, outils et espaces de travail doivent répondre aux normes d’hygiène en vigueur pour garantir la sécurité sanitaire des clients et des coiffeurs.
- Agencement ERP (établissement recevant du public) : votre salon doit être conforme aux règles d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite (PMR).
- Règles de sécurité : votre local doit répondre aux normes en vigueur en matière de sécurité et d’incendie. Vous devez également posséder une trousse de premiers secours et des dispositifs anti-incendie.
- Sacem : si vous diffusez de la musique dans votre salon, vous devrez payer une redevance à la Sacem. Cela inclut les musiques d’ambiance et les radios diffusées.
- Gestion des déchets : les produits chimiques usagés doivent être collectés et éliminés conformément aux directives locales pour les déchets dangereux. Le tri des déchets capillaires, des emballages ou encore des plastiques, doit respecter les réglementations locales.
Chaque secteur d’activité possède sa propre réglementation, qu’il s’agisse d’hygiène, de sécurité, de diplôme, ou encore d’exigences en matière d’investissement et d’apport. Ainsi, quel que soit votre projet : ouvrir un commerce alimentaire, un restaurant, une supérette, un salon de coiffure, monter une boîte de production, etc., renseignez-vous bien sur les règles en vigueur et sur les spécificités des métiers avant de créer votre entreprise individuelle ou votre société.
Quel statut juridique choisir pour ouvrir son salon de coiffure ?
Pour ouvrir votre salon de coiffure, il va vous falloir gérer la partie administrative pour donner une structure légale à votre entreprise. Vous allez donc devoir choisir la forme juridique avant de déclarer votre salon de coiffure et cela doit faire partie de votre projet de création d’entreprise, de votre business plan.
Ouvrir un salon de coiffure en tant qu’entrepreneur individuel
Que vous créiez votre salon de coiffure dans un local dédié ou que vous proposiez des services de coiffure à domicile, il n’est pas recommandé de choisir le statut de la micro-entreprise ou auto-entreprise pour votre salon de coiffure. En effet, le régime de la micro-entreprise n’est pas très bien adapté pour une activité de coiffure, car il impose un plafond pour votre chiffre d’affaires annuel et ne protège pas votre patrimoine personnel.
Le plafond à ne pas dépasser pour garder le statut d’auto-entrepreneur (micro-entrepreneur) dépend de votre activité. Si cette dernière est uniquement artisanale, il est de 77 700 € à l’année. Si vous avez une activité mixte (coiffure et vente de produits), il est de 188 700 € (l’activité artisanale étant là aussi plafonnée à 77 700 €).
Créer une société pour lancer son activité de coiffure
Vous pouvez aussi choisir de créer votre société pour faire de votre salon de coiffure une entité autonome dont le patrimoine n’est pas confondu avec votre patrimoine personnel. On parle alors d’insaisissabilité.
Parmi les différents statuts juridiques de société, vous aurez le choix entre la société unipersonnelle ou bien avec plusieurs associés.
- La SARL (société à responsabilité limitée) : idéale pour les projets avec plusieurs associés. Le capital est limité, mais la responsabilité de chacun est encadrée.
- La SAS (société par actions simplifiée) : offre une grande souplesse dans la gestion et les statuts, parfaite pour les projets ambitieux.
- L’EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) : variante de la SARL pour un entrepreneur seul.
- La SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle) : version individuelle de la SAS, la SASU est parfaitement adaptée aux entrepreneurs en solo.
Chaque statut a ses avantages. Par exemple, avec la SAS ou la SASU, vous pourrez ouvrir votre salon de coiffure sans apport initial, car il n’existe pas de montant minimum pour le capital social de ces deux formes sociales (1 € suffit). Ces formes sociales ont l’avantage de vous protéger des difficultés économiques et financières que votre salon de coiffure pourrait traverser. Vos créanciers professionnels ne pourront pas saisir vos biens personnels pour obtenir le paiement de leurs factures.
Vous hésitez entre l’entreprise individuelle, la SASU, la SARL ou la SAS ? Nos experts comptables Keobiz sont à vos côtés pour vous aider à choisir le bon statut juridique et protéger efficacement votre patrimoine. Nous guidons également chaque entrepreneur dans toutes ses démarches et formalités (rédaction de business plan, présentation du dossier de financement, choix de l’assurance RC Pro, immatriculation de l’entreprise, etc.). Enfin, nous nous chargeons de vos déclarations fiscales, de vos obligations comptables dont le dépôt des comptes annuels, de votre comptabilité et bien plus encore pour faire de votre entreprise, une réussite durable et prospère.
Quelle est la fiscalité d’un salon de coiffure ?
La gestion fiscale d’un salon de coiffure est un élément clé à prendre en compte pour assurer la rentabilité de votre activité. Elle repose sur deux principaux types d’imposition : l’impôt sur les bénéfices et la TVA. Voici un tour d’horizon des spécificités et des obligations à connaître.
L’imposition des bénéfices
Le régime d’imposition dépend de la structure juridique choisie pour votre salon de coiffure. Si vous optez pour l’entreprise individuelle, vos revenus professionnels seront intégrés à vos revenus personnels et soumis à l’impôt sur le revenu (IR). Le montant à payer dépendra de votre tranche marginale d’imposition (TMI) dans le barème progressif de l’IR.
Si vous optez pour une structure sociétaire comme une SARL ou une SAS, vos bénéfices seront imposés à l’impôt sur les sociétés (IS). Les taux de l’IS sont :
- 15 % pour les bénéfices jusqu’à 42 500 € (sous conditions).
- 25 % au-delà de ce seuil.
Les dividendes que vous percevez en tant qu’associé ou dirigeant sont soumis à une fiscalité distincte, incluant les prélèvements sociaux.
La TVA d’un salon de coiffure
La TVA est une taxe indirecte que vous collectez auprès de vos clients sur vos prestations et vos ventes de produits capillaires. Vous êtes concerné par la TVA si votre chiffre d’affaires dépasse les seuils suivants :
- 34 400 € pour les prestations de services (coiffure, soins capillaires).
- 91 900 € pour la vente de produits capillaires ou accessoires.
Si votre chiffre d’affaires est inférieur aux seuils précités, vous êtes exonéré de TVA. Vous ne la facturez pas à vos clients, mais vous ne pouvez pas récupérer la TVA sur vos achats. Par contre, si votre chiffre d’affaires dépasse les seuils, vous devez facturer la TVA à vos clients (taux réduit de 10 % pour les prestations de coiffure, et 20 % pour les ventes de produits), puis déclarer et reverser la TVA collectée à l’administration fiscale.
Les étapes clés pour ouvrir un salon de coiffure
Se lancer dans l’ouverture d’un salon de coiffure nécessite une planification minutieuse et une organisation rigoureuse. Voici un guide détaillé des étapes essentielles pour transformer votre projet en succès durable.
1/ Choisir le style de votre salon
Avant de vous lancer, vous devez réfléchir à l’identité que vous souhaitez donner à votre salon. Vous pouvez par exemple décider de coiffer une clientèle mixte (femmes, enfants et hommes) ou vous concentrer sur une clientèle spécialisée. Les salons pour hommes, comme les barbiers, sont en pleine expansion, tandis que les salons féminins haut de gamme ont toujours une clientèle fidèle.
Vous pouvez donc choisir d’adopter un concept spécifique et ouvrir :
- Un barbier : très en vogue, ce concept attire une clientèle masculine souvent adepte d’un service de qualité et d’un cadre authentique.
- Un salon de coiffure afro pour répondre à la demande croissante pour des prestations spécialisées dans les cheveux crépus ou bouclés.
- Un salon visagiste qui propose des services personnalisés, adaptés aux traits du visage.
- Un salon spécialisé dans les produits bio pour attirer une clientèle soucieuse de l’environnement et de la santé.
Quel que soit votre choix, votre concept doit refléter vos valeurs, votre expertise et répondre aux attentes spécifiques de votre clientèle cible. Un positionnement clair et unique vous permettra également de démarquer votre salon de la concurrence.
2/ Réaliser une étude de marché
Vous devez ensuite évaluer le potentiel commercial de votre projet à travers une étude de marché précise. Pour cela, voici trois points essentiels à analyser :
- La concurrence : identifiez les salons déjà présents, leurs tarifs, leurs services, et leur réputation. Cela vous aidera à déterminer votre valeur ajoutée.
- La demande : étudiez les attentes et habitudes de votre future clientèle. Par exemple, préfèrent-ils un service rapide, économique, ou des prestations haut de gamme ?
- L’environnement géographique : la localisation est cruciale. Une zone dense en population et avec peu de concurrence peut offrir un bon potentiel de rentabilité.
3/ Monter un business plan efficace
Le business plan est le document de référence pour structurer votre projet et convaincre vos partenaires financiers. Il doit inclure des prévisions financières précises, en estimant vos charges fixes comme le loyer, les salaires et les fournitures, ainsi que les charges variables. Il est essentiel d’y intégrer une estimation réaliste de votre chiffre d’affaires prévisionnel pour démontrer la viabilité économique de votre salon.
Il doit également comprendre les grandes lignes de votre stratégie marketing et commerciale. C’est-à-dire les actions de publicité envisagées (réseaux sociaux, flyers, site web, campagne marketing, journaux locaux, etc.), mais aussi les partenariats stratégiques, ou encore les promotions ciblées pour maximiser l’engagement des clients potentiels.
Enfin, votre business plan doit comporter un plan de financement détaillé qui identifie vos besoins financiers initiaux et précise les sources de financement envisagées, comme vos fonds propres, des emprunts bancaires ou encore des subventions publiques.
Un business plan bien structuré est non seulement un outil clé pour convaincre les investisseurs et obtenir des financements, mais aussi une feuille de route essentielle pour suivre vos objectifs après l’ouverture et garantir la pérennité de votre salon.
4/ Trouver le local idéal
Le choix du local joue un rôle crucial dans la réussite de votre salon. Son emplacement doit être stratégique. Privilégiez une zone passante, visible, et facilement accessible, comme un centre-ville, un centre commercial, ou un quartier résidentiel animé.
Votre local doit également être suffisamment spacieux pour accueillir vos clients dans un cadre agréable et respecter les normes ERP. Avant de signer votre bail, n’oubliez pas de prendre en compte les éventuels frais de rénovation et d’aménagement qui pourraient impacter votre budget.
Enfin, assurez-vous de signer un bail adapté à votre activité et de bien comprendre ses clauses (durée, révision du loyer, résiliation). En règle générale, un bail commercial est de 9 ans.
5/ Chercher des financements
L’ouverture d’un salon de coiffure nécessite un investissement initial important, notamment pour l’aménagement, le matériel, et le fonds de roulement. Il est recommandé de financer une partie de votre projet avec vos économies pour rassurer les investisseurs. Un apport personnel sera également nécessaire pour obtenir un prêt bancaire.
Vous pouvez aussi vous tourner vers le crowdfunding ou les aides publiques. Renseignez-vous sur les dispositifs disponibles tels que l’ARCE (aide à la reprise ou à la création d’entreprise), l’ARE (aide au retour à l’emploi) ou l’Acre (aide à la création ou à la reprise d’une entreprise).
6/ Faire les démarches de création d’entreprise
Pour exercer en toute légalité, vous devez immatriculer votre entreprise. Les démarches d’immatriculation, comme toutes les formalités des entreprises, s’effectuent via le guichet unique de l’INPI. Une fois votre demande enregistrée, vous obtiendrez un numéro SIREN qui identifie votre entreprise auprès des administrations et des partenaires professionnels. Ce numéro est indispensable pour émettre des factures, déclarer vos activités et gérer vos obligations fiscales et sociales.
Pensez également à souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle (RC Pro) pour couvrir les éventuels dommages causés à des tiers dans le cadre de votre activité. Cette assurance obligatoire est essentielle pour protéger votre entreprise et renforcer la confiance de vos clients.
7/ Attirer des clients dans le salon
Pour vous faire connaître et faire venir vos premiers clients, vous devez mettre en place un plan de communication efficace.
- Stratégie digitale : créez des comptes sur les réseaux sociaux (Instagram, Facebook) pour partager des photos de vos réalisations, organiser des jeux-concours, et interagir avec votre communauté.
- Stratégie print : distribuez des flyers et des tracts dans les commerces locaux, les boîtes aux lettres de votre quartier ou lors d’événements locaux.
- Référencement local : remplissez soigneusement votre fiche d’établissement (anciennement Google My Business) en y intégrant toutes les informations nécessaires, comme vos horaires, vos coordonnées, vos services, et des photos de votre salon.
- Promotions d’ouverture : proposez des offres attractives pour inciter les clients à découvrir votre salon.
- Partenariats locaux : collaborez avec des commerces voisins ou des influenceurs locaux pour booster votre visibilité.
- Fidélisation : mettez en place des cartes de fidélité et des offres spéciales pour vos clients réguliers.
Enfin, n’oubliez pas qu’un service client de qualité et une ambiance chaleureuse sont la clé pour fidéliser avec succès votre clientèle.
Choisir entre l’ouverture d’un salon de coiffure en étant indépendant ou franchisé
Lorsque vous envisagez d’ouvrir un salon de coiffure, l’une des premières décisions est de choisir entre vous lancer en tant qu’indépendant ou rejoindre une enseigne en franchise. Ces deux options présentent des avantages et des inconvénients à évaluer selon vos objectifs, vos compétences, et vos ressources financières.
Les avantages et inconvénients de la franchise
Vous pouvez créer votre entreprise en passant par un contrat de franchise. Cela vous permet de profiter de la renommée et du savoir-faire d’une enseigne reconnue comme Franck Provost ou Jacques Dessange. Vous pourrez ainsi bénéficier d’une base de clients déjà acquise et aussi profiter des ressources offertes par le franchiseur.
Cependant, vous devrez respecter les modalités du franchiseur dans votre activité et également payer un droit d’entrée ainsi que des redevances. La liberté de gestion de votre salon de coiffure sera donc limitée. En moyenne, les droits d’entrée varient entre 5 000 et 20 000 €, avec des redevances annuelles à prévoir.
Les avantages et inconvénients d’un salon en tant qu’indépendant
Il existe de nombreuses très petites entreprises (TPE) et petites moyennes entreprises (PME) dans le milieu de la coiffure et vous pouvez tout à fait développer votre activité en indépendant. Les salons de coiffure de proximité ont encore de beaux jours devant eux. Le savoir-faire d’un artisan est toujours très apprécié de la clientèle.
Par contre, vous lancer en indépendant exige de bâtir votre clientèle à partir de zéro, ce qui peut prendre du temps et nécessiter des efforts marketing conséquents. En outre, vous portez seul les responsabilités liées à la gestion de l’entreprise, y compris les risques financiers.
Pour éviter des charges financières importantes, vous pouvez aussi exercer en tant que coiffeur à domicile. C’est un modèle en forte demande aujourd’hui, qui représente une excellente alternative pour se lancer avec un investissement initial réduit.
Ouvrir un salon de coiffure est un projet passionnant, mais qui nécessite des choix stratégiques bien pensés. Que vous optiez pour l’indépendance ou la franchise, l’essentiel est de construire un salon qui reflète votre vision et répond aux attentes de votre clientèle. Avec une bonne préparation et l’accompagnement sur mesure de votre cabinet d’expertise comptable Keobiz, votre salon peut devenir une véritable success-story !
Obtenir un devis gratuit et sans engagement !
Malheureusement non. Le CAP coiffure est le diplôme de base pour exercer le métier de coiffeur. Cependant, pour ouvrir et gérer un salon, vous devez obligatoirement posséder au minimum un brevet professionnel (BP).
Il est possible de démarrer un salon de coiffure sans apport en explorant des solutions de financement comme le microcrédit, les aides publiques (ARCE, Acre), ou le crowdfunding. Vous pouvez également envisager des modèles nécessitant un investissement initial réduit, comme la coiffure à domicile.
Le budget pour ouvrir un salon de coiffure varie selon la taille, le concept, et l’emplacement. En moyenne, prévoyez entre 20 000 et 100 000 € pour couvrir les coûts de l’aménagement, des équipements, du loyer, et du fonds de roulement.