Comment ouvrir une galerie d’art ?
Ouvrir une galerie d’art, c’est transformer sa passion pour les arts en un véritable projet entrepreneurial. Le métier, s’il ne requiert aucun diplôme, demande de solides connaissances en histoire de l’art, en gestion et en commerce. Avant de vous lancer, vous devrez aussi penser aux aspects pratiques : signer un bail commercial, gérer le loyer et respecter la réglementation en vigueur. Sans oublier les démarches nécessaires : choix du statut juridique (entreprise individuelle, EURL, etc.), étude de marché, recherche d’artistes, etc. En tant que futur entrepreneur galeriste, vous devrez aussi jongler entre expositions, vernissages et promotion. Mais ne vous inquiétez pas : avec une bonne préparation et nos conseils, votre galerie d’art deviendra très vite une référence incontournable pour les amateurs d’art et les collectionneurs du monde entier !
La gestion d’une galerie d’art implique une multitude d’activités. Il faut sélectionner les artistes, gérer la communication, collaborer avec d’autres exposants, etc.
Si le métier ne requiert pas de diplôme, une bonne connaissance en histoire de l’art est nécessaire, ainsi qu’un sens du commerce développé.
Le régime de la micro-entreprise n’est pas le plus approprié. Privilégiez les autres statuts : EURL, SARL, etc.
Avant d’ouvrir votre galerie d’art, plusieurs étapes, démarches et obligations sont à respecter.
Une bonne communication marketing est essentielle pour attirer des visiteurs. Suivez nos conseils !
Quelles sont les activités possibles au sein d’une galerie d’art ?
Une galerie d’art ne se limite pas à exposer et vendre des œuvres. C’est une véritable entreprise qui repose sur plusieurs piliers :
- La gestion des expositions et des vernissages : sélection des créateurs, accrochage des œuvres, organisation d’événements.
- Le marketing : création d’une identité visuelle forte, communication sur les réseaux sociaux et auprès des médias.
- La recherche de financements et de sponsors : partenariats avec des mécènes, institutions culturelles ou marques.
- La vente d’œuvres d’art et d’objets artistiques : peintures, sculptures, photographies, éditions limitées.
- L’achat-revente d’œuvres : un modèle économique basé sur la spéculation et la valorisation des auteurs.
- L’organisation d’expositions temporaires : attirer un public régulier en renouvelant les collections.
- La location d’œuvres d’art : une solution prisée par les entreprises et hôtels pour décorer leurs locaux.
- Le travail avec les associations d’artistes : soutien à la jeune création, collaborations avec des collectifs.
- La vente en ligne et le e-commerce : une galerie digitale peut compléter ou remplacer un espace physique.
Pour assurer la rentabilité de votre galerie, n’hésitez pas à diversifier les sources de revenus. Vous pouvez parfaitement cumuler une activité d’achat-revente avec la location des œuvres.
Faut-il un diplôme pour gérer une galerie d’art ?
Si vous souhaitez devenir exploitant d’une galerie d’art et exposer des œuvres d’art destinées à la vente, vous n’avez besoin d’aucun diplôme d’État. En effet, le business de l’art n’est pour l’instant pas réglementé en termes de diplômes.
Même si aucune qualification professionnelle n’est requise pour se lancer, les connaissances du marché de l’art et de son commerce sont fortement recommandées. Par ailleurs, la maîtrise d’une langue étrangère est un sérieux atout, car elle permet de collaborer avec des artistes ou acheteurs étrangers. L’anglais étant la langue des affaires, il est primordial pour votre future activité de comprendre et d’échanger avec vos clients dans cette langue.
Si vous souhaitez vous spécialiser ou acquérir davantage de compétences en histoire de l’art, vous avez la possibilité de suivre une formation. Formations individuelles ou collectives, elles permettent de mieux appréhender le métier de galeriste d’art. Sous forme de stage d’une journée ou d’un diplôme « bachelor négociateur en marché de l’art », vous pourrez vous familiariser avec le métier avant d’ouvrir votre galerie d’art.
Quel statut juridique privilégier pour ouvrir une galerie d’art ?
Pour devenir entrepreneur dans le monde de l’art et établir votre galerie, vous aurez le choix parmi différents statuts juridiques. Vous pourrez opter pour une entreprise individuelle dont le patrimoine n’est désormais plus confondu avec votre patrimoine personnel. Si le régime de la micro-entreprise (ou auto-entreprise) présente des avantages fiscaux, le prix de vente des œuvres d’art devrait vite devenir problématique. La gestion d’une activité dans le commerce de l’art est une charge lourde et le plafond maximal du chiffre d’affaires annuel de 188 700 € HT devrait vite être atteint en tant qu’auto-entrepreneur. Il est capital de vous faire conseiller par des professionnels avant de choisir votre statut juridique.
Mieux vaut opter pour un statut de société commerciale type SARL (société à responsabilité limitée) ou bien SAS (société par actions simplifiée) si vous envisagez d’exercer votre activité de galeriste avec un ou des associés. Si vous choisissez de vous lancer seul, les statuts de SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle) ou d’EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) seront parfaitement adaptés à votre activité de galerie d’art.
Enfin, une troisième option est possible : la galerie d’art associative. La création d’une association loi 1901 peut être une option si votre projet a une vocation culturelle non lucrative. C’est-à-dire qu’elle n’est pas censée générer des bénéfices. Il est toutefois possible de rémunérer ses dirigeants, si ces derniers sont désignés dans les statuts. La rémunération ne doit pas excéder les 3/4 du SMIC, sauf si les ressources annuelles sont supérieures à 200 000 €. Dans ce cas, elle est proportionnée au travail fourni et ne peut pas dépasser 11 775 € bruts par mois.
Les étapes clés pour ouvrir une galerie d’art
L’ouverture d’une galerie d’art est un projet qui demande de la passion et une préparation minutieuse. Voici les étapes essentielles à suivre pour concrétiser votre projet avec succès.
S’informer sur les tendances actuelles dans le monde des galeries d’art
Avant de vous lancer, il est crucial de comprendre l’évolution du marché de l’art et des galeries. Aujourd’hui, le secteur est en pleine mutation : digitalisation, essor du street art, montée en puissance des NFT (Non-Fungible Tokens), et nouvelles habitudes d’achat des collectionneurs.
Les galeries traditionnelles doivent donc innover pour attirer un public plus large. Certaines organisent des événements immersifs ou proposent des expériences interactives pour séduire une clientèle plus jeune et connectée.
De même, les ventes en ligne explosent. Des plateformes comme Artsy, Saatchi Art ou Singulart permettent aux artistes et aux galeristes d’élargir leur audience à l’international. Les œuvres abordables gagnent également du terrain, avec un marché de l’art qui s’ouvre de plus en plus aux amateurs, à des prix accessibles.
N’hésitez pas à suivre les salons et les foires d’art contemporain, lisez les études de marché et observez ce que font les galeries influentes pour adapter votre projet aux attentes actuelles.
Se positionner sur un concept précis
Votre galerie doit avoir une identité forte pour se démarquer. Il ne suffit pas d’exposer des œuvres : il faut raconter une histoire et proposer une expérience unique. Identifiez quel type d’art vous souhaitez promouvoir. Il peut s’agir de peintures contemporaines, d’art urbain, de photographies, de sculptures, d’art numérique, etc.
Avoir un positionnement clair et précis vous aidera à construire une stratégie de communication claire et à attirer des artistes et acheteurs cohérents avec votre vision. Par exemple, si votre galerie se spécialise en street art, collaborez avec des graffeurs émergents et utilisez Instagram comme principal canal de communication.
Réaliser une étude de marché détaillée
Une fois votre concept bien défini, l’étude de marché est une étape incontournable pour vérifier la viabilité de votre projet.
- Analysez la concurrence : quelles sont les galeries présentes dans votre région ? Quels types d’œuvres vendent-elles ? Quels sont leurs prix ?
- Identifiez votre clientèle cible : qui sont vos acheteurs potentiels ? Où et comment achètent-ils ?
- Étudiez votre environnement proche : y a-t-il des événements culturels réguliers qui pourraient booster votre visibilité ?
Évaluer les coûts nécessaires pour ouvrir sa galerie d’art
Un projet bien budgété est un projet qui a plus de chances de réussir. Listez précisément les différents coûts à prévoir. Ils vous permettront notamment de quantifier vos besoins en trésorerie avant que votre galerie ne devienne rentable.
En moyenne, le budget initial pour ouvrir une galerie d’art en France varie entre 30 000 et 50 000 €. Les principales dépenses concernent :
- L’achat ou la location du local (si galerie physique).
- Les travaux de mise en conformité ERP et les frais de décoration.
- L’achat des œuvres d’art.
- Les frais administratifs, dont l’inscription à la Sécurité sociale des artistes-auteurs.
- Les dépenses courantes : le loyer, les assurances, les frais de communication, les frais liés aux expositions, la rémunération des exposants et des salariés le cas échéant.
Rédiger un business plan solide pour convaincre les investisseurs
Le business plan est la clé pour obtenir des financements et structurer votre projet. Il doit inclure :
- Un résumé qui présente le concept de votre galerie.
- Une étude de marché détaillée pour justifier la pertinence de votre projet.
- Un plan marketing et commercial expliquant comment vous comptez attirer des clients.
- Un prévisionnel financier détaillant vos coûts, votre chiffre d’affaires prévisionnel et votre stratégie de rentabilité.
Chercher des sources de financements et des subventions
À moins d’avoir un apport personnel conséquent, vous devrez sûrement mobiliser des aides ou emprunter pour financer l’ouverture de votre galerie.
Dans le domaine artistique, plusieurs organismes proposent des subventions et des aides financières :
- Le Centre national des arts plastiques (CNAP) met en place des dispositifs destinés à soutenir les artistes et professionnels de l’art contemporain, dont le « Soutien aux galeries d’art ».
- La direction régionale des affaires culturelles (DRAC) peut aussi attribuer des aides dans les domaines de la création contemporaine.
- L’ADAGP soutient également la création artistique à travers des aides directes aux créateurs, des soutiens aux structures ou encore des formations.
Outre ces aides spécifiques, vous pouvez aussi mobiliser d’autres financements :
- Le prêt bancaire, à condition de disposer d’un apport personnel de 20 à 30 % du montant emprunté.
- Le crowdfunding : des plateformes comme Ulule ou KissKissBankBank sont parfaites pour rassembler des fonds et tester l’intérêt du public.
- Les business angels : contactez des investisseurs privés, spécialisés dans l’art et la culture.
Enfin, il existe une alternative intéressante : le leasing d’œuvres d’art, qui permet de financer des acquisitions via des loyers déductibles du résultat imposable.
Trouver des artistes et des œuvres à exposer
Même si en tant qu’artiste, vous exposez vos propres œuvres dans votre galerie, vous devrez partir en quête d’autres confrères à exposer. Voici quelques conseils pour trouver les perles rares :
- Concentrez vos recherches sur des personnes en phase avec votre registre artistique.
- Cherchez des créateurs émergents via les écoles d’art, Instagram, ou les résidences d’artistes.
- Travaillez avec des artistes confirmés pour asseoir votre crédibilité et gagner en notoriété.
- Proposez des collaborations originales et variées (expositions temporaires, performances en direct, œuvres interactives) pour augmenter votre visibilité.
Choisir le bon emplacement pour ouvrir sa galerie d’art
Le lieu adéquat sera celui capable de mettre en valeur les œuvres. Un local adapté à votre activité sera lumineux et calme. Le bail commercial (si locataire) sera également un point important dans le cadre de l’ouverture de votre galerie d’art. Dans ce domaine, il existe des règles à respecter. Mais que vous soyez propriétaire ou locataire du local, celui-ci devra être conforme aux normes de sécurité ERP qui concernent l’accueil du public et l’aménagement intérieur. Vous devrez également obtenir l’autorisation administrative d’exercer une activité commerciale dans le local sélectionné.
L’ouverture d’une galerie d’art physique n’est plus la seule option. Les galeries d’art en ligne ont le vent en poupe et elles sont bien plus économiques. Elles permettent de réduire les coûts liés au loyer, aux charges et à l’aménagement du local. De plus, elles offrent une visibilité bien plus large, en attirant des acheteurs du monde entier notamment.
Déclarer la création de sa galerie d’art
La déclaration de votre galerie d’art est une étape incontournable pour officialiser son existence légale. Selon le statut juridique choisi, les formalités varient. Voici les principales démarches à effectuer :
- Immatriculation d’une entreprise individuelle : l’enregistrement se fait via le guichet unique de l’INPI qui centralise les formalités d’entreprises.
- Création d’une société (SARL, SAS, etc.) : rédigez ses statuts, déposez son capital social à la banque, publiez un avis de constitution dans un journal d’annonces légales, puis immatriculez votre structure sur le site du guichet unique.
- Déclaration d’association : déclarez l’association auprès de la préfecture et publiez une annonce au Journal officiel des associations et fondations d’entreprise (JOAFE).
En tant qu’entrepreneur artiste, diffuseur et commerçant d’art, vous bénéficiez d’un régime social spécifique. Vous serez en effet affilié à la Sécurité sociale des artistes-auteurs dès votre déclaration d’activité ou dès qu’un tiers vous versera des droits d’auteur. Pour info, cet organisme résulte de la fusion entre la Maison des artistes et l’Agessa (Association agréée pour la gestion de la sécurité sociale des auteurs).
Souscrire les assurances obligatoires et recommandées
La protection de votre galerie d’art passe par la souscription de diverses assurances adaptées à votre activité. Voici les principales garanties à envisager :
- L’assurance responsabilité civile professionnelle (RC Pro) : indispensable, elle couvre les dommages causés à des tiers (clients, fournisseurs, visiteurs) dans le cadre de votre activité.
- L’assurance multirisque professionnelle : elle protège votre local et son contenu (œuvres d’art, mobilier, matériel) contre les sinistres comme l’incendie, le dégât des eaux, le vol ou le vandalisme.
- L’assurance des œuvres d’art : spécifique aux galeries, cette assurance protège les œuvres en exposition ou en transit contre les dommages, la détérioration et la perte.
- L’assurance perte d’exploitation : en cas de sinistre empêchant l’exploitation de votre galerie (incendie, inondation), cette assurance compense la perte de revenus.
- L’assurance transport d’œuvres d’art : si vous expédiez ou recevez des œuvres, cette assurance est essentielle pour couvrir les risques liés au transport.
Les obligations pour ouvrir une galerie d’art
L’entrepreneur galeriste d’art doit respecter plusieurs obligations pour exercer son métier. Il devra notamment :
- Assurer la sécurité et l’accueil des personnes dans son établissement. Pour cela, il devra mettre en place un système de sécurité, en installant par exemple des alarmes. Il devra également veiller à ce que ses clients soient bien accueillis et qu’ils aient une expérience positive lors de leur passage dans son établissement.
- Être en mesure de fournir des documents administratifs, tels qu’une attestation de vigilance ou une carte professionnelle.
- Être en mesure d’exercer l’activité dans le respect de la réglementation et des règles déontologiques. Il devra être attentif à ne pas vendre des produits illicites ou volés. Il devra également se conformer aux lois relatives à l’interdiction du travail dissimulé, à la vente forcée ou aux pratiques commerciales trompeuses.
- Le galeriste devra établir des factures et respecter les règles relatives aux mentions obligatoires. La galerie devra être en mesure de présenter une comptabilité annuelle.
- Le galeriste d’art devra effectuer les déclarations et s’acquitter de cotisations sociales.
- S’il expose des matériaux ou des métaux précieux comme l’or, il devra se rapprocher de la Direction générale des douanes pour s’assurer de la législation spécifique.
Attirer du public dans sa galerie d’art : nos conseils marketing
Une galerie d’art ne peut prospérer sans visiteurs et acheteurs potentiels. Voici nos conseils pour faire rayonner votre galerie et en faire un lieu incontournable du marché de l’art.
1/ Donnez à votre galerie une identité visuelle forte
L’identité visuelle est la première impression que les visiteurs auront de votre galerie. Elle doit refléter votre univers artistique et donner envie de franchir la porte. Choisissez un nom marquant, en accord avec votre positionnement, et soignez votre charte graphique. Logo, couleurs, typographie doivent être cohérents avec l’image de votre galerie. Si par exemple vous lancez une galerie spécialisée dans l’art urbain, adoptez un logo inspiré du graffiti.
2/ Mobilisez tous vos canaux digitaux pour capter une audience large
Aujourd’hui, les réseaux sociaux tels qu’Instagram, Facebook, TikTok et Pinterest sont des outils incontournables pour promouvoir une galerie d’art. Postez régulièrement sur vos réseaux pour attirer à la fois des visiteurs et des artistes et créer une communauté engagée.
Créez un site web attrayant et utilisez le marketing de contenu pour générer du trafic qualifié, convertir et fidéliser votre public cible. Publiez régulièrement du contenu et partagez vos articles de blog sur vos médias sociaux pour développer votre communauté.
3/ Maximisez votre visibilité avec des collaborations
Les collaborations permettent d’élargir votre audience et peuvent donner un coup de projecteur à votre galerie.
- Invitez des blogueurs et influenceurs culturels à vos vernissages pour qu’ils partagent leur expérience avec leur communauté.
- Rédigez des communiqués de presse pour annoncer vos événements aux magazines et sites spécialisés.
- Collaborez avec des partenaires locaux : boutiques, restaurants ou hôtels peuvent exposer certaines œuvres et parler de votre galerie.
- Travaillez avec des institutions culturelles : musées, fondations et centres d’art peuvent recommander votre galerie à leurs visiteurs.
- Participez à des foires et salons d’art : Art Paris, Affordable Art Fair ou encore ST-ART sont d’excellentes opportunités pour gagner en visibilité.
4/ Proposez des visites privées et des offres exclusives
Pour fidéliser vos visiteurs et transformer l’intérêt en ventes, il faut leur offrir une expérience unique. N’hésitez pas à organiser des visites privées sur rendez-vous pour présenter les œuvres à des collectionneurs potentiels. Vous pouvez aussi offrir des avantages aux visiteurs réguliers (réductions, accès anticipé aux nouvelles collections, cadeaux exclusifs).
Le projet de création d’une galerie d’art comporte de nombreuses étapes. N’hésitez pas à contacter nos experts-comptables pour obtenir tous les conseils nécessaires et préparer sereinement la gestion de votre entreprise. Même si le monde de l’art est un terrain de jeu merveilleux, devenir entrepreneur dans l’art ne s’improvise pas !
Obtenir un devis gratuit et sans engagement !
Le budget pour ouvrir une galerie d’art varie en fonction de plusieurs critères : l’emplacement, la taille du local, le type d’œuvres exposées et de projet, les aménagements nécessaires et les coûts marketing. Comptez entre 30 000 et 50 000 € pour une petite galerie en location, entre 50 000 et 80 000 € pour une galerie en franchise et plus de 150 000 € pour un espace d’exposition haut de gamme.
Aucun diplôme n’est obligatoire pour ouvrir une galerie d’art, mais des connaissances en histoire de l’art, en gestion et en marketing sont essentielles pour réussir. Plusieurs formations existent néanmoins : des études en histoire de l’art, une formation en gestion culturelle ou des séminaires sur la gestion d’une galerie, le marketing de l’art ou la législation du marché de l’art.
La principale source de revenus d’une galerie d’art provient de la vente d’œuvres, mais il existe d’autres options pour diversifier les bénéfices. Par exemple : la commission sur les ventes d’œuvres, la location d’œuvres, l’organisation d’événement, ou encore la vente de produits dérivés.