Les 5 éléments à connaître pour devenir journaliste freelance
Un journaliste ne travaille pas forcément pour une seule rédaction. En effet, il peut être amené à collaborer avec plusieurs médias grâce au statut de freelance. Vous êtes intéressé par cette profession et souhaitez en savoir davantage sur le statut d’indépendant ? Keobiz vous présente les 5 éléments à connaître avant de vous lancer sur cette voie.
Le métier de journaliste freelance diffère du journalisme classique, car il offre une plus grande autonomie et indépendance. Le journaliste peut, en effet, collaborer avec plusieurs médias.
Le journaliste indépendant doit être capable d’assurer la gestion de son entreprise. Il doit également jouir d’une capacité d’adaptation, d’autonomie et de gestion du temps pour réaliser ses productions dans les délais impartis.
Un journaliste indépendant est un pigiste, néanmoins la micro-entreprise, l’entreprise individuelle, l’EURL et la SASU peuvent permettre d’exercer en freelance.
Pour trouver des contrats, le journaliste indépendant doit disposer d’un réseau et prospecter régulièrement auprès des différents médias.
Quelles sont les missions du journaliste indépendant ?
Par définition, le journaliste freelance n’est pas salarié auprès d’un unique organe de presse. Il peut ainsi proposer ses services à plusieurs médias, ce qui lui offre une véritable flexibilité et indépendance.
Polyvalent, il est amené à traiter une grande diversité de sujets pour différents supports (presse écrite, radio ou télé) en réalisant un contenu précis à la demande de la rédaction ou en vendant un article qu’il a déjà réalisé au préalable. En tant que freelance, il n’est pas soumis à des horaires fixes, il travaille donc en parfaite autonomie.
Quelle formation pour être journaliste indépendant ?
S’il est tout à fait possible de devenir journaliste sans avoir fait ses études dans ce domaine, il est toutefois recommandé d’avoir suivi une formation dédiée à ce métier. Pour faire votre choix, vous pouvez vous tourner vers l’une des 14 écoles reconnues par la Commission paritaire nationale de l’emploi des journalistes (CPNEJ) dont les plus connues sont l’IEP de Paris et l’ESJ de Lille.
Toutes ces voies vous permettent de découvrir les différentes facettes de cette profession afin de vous spécialiser dans un type de média précis. Vous aurez également la possibilité d’acquérir de l’expérience dans une spécialité bien précise comme le journalisme politique, scientifique, culturel ou sportif, par exemple. Toutes ces connaissances renforceront votre crédibilité en tant que journaliste freelance.
En effet, en tant qu’indépendant, il est attendu de vous que vous soyez en mesure de réaliser l’intégralité de votre production. Recherche d’informations, interviews, rédaction d’un article en lui donnant un angle ou encore la réalisation d’un montage audiovisuel sont autant d’étapes que vous devez maîtriser.
Quelles sont les compétences requises pour devenir journaliste indépendant ?
Au-delà des nombreux prérequis qui doivent être acquis dans le cadre d’une formation, le journaliste indépendant doit également maîtriser d’autres compétences spécifiques à un environnement freelance, à commencer par la gestion de son entreprise.
En plus de posséder son propre matériel, le journaliste indépendant doit également être autonome, polyvalent, faire preuve de créativité et d’adaptabilité :
- Bonne gestion du temps pour respecter la date de rendu de ses productions.
- S’adapter à la charte éditoriale des différents médias dans ses textes.
- Constituer un réseau pour trouver des rédactions avec lesquelles travailler et maîtriser la relation client.
- Maîtriser les outils journalistiques et numériques à l’exemple des logiciels de montage pour un journaliste audiovisuel.
- Avoir une réelle éthique journalistique.
Au même titre que le journaliste indépendant, un community manager peut être freelance. Le statut d’entrepreneur lui apporte une certaine flexibilité quotidienne dans sa profession grâce à la réalisation de prestations variées pour plusieurs clients.
Quel statut juridique choisir pour être journaliste indépendant ?
En France, les pigistes bénéficient du statut de salarié grâce à la convention collective nationale de travail des journalistes (CCNTJ). En CDD ou en CDI, ils bénéficient ainsi des cotisations sociales ou des congés payés, mais également de la carte de presse. Il est à noter qu’il peut collaborer avec plusieurs médias.
Un journaliste peut également choisir de devenir freelance. Pour cela, il doit posséder sa propre entreprise. Celle-ci peut-être une micro-entreprise, une entreprise individuelle, une EURL ou une SASU, par exemple. En tant qu’indépendant, il déclare son activité auprès de l’Urssaf et s’acquitte de ses cotisations sociales. Il est à noter que le statut de journaliste freelance n’est pas reconnu comme journaliste professionnel, contrairement au statut de pigiste.
De nombreux domaines professionnels sont accessibles avec le statut juridique d’auto-entrepreneur. Il s’adapte ainsi à la profession de coach sportif ou encore de micro-entrepreneur multiservices. Pour réaliser ce type de prestations, un homme toutes mains ne doit pas être titulaire d’un diplôme précis pour exercer son métier.
La micro-entreprise
Le journalisme est une activité de prestations de service, si bien qu’il est compatible avec la création d’une micro-entreprise. Cette forme juridique se distingue par sa simplicité de la gestion administrative. Il est à noter que le plafond de votre chiffre d’affaires annuel est de 77 700 €.
L’entreprise individuelle
Comme la micro-entreprise, l’entreprise individuelle (EI) présente l’avantage d’être créée facilement et ne nécessite pas de capital social de départ. Cette forme juridique n’est pas soumise à un seuil de chiffre d’affaires.
L’EURL et la SASU
Si vous souhaitez créer une société, vous pouvez vous tourner vers une EURL. En tant qu’associé unique, toutes les décisions relatives à la structure de votre société vous reviennent. Vous devez également désigner une personne assurant la gérance de votre société. Si vous ne souhaitez pas vous tourner vers une tierce personne, vous pouvez vous désigner vous-même pour assurer le rôle d’associé et de dirigeant.
La SASU requiert les mêmes formalités que l’EURL, à la différence que vous devez désigner un président pour votre société.
Comment trouver du travail en tant que journaliste indépendant ?
De nombreuses plateformes permettent aux journalistes freelance de trouver des contrats à l’exemple de Patreon, Textbroker ou Upwork. Vous pouvez postuler aux projets qui correspondent à vos attentes et à vos compétences. Si vous souhaitez collaborer avec un média précis, vous pouvez lui envoyer le pitch d’un sujet que vous voudriez traiter.
Afin de vous constituer un réseau, il est fortement recommandé d’avoir un portfolio en ligne pour présenter votre travail. Assurer une présence sur les réseaux sociaux est également idéal pour gagner en visibilité auprès des organes de presse avec qui vous pourriez travailler.
Pour travailler dans le bâtiment en tant qu’auto-entrepreneur, une simple déclaration suffit pour doter une entreprise d’un statut juridique. Attention toutefois, pour être autorisé à réaliser des prestations dans le BTP, des qualifications sont requises. Bien souvent, l’entrepreneur doit posséder un diplôme en lien direct avec la profession convoitée. C’est notamment le cas d’une formation dans le domaine du bois pour ouvrir son entreprise de menuiserie ou d’un diplôme dans le bâtiment pour créer une entreprise de maçonnerie, par exemple.
Quel est le salaire d’un journaliste indépendant ?
En tant que freelance, vous fixez les tarifs de votre rémunération. Ceux-ci peuvent donc varier en fonction du type de média et l’organe de presse avec lequel vous travaillez. Le montant peut donc différer selon que vous collaborez avec la presse quotidienne régionale ou un média national. En moyenne, un journaliste freelance débutant est payé entre 60 et 150 € par article. Cette somme est susceptible de connaître une évolution au fil de vos réalisations.
Pour obtenir une carte de presse, le journaliste doit avoir travaillé pendant au moins trois mois consécutifs pour une entreprise de presse ou un média et tirer la moitié de ses revenus de cette activité.
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Le journaliste indépendant est rémunéré pour chaque article qu’il réalise auprès d’un organe de presse. Un journaliste débutant est payé en moyenne entre 60 et 150 euros par article. Il ne doit toutefois pas être confondu avec le pigiste qui est intégré au salariat du monde du journalisme. Ce dernier est payé à la pige, c’est-à-dire, à la tâche.
Un journaliste peut être salarié d’un média unique. S’il souhaite travailler avec plusieurs journaux, il peut également être pigiste (il percevra alors des salaires) ou journaliste indépendant afin de jouir d’une plus grande flexibilité et liberté de travail. En fonction de ses aspirations, il peut créer une micro-entreprise, une entreprise individuelle, une EURL ou une SASU.
Pour devenir pigiste, vous devez constituer un portfolio solide avant d’identifier la rédaction pour laquelle vous souhaiteriez travailler. Envoyez-lui ensuite des pitchs qui vous permettront de vous démarquer avec des propositions de sujets pertinentes. Vous obtiendrez ensuite le statut de salarié en CDD ou en CDI et serez amené à collaborer avec votre organe de presse employeur.
Avoir suivi une formation de journaliste permet de renforcer votre crédibilité auprès des médias avec lesquels vous souhaitez collaborer. Contrairement au journaliste salarié, vous devez posséder votre propre matériel. Vous devez également être en mesure de réaliser l’intégralité de votre projet journalistique, si bien que vous devez faire preuve d’une grande polyvalence.