Notre guide pour devenir ramoneur en 2025
Vous envisagez de devenir ramoneur à votre compte ? Avant de vous lancer, il convient de connaître plusieurs points de vigilance, tant sur les formations à suivre que sur le type d’entreprise choisir. Pour vous aider à y voir plus clair, Keobiz vous propose un guide pour tout connaître du métier de ramoneur.
Le métier de ramoneur concentre de nombreuses tâches relatives à l’entretien, le nettoyage et le contrôle de conduits de fumée et de systèmes de chauffage.
Cette profession est accessible aux personnes ayant obtenu un diplôme dans le domaine ou ayant acquis une expérience minimale de trois ans.
Le ramoneur indépendant peut choisir de créer une micro-entreprise, une société seul (EURL, SASU) ou avec des associés (SARL, SAS).
Le ramoneur est soumis à plusieurs obligations pour exercer son activité, comme la réalisation de devis ou la remise d’une attestation de ramonage, par exemple.
Quelles sont les différentes missions d’un ramoneur ?
Le ramoneur est un professionnel du bâtiment spécialisé dans l’entretien, le nettoyage, mais également le contrôle des différents conduits de fumée et des systèmes de chauffage. Il veille ainsi à prévenir tout risque d’intoxication au monoxyde de carbone et d’incendie pouvant survenir dans une cheminée ou une chaudière encrassée. Autrement dit, le travail de ramoneur ne se limite pas à un seul type de prestation, puisqu’il peut effectuer :
- L’entretien des cheminées, des poêles à bois ou encore des installations au fuel, au gaz ou au mazout.
- Le nettoyage des chaudières, des incinérateurs, des fourneaux, des âtres, des gaines de ventilation ou des dispositifs d’évacuation de la fumée.
- Des diagnostics pour s’assurer du fonctionnement des différents équipements et du respect de la réglementation en vigueur.
Contrairement aux métiers du secteur du bâtiment, la profession d’homme toute main ne nécessite pas de diplôme spécifique. Le futur entrepreneur doit simplement créer son entreprise auprès du centre des formalités des entreprises (CFE) compétent : la chambre des métiers et de l’artisanat.
Qui peut exercer le métier de ramoneur ?
Pour devenir ramoneur, il est obligatoire de posséder un diplôme spécialisé ou d’avoir une certaine expérience professionnelle dans ce secteur. Cela vous assure ainsi de posséder un certain nombre de compétences techniques nécessaires pour garantir votre sécurité et celle du client. Plusieurs catégories de formations vous permettent d’obtenir les diplômes requis auprès de nombreux centres, tels que l’Agecic :
- Un CAP ou un BEP en maçonnerie, plâtrerie ou en maintenance.
- Un brevet technique de ramoneur (BTM).
- Un certificat technique des métiers (CMT) de ramoneurs-fumistes auprès de la chambre des métiers.
- Un titre de ramoneur-fumiste auprès du Centre d’études et de formation pour le génie climatique et l’équipement technique du bâtiment (COSTIC).
Avoir de l’expérience ou avoir suivi des formations diplômantes garantit la compétence des ramoneurs durant leurs interventions, quels que soient les bâtiments et les installations. Il est à noter que le métier de ramoneur nécessite d’être en bonne condition physique. Compte tenu des différentes missions en hauteur, il ne faut pas avoir le vertige pour effectuer ce type d’emploi.
Le dispositif VAE (validation des acquis d’expérience) proposé par le Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) permet de valider votre expérience professionnelle après un an d’exercice dans le domaine du ramonage. La chambre des métiers et de l’artisanat peut également vous accorder le titre de maître-ramoneur après trois années d’activité.
Comment devenir ramoneur à son compte ?
S’il est possible de devenir ramoneur salarié, vous pouvez également créer votre propre entreprise de ramonage. En effet, si être à votre compte ne vous apporte pas la même stabilité financière que le monde salarial, cela vous permet toutefois de jouir d’une plus grande liberté et autonomie.
Plusieurs statuts juridiques peuvent convenir pour devenir entrepreneur indépendant. Le choix de la forme repose avant tout sur vos besoins, des potentiels financements ainsi que des perspectives de développement de votre activité.
Le salaire annuel d’un ramoneur salarié peut osciller entre 30 000 et 40 000 euros bruts. En revanche, un entrepreneur peut gagner jusqu’à 5 500 € bruts mensuels. Il est toutefois à noter que la rémunération dépend avant tout de l’expérience, du niveau de qualification et du développement de son activité.
Devenir ramoneur avec une micro-entreprise
La micro-entreprise se distingue des autres formes juridiques grâce à la simplification de ses démarches de création et de gestion. En effet, vous devez effectuer la déclaration de votre chiffre d’affaires une fois par mois ou par trimestre. Vos cotisations sociales seront calculées en fonction de vos recettes, si bien que vous ne devrez rien payer si vous ne réalisez pas d’intervention facturée.
Attention toutefois, le statut de micro-entrepreneur est limité au seuil d’un chiffre d’affaires maximum de 77 700 €. Il ne vous permet pas non plus de déduire vos charges de vos recettes. Contrairement aux sociétés, votre patrimoine personnel n’est pas protégé en cas de dettes à rembourser auprès des créanciers.
Si vous ne souhaitez pas être limité à ce chiffre d’affaires, vous pouvez créer une entreprise individuelle. Vous serez toutefois tenus par davantage d’obligations comptables et administratives.
Devenir ramoneur avec une société
Plutôt que de vous tourner vers une entreprise, vous pouvez créer une société. Si vous envisagez de travailler seul, vous pouvez opter pour une EURL ou une SASU. En revanche, si vous comptez vous associer à d’autres personnes, la SARL ou la SAS seront plus adaptées.
La société permet de protéger votre patrimoine personnel et de déduire vos charges de vos recettes. En revanche, la création et la gestion administrative et comptable sont plus contraignantes.
Pour faciliter la réalisation de vos démarches de création et de gestion de votre société, vous pouvez faire appel aux experts-comptables de Keobiz. En plus de vous aiguiller pour prendre les meilleures décisions pour votre entreprise, ils veilleront à la bonne tenue comptable de votre activité pour que vous puissiez vous concentrer pleinement sur votre cœur de métier.
Quelles sont les obligations à respecter pour un ramoneur ?
Afin de garantir la sécurité de tous, le ramoneur doit respecter plusieurs obligations. Il doit ainsi souscrire une assurance responsabilité civile pour couvrir les dommages matériels ou corporels causés à un tiers. L’entrepreneur doit également posséder une garantie décennale, obligatoire pour l’ensemble des travaux de construction. Elle couvre l’ensemble des dommages pendant 10 ans.
Le ramoneur a également une obligation de transparence à l’égard de ses clients. Il doit ainsi afficher clairement ses tarifs horaires et forfaitaires, les modalités de décompte des heures travaillées ainsi que les frais de déplacement.
L’entrepreneur doit aussi établir un devis gratuit avant toute intervention, lorsque le montant de la prestation est supérieur à 150 €. Celui-ci doit être signé par les deux parties. Une fois la prestation terminée, le ramoneur remet une facture à ses clients récapitulant l’ensemble des actions réalisées ainsi que la somme due.
L’entrepreneur doit également remettre une attestation de ramonage à ses clients. Pour rappel, il est obligatoire d’effectuer l’entretien d’une cheminée au moins une fois par an, idéalement avant et/ou après la période de chauffe.
Obtenir un devis gratuit et sans engagement !
Il est obligatoire d’avoir une expérience professionnelle dans le secteur ou posséder un diplôme spécialisé pour exercer ce métier. Pour l’obtenir, plusieurs formations sont possibles :
- BEP, CAP en maçonnerie, plâtrerie ou en maintenance.
- Un CMT de ramoneur.
- Un BTM de ramoneur.
- Un titre de ramoneur auprès du COSTIC.
Un ramoneur salarié peut gagner entre 30 000 et 40 000 euros bruts par an. De son côté, un entrepreneur peut gagner jusqu’à 5 500 euros bruts mensuels. Ces chiffres dépendent toutefois de l’expérience, du lieu d’exercice ou des différentes qualifications du professionnel.
Si vous n’avez pas de diplôme dans le domaine du ramonage, mais que vous avez une expérience professionnelle de plus d’un an dans ce milieu, vous pouvez obtenir le droit d’exercer grâce au dispositif VAE. Passé trois ans, le titre de maître-ramoneur peut vous être décerné par la chambre des métiers et de l’artisanat. Vous deviendrez alors ramoneur agréé.