Lancez-vous dès aujourd’hui : la création de votre entreprise est offerte ! Je me lance 🚀
Accueil > Le Mag > Exercer un métier > Devenir traducteur en freelance : les étapes !

Devenir traducteur en freelance : les étapes !

Le métier de traducteur ou de traductrice freelance attire de nombreux entrepreneurs en quête d’indépendance. La profession couvre de nombreux domaines : commerce international, droit, édition, finance, etc., et malgré l’IA et les traductions automatiques, le secteur reste dynamique. Bien sûr, pour réussir en tant que traducteur indépendant, une parfaite maîtrise de sa langue maternelle et des langues étrangères est essentielle. De nombreux traducteurs indépendants passent par des écoles spécialisées, comme l’ISIT. D’autres exercent sans diplômes, mais possèdent de solides compétences linguistiques. Se déclarer comme entrepreneur implique aussi de choisir un cadre légal : entreprise individuelle, EURL ou autre. Ce choix a un impact sur la gestion des cotisations sociales, la fiscalité et la relation client. Par ailleurs, l’utilisation de logiciels professionnels est indispensable pour offrir des prestations de qualité. Si vous envisagez de devenir traducteur freelance, Keobiz vous accompagne dans toutes vos démarches, de la formation au choix du statut juridique, en passant par la recherche de missions.

En résumé :
  • Le secteur de la traduction est varié et les opportunités sont nombreuses, surtout pour les traducteurs indépendants spécialisés.

  • Si vous pouvez exercer en tant que traducteur indépendant sans diplôme, il est toutefois préférable de suivre une formation.

  • Plusieurs choix de statuts juridiques sont possibles pour devenir traducteur freelance : EURL, entreprise individuelle, micro-entreprise, etc.

  • Avant de vous lancer dans la traduction professionnelle, des démarches et étapes sont essentielles.

  • Enfin, pour trouver vos premiers clients, suivez nos conseils !

En quoi consiste la profession de traducteur ?

Un traducteur professionnel est un expert linguistique chargé de traduire des textes d’une langue à une autre en respectant le sens et le style. Son travail requiert une compréhension fine des cultures et des contextes, et va au-delà d’une simple traduction automatique réalisée par l’IA (intelligence artificielle).

La traduction professionnelle est un domaine d’activité très diversifié et, selon sa spécialisation, les missions d’un traducteur professionnel peuvent être nombreuses :

  • Traducteur technique (médical ou industriel par exemple) : manuels, brevets, documents médicaux, etc.
  • Traducteur juridique : contrats, actes notariés, décisions de justice, etc.
  • Traducteur financier : rapports annuels, documents comptables, etc.
  • Traducteur marketing : slogans, sites web, publicités, fiches produits, etc.
  • Traducteur littéraire ou audiovisuel : romans, essais, bandes dessinées, bandes originales de films, doublages, etc.

La plupart des traducteurs et traductrices sont indépendants (80 %) et travaillent pour des agences spécialisées. Les professionnels salariés sont quant à eux employés par de grandes entreprises, des cabinets de conseil, ou encore des institutions publiques.

Enfin, les secteurs où la demande est importante sont : le tourisme, le développement de logiciels, le recrutement (traduction d’offres d’emploi), la diplomatie (communication entre entreprises et gouvernements généralement) et le journalisme international.

Les diplômes et formations nécessaires pour devenir traducteur freelance

Pour exercer, aucun diplôme en traduction n’est pas obligatoire. La profession n’étant pas réglementée, vos compétences linguistiques peuvent suffire pour vous lancer.

Une formation reste toutefois recommandée, surtout si vous souhaitez travailler dans la traduction de textes techniques. Par exemple, la traduction juridique requiert des connaissances en droit. Il existe de nombreuses écoles et formations spécialisées dans la traduction, par exemple :

  • ISIT (Institut de management et de communication interculturels).
  • ESIT (École supérieure d’interprètes et de traducteurs).
  • Master en traduction et interprétation dans les universités françaises (Sorbonne, université de Lille, etc.).
  • Certifications spécialisées (par exemple DU Traduction et rédaction juridique, DESS Traduction audiovisuelle).

Se lancer en tant que traducteur indépendant : les avantages et les inconvénients

Devenir traducteur freelance séduit de plus en plus de professionnels grâce à la flexibilité et aux opportunités qu’offre ce statut. Mais, avant de vous lancer, il est essentiel d’évaluer les avantages et les inconvénients du travail en indépendant.

Les avantages du métier de traducteur indépendant

L’indépendance présente de nombreux atouts, à commencer par la liberté.

  • Travailler en freelance signifie être maître de son emploi du temps. C’est vous qui choisissez vos horaires de travail, vos clients et vos projets.
  • Vous fixez vos propres tarifs, contrairement au salariat où les salaires sont plafonnés.
  • Vous bénéficiez d’opportunités internationales, avec des clients qui peuvent provenir du monde entier.
  • Vous exercez où vous le voulez : chez vous, en coworking ou sur une plage paradisiaque.
  • Vous pouvez varier les missions et les domaines d’expertise : traduction technique, juridique, littéraire, audiovisuelle, etc. La routine n’existe pas !

Les inconvénients de l’entrepreneur freelance

Malgré ses avantages, le statut de traducteur indépendant comporte aussi des défis. Contrairement à un salarié en CDI, votre salaire n’est pas fixe. Vos revenus dépendent :

  • Du nombre de missions obtenues.
  • De la régularité des commandes.
  • Des délais de paiement des clients.

Vous devez non seulement anticiper les périodes creuses, mais aussi bien gérer votre budget.

L’entrepreneuriat implique également une charge administrative (facturation et devis, déclarations fiscales et comptables, suivi des paiements et relance clients). De plus, le traducteur freelance ne bénéficie pas d’indemnités chômage ni d’une mutuelle d’entreprise. Il doit financer lui-même sa couverture santé et sa retraite.

Enfin, travailler en tant qu’indépendant demande de la rigueur. Il faut éviter la procrastination, organiser son planning efficacement, et parvenir à trouver un bon équilibre entre vie pro et vie perso, surtout si vous exercez à domicile.

Quel statut juridique choisir pour devenir traducteur freelance ?

Pour vous lancer dans une activité de traducteur freelance en toute légalité, vous devez créer une structure juridique. Pour cela, plusieurs choix de statut juridique sont possibles.

Le régime de la micro-entreprise

Le régime de la micro-entreprise (anciennement auto-entreprise) est le plus simple et rapide pour débuter. Il convient particulièrement aux freelances qui veulent tester leur activité sans prendre de risques financiers. Ses formalités de création d’entreprise sont simplifiées, les cotisations sociales du statut sont réduites (24,6 % du chiffre d’affaires en prestation de services BNC et 26,1% à partir du 01/01/2026), et les obligations comptables se résument à la tenue d’un livre des recettes.

Cette forme juridique présente toutefois quelques inconvénients. Le plafond de chiffre d’affaires est fixé à 77 700 € par an, sa protection sociale est très limitée (pas d’assurance chômage ni de maladie professionnelle), et vous ne pouvez pas déduire vos charges (logiciels, matériel, formations, etc.) si vous n’êtes pas assujetti à la TVA.

La création d’une entreprise individuelle

L’entreprise individuelle (EI) est une alternative à la micro-entreprise, avec plus de flexibilité fiscale et comptable. Elle permet notamment de déduire ses charges professionnelles et n’est pas soumise à un plafond de chiffre d’affaires.

Par contre, sa gestion administrative est plus conséquente que la micro-entreprise, et ses charges sociales sont plus élevées (45 % du bénéfice net).

La création d’une société (SASU, EURL)

La SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle) et l’EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) sont deux formes unipersonnelles qui correspondent parfaitement avec le statut d’indépendant puisqu’il n’y a qu’un seul associé.

Les deux entités permettent de protéger votre patrimoine personnel, mais les formalités de création et la gestion comptable sont plus complexes. Par ailleurs, en SASU, le statut du dirigeant est assimilé salarié et donc plus protecteur (les cotisations à payer sont semblables à celles d’un salarié). En EURL, vous bénéficiez du régime social des travailleurs non salariés (TNS), et les cotisations sont les mêmes qu’en entreprise individuelle.

Le portage salarial

Le portage salarial est une solution hybride entre salariat et entrepreneuriat. Le traducteur freelance travaille comme un indépendant, mais une entreprise de portage facture à sa place et lui verse un salaire. Il profite ainsi de la même protection sociale que les salariés, sans aucune gestion administrative. Par contre, le coût du service peut être élevé : l’entreprise de portage prélève entre 7 et 15 % du chiffre d’affaires, et l’entrepreneur reste bien sûr assujetti au paiement des cotisations Urssaf.

Les étapes essentielles pour bien commencer en tant que traducteur indépendant

Se lancer en tant que traducteur freelance ne se limite pas à maîtriser plusieurs langues, ni à choisir le bon statut juridique. Pour démarrer votre activité, plusieurs étapes sont à respecter.

Analyser sa clientèle cible et la concurrence potentielle

En France, on recense environ 20 000 traducteurs professionnels, dont une grande majorité exerce en indépendant. Si le marché de la traduction est en pleine croissance, certains secteurs sont plus favorables que d’autres, comme le commerce international et la traduction spécialisée (juridique, médicale, etc.).

Il peut être utile de réaliser une étude de marché pour identifier les secteurs en forte demande et ceux où la concurrence est moins dense, afin de déceler une niche porteuse. Étudiez également vos concurrents : leurs spécialités, leurs tarifs et les outils qu’ils utilisent, pour adapter votre offre et vous démarquer.

Se renseigner sur tous les aspects de l’entrepreneuriat : facturation, charges, TVA, etc.

Bien maîtriser la gestion d’entreprise est essentiel pour éviter les mauvaises surprises. Avant de vous lancer, renseignez-vous sur tous les aspects administratifs, fiscaux et juridiques liés à votre activité.

Par exemple, vos devis, factures et votre contrat de freelance doivent respecter certaines règles et inclure des mentions légales obligatoires pour être conformes. De même, chaque statut juridique implique des cotisations sociales différentes, et selon votre régime, vous pouvez être soumis à la TVA dès que votre chiffre d’affaires dépasse certains seuils. Une bonne compréhension de ces éléments vous aidera à structurer votre activité et à optimiser votre gestion financière.

Service Keobiz :

Quelle que soit votre ambition, devenir traducteur freelance, professeur indépendant ou coach de vie, dans tous les domaines, les métiers indépendants s’accompagnent toujours d’une création d’entreprise (entreprise individuelle, EURL, etc.). Entre le paiement des cotisations, la gestion comptable, les prestations à effectuer, tout entrepreneur peut très vite se sentir dépassé. Les experts-comptables Keobiz sont à vos côtés pour simplifier vos démarches, optimiser votre fiscalité et vous guider à chaque étape de votre activité. Grâce à leur accompagnement personnalisé, vous réduisez votre charge administrative et pouvez vous consacrer pleinement à votre métier. Pensez-y !

Fixer des tarifs rentables et réalistes

Déterminer vos tarifs est une étape clé pour assurer la rentabilité de votre activité. Voici quelques exemples des prix pratiqués :

  • Tarification au mot : 0,06 à 0,12 €/mot en moyenne pour un traducteur généraliste, jusqu’à 0,20 €/mot pour une spécialisation rare.
  • Tarification à l’heure : 25 à 70 €/h selon l’expertise.
  • Tarification au projet : souvent utilisée pour des missions longues (par exemple traduction d’un site web complet).

Bien sûr, plusieurs facteurs influencent ces tarifs de base, comme le domaine de spécialisation. La traduction d’un texte juridique ou médical est plus chère qu’une traduction générale. Certaines langues sont plus rares et donc mieux rémunérées (par exemple le japonais, le russe, le chinois, etc.). Votre réputation et votre expérience entrent aussi en ligne de compte. Plus vous avez de références, plus vous pouvez facturer cher.

Même si vous voulez rester compétitif, ne sous-estimez pas vos tarifs. Un prix trop bas peut diminuer la valeur perçue de votre travail et vous fatiguer inutilement.

S’équiper d’outils professionnels

Un bon matériel et des logiciels adaptés sont indispensables pour optimiser votre productivité et gagner en compétitivité.

Investissez dans un logiciel de traduction assistée par ordinateur (TAO) tel que OmegaT, CafeTran Espresso, ou encore SDL Trados Studio. Vous aurez également besoin d’outils de gestion de projets (Trello, Asana, etc.), ainsi que d’une solution de facturation agréée.

Autre équipement à prévoir : un ordinateur rapide avec un processeur puissant et suffisamment de RAM, surtout si vous travaillez sur de gros fichiers. Un écran supplémentaire facilite la comparaison des textes source et cible, tandis qu’un casque anti-bruit vous permet de rester concentré, notamment lors des relectures minutieuses.

Pour alléger le coût de ces équipements, des aides financières existent, comme l’Acre, les subventions régionales, ou encore les aides des chambres de commerce et d’industrie.

Immatriculer son entreprise de traduction

Dernière étape avant de devenir traducteur indépendant : la déclaration de votre entreprise. Si vous avez opté pour l’entreprise individuelle (ou le statut d’auto-entrepreneur), la démarche est simple. Rendez-vous sur le site du guichet unique de l’INPI pour faire votre déclaration d’immatriculation.

Si vous voulez créer une société, avant de vous rendre sur le guichet unique, vous devez rédiger ses statuts, déposer son capital social sur un compte bancaire professionnel, et publier un avis de création dans un journal d’annonces légales (JAL).

Une fois votre demande transmise et traitée, vous serez inscrit soit au Registre national des entreprises (RNE), soit au registre du commerce et des sociétés (RCS) en fonction du statut choisi, et recevrez votre numéro SIRET.

Nos conseils pour trouver vos premiers clients et missions de traducteur freelance

Pour vivre en tant que traducteur freelance, il ne suffit pas de maîtriser les langues et les techniques de traduction, il faut aussi savoir se vendre. Voici quatre stratégies qui vous permettront de décrocher vos premières missions.

S’inscrire sur les plateformes de mise en relation

Les plateformes comme ProZ, Traduc.com, Malt ou TextMaster sont idéales pour débuter. Elles permettent d’accéder rapidement à des offres et de se constituer une première expérience. Pour maximiser vos chances, optimisez votre profil avec des informations précises sur vos langues de travail, vos spécialisations et les outils utilisés. Fixez des tarifs compétitifs sans pour autant brader votre expertise, et récoltez des avis positifs pour rassurer de futurs clients.

Mettre en place une stratégie de communication efficace

Un site web professionnel et un profil LinkedIn optimisé sont essentiels pour attirer des clients. Publiez du contenu pertinent sur la traduction et participez à des forums spécialisés pour augmenter votre visibilité. Les entreprises recherchent des experts fiables. Montrez votre savoir-faire et créez des opportunités en interagissant avec des professionnels du secteur.

Réaliser un portfolio pertinent et vendeur

Un portfolio bien construit est indispensable pour convaincre un client potentiel. Présentez des exemples concrets de traductions réalisées, en mettant en avant votre méthodologie et vos domaines d’expertise. Si vous débutez, créez des échantillons sur des textes fictifs. Intégrez des témoignages clients pour renforcer votre crédibilité.

Construire un réseau professionnel solide

Le bouche-à-oreille est un excellent levier pour obtenir des missions. Rejoignez des associations comme la Société française des traducteurs (SFT) ou l’Association des traducteurs littéraires de France (ATLF). Participez à des conférences et échangez avec d’autres professionnels. Plus votre réseau sera actif, plus vous aurez de chances d’intégrer rapidement le marché.

Devenir traducteur freelance offre liberté et opportunités, mais demande une bonne préparation. La réussite de votre projet repose sur trois grands piliers : une excellente maîtrise linguistique, une bonne gestion entrepreneuriale, et une stratégie efficace pour trouver des clients. Pour simplifier la gestion administrative et comptable de votre entreprise, vous pouvez compter sur l’expertise des professionnels Keobiz !

Obtenir un devis gratuit et sans engagement !

Découvrez nos services
Création d’entreprise
Juridique
Social
Business Plan
Comptabilité
Votre expert comptable
Notre outil
FAQ
Quel est le salaire moyen d’un traducteur freelance ?

Les revenus varient selon l’expérience, la spécialisation et les langues traduites. Un traducteur débutant gagne environ 1 500 à 2 500 € nets par mois, tandis qu’un expert peut dépasser 4 000 € nets mensuels.

Comment devenir traducteur assermenté ?

Un traducteur assermenté, aussi appelé traducteur-interprète assermenté, est nommé par une cour d’appel ou une cour de cassation. Sa mission consiste à réaliser des traductions officielles telles que des traductions juridiques, des traductions d’audiences, des actes notariés, etc., et de les certifier conformes. Pour devenir traducteur assermenté :

  1. Déposez un dossier de candidature auprès du Procureur du tribunal de grande instance.
  2. Une enquête de moralité sera effectuée.
  3. Si votre candidature est acceptée, vous devrez prêter serment.
  4. Vous serez ensuite inscrit sur la liste officielle des traducteurs assermentés de France.
Quelles qualités pour devenir traducteur ?

En plus d’avoir des compétences et connaissances linguistiques, un bon traducteur doit être rigoureux, curieux et autonome. Une excellente maîtrise de sa langue maternelle et des nuances culturelles est essentielle. Une bonne maîtrise de la relation client, des techniques de vente, de gestion d’entreprise et de communication est également recommandée pour développer son activité.

Sources :

Guichet unique de l’INPI, portail e-procédures
Société française des traducteurs
Association des traducteurs littéraires de France
Annuaire des traducteurs assermentés de France