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Quelles sont les grandes étapes pour devenir vigneron ?

La viticulture française étonne par ses chiffres : 59 000 exploitations sur le territoire, 789 000 hectares de vignes en tout, et pas moins de 4,78 milliards de litres produits (ministère de l’Agriculture). Vous souhaitez, vous aussi, participer à cette grande tradition hexagonale ? Devenir vigneron suppose certes d’aimer le vin et la nature, mais il s’agit aussi d’une activité professionnelle qui nécessite de se former, de créer (et de déclarer) son entreprise, de remplir des formalités administratives, et de se poser les bonnes questions – par exemple, est-il préférable de se lancer comme vigneron indépendant ou de rejoindre une coopérative ? Keobiz vous donne les clés pour démarrer dans la vigne et le vin.

En résumé :
  • Le vigneron s’occupe à la fois de la culture de la vigne et de la commercialisation des vins. On dit qu’il est présent « de la vigne au verre ».

  • Bien qu’un diplôme ne soit pas obligatoire pour devenir vigneron, il existe de nombreuses formations diplômantes qui enseignent les techniques de la profession. Une expérience sur le terrain peut néanmoins suffire.

  • Un vigneron peut être indépendant ou exercer dans le cadre d’une société, avec des associés. Plusieurs formes juridiques sont spécifiquement adaptées à l’exploitation agricole : SCEA, GAEC, EARL et SEP.

  • Parmi les formalités administratives obligatoires : créer son entreprise, déclarer son activité, s’affilier à la MSA, s’immatriculer au CVI et obtenir un agrément d’entrepositaire agréé.

C’est quoi un vigneron ?

Le vigneron, par définition, est la personne qui cultive la vigne pour en faire du vin. Mais derrière cette vision quelque peu étriquée de la profession, il y a un véritable chef d’orchestre qui s’occupe de toutes les facettes de l’activité, c’est-à-dire à la fois de la culture de la vigne et de la commercialisation du produit fini. Devenir vigneron, en somme, c’est prendre la tête d’une exploitation viticole et assurer sa rentabilité.

Bon à savoir :

Il ne faut pas confondre le viticulteur (qui cultive le raisin et prend soin de sa vigne au quotidien), le viniculteur (qu’on appelle plus couramment oenologue ou vinificateur, et qui s’occupe de la vinification du raisin au chai) et le vigneron (présent tout au long du processus de production du vin, de la vigne au verre). Ce dernier est parfois amené à acheter du raisin à d’autres viticulteurs, soit à la suite d’une mauvaise récolte, soit dans le but de produire un vin mêlant plusieurs cépages.

Le vigneron est à la fois l’âme et l’esprit du vin. Il entretient une relation intime avec ses plants et ses parcelles, dont il connaît les moindres recoins, et dont il anticipe les besoins en fonction des risques – notamment climatiques – afin de les maintenir en vie. Au-delà de l’aspect technique de la profession, il y a donc un amour des vignes et un véritable engouement pour le terroir.

Devenir vigneron, c’est aussi :

  • S’inscrire dans une longue tradition française de production de vin.
  • Pratiquer une activité fédératrice, en lien avec de nombreux professionnels : des négociants, des saisonniers, des clients et des coopératives.
  • Contribuer à la préservation du patrimoine hexagonal (plusieurs vignobles sont inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco, comme celui de Saint-Émilion).
  • Intégrer un secteur en pleine transition générationnelle, dans lequel de nombreux vignerons cherchent des successeurs passionnés. Un secteur qui s’avère riche en offres d’emploi.

Mais la profession présente aussi des inconvénients à ne pas ignorer. Les risques liés aux intempéries, susceptibles d’endommager les cépages et d’affecter la qualité de la récolte. Le manque de stabilité financière, en raison de revenus fortement influencés par les conditions météorologiques et par l’évolution des prix des vins sur le marché. La concurrence redoutable au niveau national et international. Ainsi que les multiples contraintes légales et normes à appliquer (en particulier pour obtenir – et garder – des appellations).

Comment devenir vigneron ? Les formations à suivre

Vous souhaitez devenir vigneron ? Sachez que la profession est accessible quels que soient votre âge et votre expérience passée, que vous choisissiez de vous lancer directement après vos études en tant que jeune agriculteur, ou que cette décision s’inscrive dans une reconversion professionnelle.

Formation initiale vs reconversion professionnelle

Le secteur de l’enseignement agricole propose des formations qui vont de la classe de 3e au collège jusqu’au doctorat. Ce cursus vise la qualification professionnelle avec des formations proches des réalités du terrain, en lien avec des ateliers et des exploitations agricoles qui permettent d’alterner entre théorie et pratique. Au lycée, vous bénéficiez d’un accompagnement individualisé, ce qui augmente grandement vos chances de réussite.

La profession de vigneron est également ouverte aux candidats à la reconversion professionnelle. Les métiers du vin bénéficient d’une attractivité particulière auprès des personnes qui souhaitent changer de carrière, ce qui explique la profusion de formations disponibles pour un vigneron en reconversion.

Les formations accessibles

Plusieurs parcours sont possibles pour les futurs vignerons :

  • CAP métiers de l’agriculture et de la production végétale (option vigne et vin).
  • Bac professionnel conduite et gestion d’une exploitation vitivinicole ou technicien conseil et vente en alimentation (option vins et spiritueux).
  • Brevet professionnel agricole (BPA) travaux de la vigne et du vin (ouvert aux cavistes salariés).
  • BTSA viticulture-œnologie ou Brevet professionnel de responsable d’exploitation (après un Bac +2).
  • Licence sciences de la vigne, Licence pro management des systèmes qualité pour la filière vitivinicole, ou Licence pro commerce des vins et œnotourisme.
  • Master pro en sciences de la vigne et du vin ou diplôme d’ingénieur agronome (niveau Bac +5).
  • BP REA vigne et vin afin d’obtenir une capacité agricole.

Devenir vigneron sans formation

Il est possible, aussi, d’accéder à la profession sans passer par une formation. En pratique, un simple stage d’observation, effectué aux côtés d’un vigneron expérimenté ou d’un chef de culture, suffit à apprendre les rouages de l’activité. Vous pouvez aussi vous appuyer sur votre expérience professionnelle, glanée en travaillant dans les vignobles comme saisonnier (durant les vendanges) ou comme permanent (ouvrier viticole). Mais si vous ambitionnez d’acquérir un domaine viticole, vous risquez d’éprouver des difficultés à obtenir un emprunt bancaire sans une formation diplômante en poche.

Les compétences et les qualités nécessaires

Enfin, il est important d’avoir en tête les qualités et les compétences nécessaires pour devenir vigneron.

  • Au rang des qualités : faire preuve de patience, apprendre à gérer son stress, être rigoureux, mais aussi résistant sur le plan physique (car s’occuper de la vigne représente beaucoup de travail tout au long de l’année), avoir de la curiosité pour les nouvelles techniques agricoles et les nouveaux labels, et témoigner d’un bon relationnel (avec les négociants en vin, les membres de la coopérative, les salariés, et les clients).
  • Au rang des compétences : savoir gérer son entreprise et son domaine viticole sur tous les plans (y compris financier et commercial). Disposer de techniques viticoles avancées, apprises en formation ou sur le terrain. Avoir un sens aigu de l’observation, ainsi qu’une grande adaptabilité afin de se plier aux conditions météorologiques changeantes.

Comment devenir vigneron ? Créer son entreprise

Le métier de vigneron est une passion, mais aussi une activité professionnelle non salariée à part entière. Pour l’exercer, il est nécessaire de créer votre entreprise, peu importe que vous choisissiez de vous lancer comme indépendant ou en coopérative (et avec ou sans diplôme en poche). Il est recommandé, également, de vous préparer soigneusement à votre rôle de dirigeant d’entreprise, et aux défis qui vous attendent. C’est d’ailleurs le cas pour de nombreuses activités, qu’il s’agisse d’ouvrir un institut de beauté, de se lancer comme consultant en finance, ou encore de créer un magasin d’optique – et quelle que soit votre idée de commerce à ouvrir. Au global, il y a 6 grandes étapes à suivre qui sont autant de facteurs de réussite :

  • Choisir un statut juridique adapté à l’activité de vigneron.
  • Trouver des associés fiables et compétents.
  • Réaliser une étude de marché afin d’évaluer la viabilité du projet et l’investissement initial nécessaire (en tenant compte des coûts à prévoir).
  • Choisir son mode d’installation en créant une exploitation ou en rachetant l’un des domaines à la vente.
  • Financer son exploitation grâce à un emprunt, à des investisseurs et/ou à des aides.
  • Déclarer son activité et remplir les formalités obligatoires, en fonction de votre situation (par exemple : l’obtention d’une licence III si vous comptez vendre vos vins directement au public).

Choisir le bon statut juridique

Vous avez le choix entre créer une entreprise individuelle, afin d’exercer à votre compte, et mettre sur pied une coopérative agricole (SCEA, GAEC, EARL ou SEP). Le choix dépend bien entendu de la nature de votre projet, de sa taille, de vos objectifs, de votre désir de vous associer ou non, et des perspectives d’évolution de votre affaire.

L’entreprise individuelle est directement liée à la personne qui la crée, sans qu’il existe de personnalité juridique distincte. Dans ce cadre, vous exercez en nom propre, en tant que vigneron indépendant. Vous êtes affilié à la Mutualité sociale agricole (MSA) comme travailleur non salarié, et vos gains sont soumis à l’impôt sur le revenu, dans la catégorie des bénéfices agricoles. Ce statut a l’avantage de la simplicité (pas de statuts à rédiger, de capital social à verser, ni de formalités complexes à remplir), il permet au dirigeant d’avoir tous les pouvoirs, et protège son patrimoine personnel. Mais l’inconvénient, c’est l’impossibilité de s’associer.

Attention !

Le statut d’auto-entrepreneur n’est pas éligible pour un vigneron, du moins pas en tant qu’activité principale. En effet, ce régime exclut les activités agricoles rattachées au régime social de la MSA, qui ne peuvent être exercées que dans le contexte d’une activité secondaire.

La société est une forme juridique plus complexe, mais mieux adaptée à la création d’une entreprise à plusieurs. Il en existe plusieurs types dans le cadre d’une activité agricole :

  • La société civile d’exploitation agricole (SCEA) est une entité non commerciale, dont l’objectif premier est l’exploitation et la valorisation des biens agricoles apportés par les associés. Elle est constituée d’au moins deux associés, personnes physiques ou morales. Chaque associé apporte des biens, comme des terrains, des bâtiments ou des équipements, ou encore des capitaux (apports numéraires). Il n’y a pas de capital minimum à prévoir, mais s’il existe, au moins 50 % de ce dernier doit être détenu par des exploitants. Enfin, la société est administrée par un ou plusieurs gérants, qu’ils soient des associés ou des tiers.
  • Le groupement agricole d’exploitation en commun (GAEC) est constitué d’au moins deux associés (et jusqu’à dix), obligatoirement des personnes physiques, et le plus souvent des agriculteurs. Les associés mettent leurs biens en commun, ainsi que leur savoir-faire. Le capital minimum imposé est de 1 500 €. La société est administrée par un ou plusieurs gérants choisis parmi les associés. La responsabilité est solidaire, mais limitée à deux fois la valeur des parts de chaque associé dans le capital social.
  • L’exploitation agricole à responsabilité limitée (EARL) peut compter jusqu’à dix associés, nécessairement des personnes physiques qui participent aux travaux de l’exploitation. Leur responsabilité est limitée à hauteur de leurs apports. Le capital minimum imposé est de 7 500 €, constitué en numéraire ou en nature. 
  • La société en participation (SEP) est une structure qui permet aux exploitants de mutualiser leurs moyens, mais sans rogner sur leur autonomie juridique – chacun conservant son patrimoine individuel. Elle est généralement constituée par des vignerons de la même famille, ou par des voisins, qui expriment le désir de travailler en coopération. La SEP n’est pas immatriculée au registre du commerce et des sociétés et ne dispose d’aucune personnalité morale. Les bénéfices et les pertes sont partagés entre les associés, à proportion du foncier mis à disposition.

Tableau récapitulatif des formes de sociétés agricoles

Forme juridique

Nombre d’associés

Capital social minimum

Imposition

SCEA

Au moins 2

Aucun

IR (bénéfices agricoles) ou IS sur option

GAEC

Entre 2 et 10

1 500 €

IR (bénéfices agricoles)

EARL

Entre 1 et 10

7 500 €

IR (directement au nom des associés) ou IS sur option

SEP

2

Aucun

IR (directement au nom des associés)

Trouver des associés

Dans le domaine agricole, il est plus facile d’entreprendre à plusieurs. Cela, parce que les associés apportent leurs compétences et leur savoir-faire (et parfois même leurs biens – terrains, bâtiments, équipements et autres), participent aux formalités de création d’entreprise, s’engagent dans la prise de décision, et partagent les risques financiers.

Il ne faut donc pas négliger l’importance donnée au choix des associés, ceux-ci devant être à la fois compétents et fiables. Aussi, veillez à ce que l’entente soit parfaite, et à ce que vous partagiez les mêmes objectifs.

Réaliser une étude de marché

L’étude de marché est une étape incontournable de tout projet de création d’entreprise. Elle vous permet d’évaluer les opportunités commerciales liées à l’activité de vigneron dans la zone que vous envisagez, d’identifier la teneur de la concurrence, mais aussi de définir votre positionnement commercial (en particulier : la gamme des vins que vous souhaitez proposer et votre clientèle cible) et de suivre les tendances du marché du vin.

Si vous comptez partir à la recherche de financements, cette étude de marché devra figurer en bonne place dans votre business plan.

Choisir son mode d’installation

Deux possibilités s’offrent à vous pour devenir vigneron : créer ou racheter un domaine existant.

  • Créer un vignoble vous garantit votre liberté et votre autonomie à tous les niveaux. En contrepartie, tout est à faire : les formalités administratives sont nombreuses, la mise de départ est considérable, et il faut créer votre communication à partir de zéro. Vous devez aussi choisir votre cépage : le type de plant de vigne et la variété des raisins que vous souhaitez exploiter pour faire du vin.
Bon à savoir :

210 cépages sont autorisés en France pour produire du vin (sur plus de 6 000 existants dans le monde). Mais seulement 10 d’entre eux couvrent plus de 70 % de la surface viticole, dont le merlot, le chardonnay, la syrah, le cabernet sauvignon et le pinot noir.

  • Racheter un vignoble (par exemple pour produire du Champagne) offre plusieurs avantages notables : les infrastructures sont déjà en place, la réputation du vin est faite, et la clientèle existe depuis des années. Mais un projet d’acquisition peut revenir cher, en fonction de la localisation des vignes et de la notoriété de la production. À titre d’exemple, le coût moyen d’une parcelle bénéficiant d’une Appellation d’origine protégée était de 147 900 euros l’hectare en 2021. Néanmoins, un projet d’achat à plusieurs tend à faciliter les choses, car il est plus aisé de trouver des financements entre associés plutôt que seul.

Financer son projet viticole

La question du financement de votre projet doit être précédée d’une évaluation drastique des ressources humaines et matérielles nécessaires, du montant des fonds à réunir, des besoins en trésorerie, et de vos prévisions de chiffre d’affaires. Plusieurs solutions de financement se présentent, les plus populaires étant :

  • L’obtention d’un crédit professionnel auprès d’un établissement bancaire.
  • L’appel aux investisseurs privés (qui, en échange des fonds octroyés, prennent une participation au capital).
  • Le recours aux fonds propres (indispensables pour obtenir un emprunt bancaire).
  • L’accès aux aides publiques (les dossiers sont à déposer auprès de la chambre d’agriculture régionale).
Bon à savoir :

Il existe de nombreuses aides et subventions publiques pour financer une exploitation agricole : dotation jeune agriculteur, dotation nouvel agriculteur, abattement fiscal (avec un taux qui varie en fonction du bénéfice réalisé), exonération partielle et dégressive des cotisations sociales pendant 5 ans, aide à la reprise ou à la création d’entreprise (ARCE), et aides au financement (emprunts, fonds de garantie et financement participatif). Retrouvez la liste sur le site des chambres d’agriculture.

Créer son activité

Enfin, il vous reste à créer officiellement votre activité de vigneron, en accomplissant un certain nombre de formalités :

  • L’immatriculation de l’entreprise sur le guichet unique de l’INPI.
  • L’affiliation à la Mutualité sociale agricole (MSA), qui est la Sécurité sociale des agriculteurs.
  • L’immatriculation au casier viticole informatisé (CVI), qui permet d’obtenir un numéro indispensable pour les formalités administratives. Cette démarche est à réaliser auprès du service douanier dont vous dépendez.
  • L’obtention d’un agrément d’entrepositaire agréé auprès du bureau de douane territorialement compétent.
  • L’obtention d’une licence III si vous avez l’intention de vendre au public des boissons alcoolisées, par exemple dans le cadre de votre exploitation.
Bon à savoir :

Dans chaque département, un Point Accueil Installation se charge d’accompagner tous les porteurs de projet qui souhaitent s’installer en agriculture. Le PAI vous accueille, vous informe sur les démarches à entreprendre et sur les aides accessibles, puis vous oriente vers les personnes et les structures appropriées. Découvrez l’annuaire des PAI.

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Quel type de formation est le plus adapté pour devenir vigneron ?

Plusieurs formations diplômantes permettent de se former à la profession de vigneron : CAP, Bac professionnel, Brevet professionnel agricole, BTSA, Licence ou Master. Un candidat en reconversion professionnelle peut aussi passer un Brevet professionnel responsable d’entreprise agricole (REA). Cependant, il n’est pas nécessaire d’avoir suivi une formation pour devenir vigneron, dès lors que vous avez acquis les compétences indispensables sur le terrain, sous la supervision d’un professionnel aguerri.

Quel est le salaire moyen d’un vigneron ?

Le salaire d’un vigneron dépend de sa situation et de son expérience. Par exemple, un ouvrier débutant touche environ 1 500 € nets par mois, tandis qu’un chef de culture peut gagner jusqu’à 2 500 € nets mensuels. Mais pour un exploitant propriétaire de ses vignes, la rémunération est susceptible de varier grandement en fonction du succès des produits vendus.

Sources :
Définition des termes
Créer ou reprendre une entreprise vitivinicole
Financement d’une exploitation