Quelles sont les étapes pour ouvrir un dépôt-vente ? Le guide pour 2025
Le marché de la seconde main gagne du terrain. En 2021, il a généré 105 milliards d’euros (dont 33 milliards d’euros pour le seul secteur de la mode d’occasion), un chiffre qui devrait doubler d’ici 2026. Vous souhaitez surfer sur cette tendance et ouvrir un dépôt-vente ? Si le projet est pertinent, il faut tout de même tenir compte de plusieurs points, notamment la nécessité d’effectuer des formalités administratives et de respecter des obligations réglementaires. De plus, le modèle économique de cette activité est très particulier. Quelles sont les grandes étapes à suivre ? Comment garantir la conformité de votre affaire ? Keobiz vous dit tout.
L’exploitant d’un dépôt-vente commercialise des articles confiés par des déposants, en contrepartie d’une commission. L’activité diffère ainsi de celle du brocanteur ou du gérant de friperie.
La création de l’activité passe par de nombreuses étapes : identification du concept, réalisation d’une étude de marché et d’un business plan, évaluation de l’apport nécessaire, choix du statut, immatriculation de l’entreprise, et souscription d’une assurance.
L’exploitant doit aussi s’inscrire au registre dédié pour pouvoir exercer. D’autres obligations sont à appliquer, comme la tenue d’un registre de police, la déclaration de détention de métaux précieux, ou encore l’obtention d’une carte de commerçant ambulant pour exposer dans les foires et sur les marchés.
Un dépôt-vente, c’est quoi ?
L’activité de dépôt-vente consiste à mettre en dépôt, dans un espace dédié, des objets divers dont les particuliers souhaitent se séparer. Les marchandises proposées à la vente ont ainsi la particularité d’être des produits d’occasion : vêtements, meubles, matériel, appareils électroniques, objets décoratifs et bien d’autres. L’argent des transactions revient aux personnes qui ont laissé ces articles en dépôt (les déposants), moins la commission de l’exploitant (le dépositaire).
Il est important de comprendre que le modèle économique du dépôt-vente se différencie de celui d’autres activités proches comme celles du brocanteur ou de l’antiquaire, ou encore de l’exposant en friperie ou en vide-grenier. En effet, l’exploitant se rémunère en prélevant une commission sur chaque vente, qui varie en fonction du prix fixé entre les parties, de la nature du bien et de son état de conservation. Le taux de commission oscille le plus souvent entre 20 et 50 % du prix de vente, mais peut grimper jusqu’à 75 % dans certains cas.
Le déposant a toute liberté pour fixer le prix de l’objet laissé en dépôt-vente. Néanmoins, si le délai de vente excède un terme fixé à l’avance, l’intermédiaire obtient le droit d’appliquer une baisse de prix.
De son côté, le déposant bénéficie de l’infrastructure et de l’expertise commerciale de l’exploitant, mais aussi de sa responsabilité. En effet, celui-ci est responsable en cas de défaut constaté par l’acheteur une fois la vente conclue (à condition que ce défaut n’ait pas été connu du déposant, et volontairement dissimulé).
Les différents types de dépôts-ventes
Dans le cadre d’un dépôt-vente, vous avez la possibilité de proposer une large gamme de produits différents. Dans cette optique, il est possible d’ouvrir un dépôt-vente :
- Généraliste, afin de présenter une gamme large et diversifiée de produits d’occasion (mobilier, vêtements, appareils électroniques, articles culturels, objets décoratifs et bien d’autres). La clientèle est variée, et la concurrence importante.
- Spécialisé dans des niches de marché, comme les vêtements de créateurs ou les meubles vintage. La clientèle est ciblée et les prix sont plus élevés, mais l’exploitant est dépendant d’un créneau bien particulier.
- En ligne, via un site web e-commerce ou des plateformes de vente d’occasion. La clientèle est plus jeune et ce canal de vente offre une plus grande flexibilité à tous les niveaux. Mais la concurrence est rude, et les défis logistiques sont nombreux.
- Solidaire, donc adoptant une approche respectueuse de l’environnement et des enjeux sociétaux. Celle-ci peut prendre plusieurs formes : gestion et réduction des déchets, soutien à des causes sociales, implication dans des initiatives de recyclage. La clientèle est engagée dans une démarche de durabilité et soucieuse de l’impact de ses choix sur la planète comme sur la société.
- Franchisé, donc associé à une enseigne établie comme Cash Express. Les franchisés bénéficient du soutien logistique et administratif du réseau. La clientèle est attirée par la notoriété de la marque, et de nombreux aspects de la gestion sont grandement simplifiés pour l’exploitant. En contrepartie, ouvrir une franchise implique des coûts initiaux plus élevés.
Quels sont les prérequis pour lancer un dépôt-vente ?
Avant d’explorer les étapes incontournables pour ouvrir un dépôt-vente, faisons le point sur quelques prérequis essentiels.
D’abord, le métier d’exploitant d’un dépôt-vente est une activité commerciale. Plusieurs conditions doivent être respectées pour avoir le droit d’effectuer des actes de commerce – ce que l’on appelle la « capacité commerciale ». Il faut :
- Avoir 18 ans révolus ou être mineur émancipé.
- Ne jamais avoir été condamné à une interdiction d’exercer pour faillite personnelle ou à une interdiction de gérer une entreprise.
- Ne pas exercer une activité dans le secteur public (sauf obtention d’une dérogation).
Il est possible de cumuler une activité commerciale avec un emploi dans le secteur privé, à condition qu’aucune mention du contrat de travail ne s’y oppose.
Ensuite, il faut savoir qu’il n’existe pas de formation obligatoire à suivre, ni de diplôme imposé. Néanmoins, il est recommandé de vous préparer à votre futur métier en effectuant un stage d’immersion dans un dépôt-vente, en suivant une formation à l’entrepreneuriat, ou en vous initiant à la comptabilité et à la gestion. Il y a également des lois à respecter sur la vente de biens d’occasion.
Enfin, vous devez anticiper les difficultés inhérentes au métier :
- Attendez-vous à un rythme de travail soutenu, caractérisé par des heures supplémentaires et par une boutique ouverte le samedi (afin d’attirer un grand nombre de clients).
- Prévoyez une réserve financière afin de pallier les imprévus.
- Préparez-vous à des déplacements nombreux (et intégrez à votre prévision budgétaire la nécessité d’acheter ou de louer un véhicule utilitaire).
Comment ouvrir un dépôt-vente ?
Passons maintenant au processus de création proprement dit. Voici les étapes à suivre pour ouvrir un dépôt-vente dans les règles.
Vérifier la fiabilité de votre projet en réalisant une étude de marché
Essentielle à tout projet de création d’entreprise, l’étude de marché vise à évaluer la viabilité d’un projet entrepreneurial. En d’autres termes, il s’agit de déterminer si votre commerce a des chances d’être rentable. Cela suppose :
- D’identifier vos futurs clients sur votre secteur de chalandise et d’établir un profil type (âge, sexe, goûts, moyens financiers et localisation géographique).
- De choisir les produits que vous souhaitez vendre, et de prévoir l’évolution de votre stock en tenant compte des tendances et des changements dans les comportements d’achat.
- De vous informer sur les opportunités du marché, notamment en identifiant la concurrence directe et en évaluant les attentes des consommateurs. À titre d’exemple, il faut tenir compte de la demande croissante pour des produits d’occasion de qualité, ou encore de l’évolution des habitudes d’achat des clients qui passent de plus en plus par les outils digitaux.
- De définir votre proposition de valeur – ce qui vous différencie de la concurrence – et le message que vous allez diffuser auprès de vos audiences.
- De prendre conscience des défis qui vous attendent en matière de concurrence en ligne, de gestion des stocks et de fidélisation des clients. Une bonne connaissance des enjeux du marché vous aidera à mieux anticiper les obstacles et, surtout, à les contourner.
Établir un business plan afin de convaincre des investisseurs
Le business plan n’est pas qu’un document financier : c’est un levier essentiel pour tâcher de convaincre les établissements bancaires et les investisseurs privés de vous suivre dans votre aventure. Il comprend un compte de résultat prévisionnel, un bilan prévisionnel et un plan de financement. Il doit intégrer l’investissement à prévoir et les frais attendus, l’apport nécessaire en cas de financement externe, mais aussi une présentation de votre projet entrepreneurial ainsi qu’une prévision de rentabilité.
Choisir la bonne approche pour votre dépôt-vente
La question va forcément se poser à un moment ou un autre du processus de création de votre dépôt-vente : faut-il ouvrir un magasin physique ou opter pour la vente en ligne ? Les deux solutions ont leurs avantages et leurs inconvénients, comme nous allons le voir :
- Une boutique physique dispose d’une devanture donnant sur la rue, ce qui augmente vos chances d’attirer l’attention d’une clientèle de passage. Vous devez trouver un local approprié (à acheter ou à louer), doté d’une superficie suffisante pour exposer une partie de votre stock, et faire de la publicité pour que les clients vous trouvent. En fonction des articles que vous envisagez de vendre, cette solution peut se révéler la plus pertinente : par exemple des vêtements ou des accessoires que les futurs acheteurs voudront pouvoir essayer.
Vous pouvez aussi choisir d’exposer et de vendre des articles de seconde main dans les foires et les salons, ou encore sur les marchés. Dans ce cas, la détention d’une carte de commerçant ambulant est obligatoire.
- Une boutique en ligne offre le double avantage de la facilité (mise en place rapide du site web, moins de frais à prévoir) et d’une utilisation simplifiée pour les consommateurs (qui n’ont pas besoin de se déplacer). Vous avez également la possibilité de vendre exclusivement via des intermédiaires, sans gérer de boutique en ligne. Mais la concurrence est féroce en ligne, et vous devez offrir un maximum de garanties aux clients pour assurer des transactions sécurisées.
Dans les deux cas, les formalités de création sont identiques, tout comme les réglementations à appliquer.
Choisir un local commercial
Si vous optez pour une boutique physique, vous devez vous mettre en quête d’un local commercial. Celui-ci vous servira à exposer les articles à votre disposition et à stocker les marchandises que vous prévoyez d’installer par la suite. Quels sont les critères à considérer pour faire le bon choix ?
- L’emplacement géographique : dans un lieu de passage et proche des autres commerces, afin d’attirer un maximum de clients.
- La surface de vente : elle doit être suffisante pour présenter des articles de grande taille, comme des meubles ou des appareils ménagers, ou bien des articles de taille modeste mais en grande quantité.
- La facilité d’accès : les clients doivent pouvoir trouver votre boutique aisément, mais aussi y accéder sans complications (ce qui suppose d’avoir des places de stationnement et/ou des stations de transports en commun à proximité).
Une fois que vous avez trouvé le bon local, vous pouvez l’acheter (et devenir propriétaire d’un fonds de commerce, à condition de prévoir un apport suffisant) ou le louer (en signant un bail commercial). Vous avez aussi la possibilité d’opter pour la location-gérance : le propriétaire du fonds de commerce vous cède le droit de l’exploiter librement, moyennant le versement d’une redevance.
Choisir le statut juridique de votre entreprise
Plusieurs formes juridiques sont adaptées à l’ouverture d’un dépôt-vente. Ce choix ne doit pas être fait à la légère : il aura un impact sur la fiscalité de vos revenus, sur votre régime social en tant que dirigeant, et sur les obligations comptables à respecter. En substance, vous pouvez :
- Exercer en nom propre en créant une entreprise individuelle, dont fait aussi partie le régime de la micro-entreprise. Le statut d’entrepreneur individuel se caractérise par sa simplicité administrative et par sa rapidité de mise en place. Mais il présente aussi des limites : l’impossibilité de s’associer (et donc de faire évoluer l’activité) et une protection sociale moins efficace qu’en société. Notez qu’en micro-entreprise le chiffre d’affaires est plafonné à 188 700 € par an et que vous ne pouvez pas déduire vos charges (loyers, primes d’assurance, factures d’énergie et autres).
- Créer une société unipersonnelle, qui compte un associé unique (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée, EURL, ou société par actions simplifiée unipersonnelle, SASU), ou une société pluripersonnelle, en vous associant avec d’autres personnes (SARL, SAS, SA). La forme de société est à la fois plus souple et plus sécurisée, et renforce la crédibilité de votre enseigne. Mais elle se traduit par des obligations plus lourdes et par des démarches de création plus complexes.
L’aide d’un expert-comptable vous permettra de choisir la forme sociale qui correspond à vos besoins et aux particularités de votre activité. Pensez à bien anticiper les conséquences fiscales, sociales et comptables de ce choix.
Remplir les formalités d’immatriculation de l’activité
Les formalités d’immatriculation sont à effectuer exclusivement en ligne, sur le guichet unique de l’INPI, qui concentre toutes les démarches relatives aux entreprises. Elles sont identiques quelle que soit la forme juridique choisie. En revanche, les pièces justificatives à fournir sont différentes :
- Pour une entreprise individuelle ou une micro-entreprise, vous devez préparer un justificatif de domiciliation de l’entreprise, une déclaration sur l’honneur de non-condamnation et une attestation de filiation (datées et signées), une copie de la pièce d’identité du dirigeant, et une copie authentique de la déclaration relative à l’insaisissabilité des biens immobiliers non affectés à l’activité professionnelle.
- Pour une société, d’autres documents viennent s’ajouter à cette liste : une attestation de parution de l’avis de création dans un support d’annonces légales, l’exemplaire original des statuts daté et signé par les associés, et une copie de la déclaration des bénéficiaires effectifs.
Ces documents sont à télécharger sur la plateforme de l’INPI sous forme numérique en fin de procédure.
Souscrire une assurance professionnelle
Enfin, pour être couvert en cas de dommages causés à des tiers, vous êtes dans l’obligation de souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle. Celle-ci prend en charge les dommages matériels et corporels dont pourraient être victimes les personnes ou les biens.
Vous envisagez de devenir entrepreneur ? Le cabinet Keobiz vous accompagne dans la réalisation des formalités et dans la préparation de votre projet : investissement et apport personnel à prévoir, concurrents sur le marché, facteurs à prendre en compte pour réussir, choix du local et du loyer, évaluation de la rentabilité, choix du statut juridique (EI, SASU, EURL, SARL, SAS ou autre), aménagement et décoration des locaux, et réglementation à respecter (comme l’accessibilité des locaux ou la sécurité incendie). Faites appel à un expert-comptable pour :
Quelles sont les règles à respecter pour ouvrir et gérer un dépôt-vente ?
L’ouverture d’un dépôt-vente suppose également de respecter un certain nombre d’obligations et de règles légales, que nous détaillons maintenant.
L’inscription au registre des revendeurs
Le démarrage d’une activité d’exploitant de dépôt-vente est conditionné à l’inscription au registre des revendeurs d’objets mobiliers. Il existe deux cas de figure en fonction de la situation géographique de votre entreprise :
- Le cas général (partout en France, sauf à Paris) : vous remplissez ce formulaire et transmettez à la préfecture (ou à la sous-préfecture) une copie de votre pièce d’identité, un numéro SIREN et une enveloppe libellée à votre adresse et timbrée au tarif en vigueur.
- Le cas particulier de Paris : la démarche est à effectuer en ligne. Le récépissé fourni doit être conservé en cas de contrôle de l’administration.
La tenue d’un registre de police
Vous devez tenir un registre spécifique au format papier ou numérique : on parle de registre de police, de registre de brocante, ou encore de registre des objets mobiliers. Il faut y porter plusieurs informations :
- L’identification des biens que vous proposez à la vente (nature, description, provenance et numéro d’ordre).
- L’identité des déposants, avec leurs coordonnées et une attestation de domicile.
- La situation des biens exposés (selon qu’ils ont été achetés, revendus ou mis en dépôt).
- Le prix d’achat, le mode de règlement et la date de la transaction.
- L’indication d’une inscription de l’objet à l’inventaire des monuments historiques, s’il s’agit d’un article de collection ou d’un objet ayant une valeur historique.
Ce registre doit être visé et signé par le commissaire de police ou par le maire de la commune d’exercice (vous pouvez en trouver un modèle dans l’arrêté du 15 mai 2000). Une fois clos, il doit être conservé pendant 5 ans au format papier, et pendant 10 ans au format électronique.
En cas de registre manquant, incomplet ou inexact, vous êtes passible d’une peine allant jusqu’à 30 000 € d’amende et 6 mois d’emprisonnement.
La détention et la vente de métaux précieux
Si vous êtes en possession de métaux précieux dans le cadre de votre activité (objets d’occasion, bijoux anciens ou métaux bruts), vous êtes dans l’obligation de vous manifester auprès des douanes. Pour cela, il faut déposer une déclaration d’existence auprès du bureau de garantie sur cette plateforme.
Par ailleurs, la mise en vente de métaux précieux suppose d’établir un document écrit mentionnant :
- Le nom et l’adresse du professionnel-acheteur (ou la raison sociale et l’adresse de la société, le cas échéant).
- Son numéro SIREN.
- Son numéro de TVA.
- Le nom et l’adresse du vendeur.
- La date et l’adresse du lieu de conclusion du contrat.
- La désignation précise des biens, ainsi que leurs caractéristiques (dont le poids et la pureté du métal exprimée en millièmes).
- Le prix de vente.
La demande d’une carte de commerçant ambulant
Si vous choisissez de vendre des objets lors d’événements éphémères (foires, salons, marchés, vide-greniers), il vous faut demander une carte de commerçant ambulant et obtenir une autorisation d’occuper l’espace public (AOT). Pour cela, vous pouvez remplir une déclaration préalable et déposer un dossier auprès de la chambre de commerce et de l’industrie dont vous dépendez. Quant à l’AOT, elle doit être demandée en mairie.
Les normes relatives aux établissements recevant du public
Enfin, si vous gérez une boutique physique de dépôt-vente, votre local doit respecter les normes relatives à la sécurité incendie (mise en place de mesures de prévention et de sauvegarde) et à l’accès des personnes en situation de handicap.
Obtenir un devis gratuit et sans engagement !
L’établissement d’un contrat de dépôt-vente n’est pas obligatoire, sauf dans le cas particulier des métaux précieux. Par ailleurs, cette notion – qui cumule contrat de dépôt et mandat d’achat – n’existe pas telle quelle dans la loi. Pour autant, ce document constitue une garantie à ne pas négliger, notamment lorsque les biens concernés sont des objets de valeur.
Dans un dépôt-vente, la TVA s’applique généralement sur la marge réalisée, soit la différence entre le prix de vente et le prix de consignation des produits. De cette façon, c’est uniquement le bénéfice réalisé par le déposant qui est taxé.
Les activités d’antiquaire, de brocante et de dépôt-vente peuvent paraître similaires. Pour autant, il existe des différences fondamentales entre ces trois business :
- L’antiquaire achète et revend des objets d’art et historiques d’occasion. Il est expert en histoire de l’art. Les prix sont estimés par ses soins et librement fixés pour la revente.
- Le brocanteur achète et revend des biens d’occasion à des particuliers. Il fixe librement les prix. S’il vend des vêtements, il s’agit alors d’une friperie.
- L’exploitant de dépôt-vente propose à la vente des biens d’occasion remis par des déposants, dans le cadre d’un contrat et en contrepartie d’une commission. Les prix sont négociés en commun accord avec les déposants.
Le marché de la seconde main recouvre différentes catégories d’articles. Les plus populaires auprès des consommateurs sont les suivantes :
- Le mobilier et les objets décoratifs.
- Les vêtements et les accessoires (dans une friperie, par exemple).
- Les appareils électroniques.
- Les articles culturels.
- Les jouets.
- Les équipements de sport et de loisirs.
- Les véhicules.
- L’électroménager.