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Quelles formalités remplir pour ouvrir une librairie ?

Vous rêvez de devenir libraire ? De partager votre amour de la littérature et de donner des conseils avisés à une clientèle d’amateurs ? En France, le marché du livre se porte bien, avec une croissance de 3,7 % en valeur et de 3,1 % en volume entre 2019 et 2022 (selon le Syndicat national de l’édition). De plus, en dépit de la montée en puissance de la vente en ligne et des espaces spécialisés dans les hypermarchés, les librairies indépendantes continuent d’attirer la clientèle – elles représentent 22 % du volume total des ventes. Pour autant, ouvrir une librairie ne s’improvise pas : il est nécessaire de remplir de nombreuses formalités, mais aussi de bien préparer son projet en trouvant un concept séduisant et en choisissant avec soin l’emplacement de votre boutique. Keobiz vous donne les clés pour vous lancer dans les meilleures conditions possible.

En résumé :
  • Même si la profession de libraire ne nécessite aucune qualification professionnelle, il est recommandé de suivre une formation dédiée aux métiers du livre et aux techniques de vente.

  • Après avoir trouvé le bon concept (en réalisant une étude de marché), vous devez établir un business plan, définir votre budget, trouver des fonds, identifier le bon local commercial, puis immatriculer votre activité.

  • L’univers de la vente de livres se caractérise par les spécificités de la réglementation applicable. Celles-ci concernent notamment la fixation et l’affichage des prix, le taux de TVA, le coût d’expédition des commandes, les retours des invendus, ou encore l’obtention de labels propres aux libraires indépendants.

Quels sont les prérequis pour ouvrir une librairie ?

Le désir de vendre des livres découle avant tout d’une passion pour l’objet-livre comme pour la lecture et la culture en général. Néanmoins, il s’agit aussi d’exercer une activité professionnelle qui combine les techniques de vente avec la gestion d’une entreprise. Il y a donc quelques prérequis à connaître.

D’abord, il y a la question de la qualification. La profession de libraire n’étant pas réglementée, il n’est pas nécessaire, pour ouvrir son magasin, de justifier d’un titre universitaire ou d’une quelconque expérience professionnelle. Il suffit, en substance, d’être majeur ou mineur émancipé – c’est la condition sine qua non pour exercer une activité commerciale.

Pour autant, il est fortement recommandé de suivre une formation afin d’acquérir les connaissances de base, à la fois autour des spécificités de la profession, du marché du livre, de la maîtrise des méthodes de vente, et de la gestion d’un commerce. Par exemple :

  • Un Brevet professionnel libraire.
  • Un BTS édition.
  • Un CAP librairie-papeterie.
  • Un DUT métiers du livre.
  • Une formation prodiguée par l’Institut national de formation à la librairie.
  • Une Licence de lettres avec option dédiée.

Ensuite, il y a la question des qualités et des compétences. Devenir libraire suppose d’avoir un bon sens du relationnel et de la communication, d’être sociable, d’aimer échanger avec les clients et leur donner des conseils. Il faut aussi – c’est une évidence – avoir une solide culture littéraire, être attentif à l’actualité du livre, connaître les auteurs et les éditeurs, et savoir se constituer un réseau de professionnels (pour organiser des événements). Enfin, des qualités de gestionnaire sont indispensables : rigueur, organisation, et maîtrise du b.a.ba des formalités administratives et comptables.

Le cabinet d’expert-comptable Keobiz vous accompagne dans la gestion comptable de votre librairie.

Comment ouvrir une librairie ? Les formalités à remplir

Une boutique de livres reste un commerce. Pour cette raison, un projet d’ouverture se doit de suivre un certain nombre d’étapes clés qui sont autant de formalités à remplir, comme c’est le cas pour ouvrir une boulangerie, pour créer une galerie d’art, ou encore pour monter une pâtisserie. Bien qu’il ne soit pas nécessaire d’obtenir un diplôme ou de suivre une formation, il faut néanmoins respecter ces étapes :

  • L’identification du bon concept – et le choix des fournisseurs appropriés.
  • L’évaluation de la rentabilité du projet (étude de marché et business plan).
  • Le calcul du budget nécessaire – investissement de départ, loyer du local, coûts fixes – et la recherche des financements.
  • Le choix du bon emplacement pour le local.
  • La sélection du statut juridique adapté – entrepreneur individuel d’un côté, société de l’autre (EURL, SASU, SARL ou SAS) afin de bien protéger votre patrimoine. 
  • L’immatriculation de l’activité.
  • Le respect de la réglementation relative à la vente de livres et au métier de libraire, mais également les normes propres à tout établissement qui reçoit du public (à connaître pour créer un commerce ou pour ouvrir une crèche, par exemple).

Voyons ce qu’il en est étape par étape.

Trouver le bon concept

Dans le contexte actuel, l’ouverture d’une boutique de livres indépendante constitue un projet aussi courageux que complexe. Face à la concurrence de la vente en ligne et des librairies franchisées, la capacité de votre boutique à franchir le cap des 3 premières années dépend en grande partie de la qualité de son concept.

Quel type de magasin avez-vous l’intention d’ouvrir ? Il peut être généraliste ou spécialisé, par exemple dans la vente de livres jeunesse ou de mangas. Vous pouvez choisir de proposer des livres neufs ou des livres d’occasion, de travailler exclusivement dans un magasin physique ou d’ouvrir une librairie en ligne, de vendre également des articles de papeterie et des publications périodiques (journaux et magazines). D’autres concepts sont plus atypiques, comme un café-librairie (qui propose de consommer des boissons et de la petite alimentation) ou un salon de thé comprenant une section dédiée aux ouvrages, et pourquoi pas à d’autres articles.

Bon à savoir :

Si vous choisissez d’ouvrir un café-librairie dans lequel vous vendez des boissons alcoolisées, vous devez au préalable obtenir une licence de débit de boissons (licence III ou IV).

Réaliser une étude de marché et un business plan

Pour définir le bon concept, vous devez vous appuyer sur une étude de marché rigoureuse. Celle-ci vous permet d’évaluer les opportunités et les risques dans la zone géographique que vous ciblez : type de clientèle, concurrents (librairies indépendantes ou franchisées, grandes enseignes culturelles, sections culturelles dans les hypermarchés), tendances de la consommation de livres, et positionnement marketing à privilégier. L’idée étant d’identifier le concept qui va attirer les clients tout en vous différenciant de la concurrence.

Attention !

Votre étude de marché doit tenir compte des nouvelles technologies, notamment d’Internet, et de leur impact sur la vente des livres dans votre secteur.

À ce titre, il est important d’avoir en tête que toutes les catégories de livres n’ont pas le même potentiel. Les beaux-arts et la philosophie présentent un attrait limité, tandis que les livres scolaires, les livres jeunesse ou la bande dessinée s’inscrivent dans un secteur très dynamique. Il faut aussi prendre en compte les moyens financiers de votre clientèle cible : les livres d’occasion attireront plutôt des étudiants, alors qu’une boutique très spécialisée attisera l’intérêt de clients bien spécifiques, mais au budget plus confortable. Ce sont donc des problématiques à intégrer à votre projet.

Une version synthétique de cette étude doit être incluse dans votre business plan. Ce document, qui est votre allié incontournable pour partir à la recherche de fonds, doit comprendre plusieurs sections :

  • Une présentation du projet.
  • Un résumé de l’étude de marché.
  • Le modèle économique de votre commerce.
  • La stratégie commerciale envisagée.
  • Les investissements à prévoir pour démarrer.
  • Le prévisionnel financier sur les 3 premières années.

Définir le budget

L’ouverture d’une boutique de livres nécessite de réunir un budget conséquent, estimé à 100 000 € environ.

Ce montant doit couvrir les frais initiaux (location et aménagement du local commercial, achat du mobilier et du matériel, constitution du stock de livres à vendre, communication pour faire connaître votre enseigne, souscription des assurances) ainsi que les coûts de fonctionnement courants. Il faut également prévoir une trésorerie suffisante pour tenir plusieurs mois, le temps de générer des revenus : on parle de besoin en fonds de roulement.

Trouver le financement

Compte tenu du budget à réunir, il est indispensable de partir à la recherche de fonds – business plan en main. Au-delà des solutions classiques, comme l’emprunt bancaire, le recours aux investisseurs privés, et vos propres fonds, vous pouvez aussi demander des aides octroyées par des acteurs spécialisés :

  • Centre national du livre (CNL).
  • Association pour le développement de la librairie de création (ADELC).
  • Fonds d’avance remboursable aux libraires indépendants (FALIB).
  • Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles (IFCIC).
  • Bourse jeune libraire (Fondation Jean-Luc Lagardère).
  • Directions régionales des affaires culturelles.
Bon à savoir :

Le dépôt d’un dossier auprès du Centre national du livre (CNL) se fait exclusivement en ligne, par le biais d’un portail numérique.

Choisir l’emplacement du local

Vous vous en doutez : l’emplacement d’un point de vente physique est un facteur clé de sa réussite. Cependant, il n’y a pas de définition universelle de ce qu’est un « bon » emplacement, car tout dépend de votre zone d’installation et de l’audience ciblée.

Parmi les critères essentiels à prendre en considération, il y a la visibilité du local. Privilégiez une zone de passage, qu’il s’agisse d’une rue commerçante du centre-ville ou d’une allée dans un centre commercial très fréquenté. Prenez garde à l’accessibilité des lieux : il faut que les clients puissent se garer facilement à proximité, arriver par les transports en commun, ou tomber sur votre vitrine en passant dans la rue.

Enfin, la présence de commerces aux alentours est une excellente manière d’attirer les consommateurs, qui seront ainsi plus enclins à découvrir votre enseigne et à en pousser la porte.

Sélectionner la bonne forme juridique

La création de votre entreprise passe par le choix de la forme juridique adaptée. En pratique, plusieurs options s’offrent à vous :

  • L’entreprise individuelle bénéficie d’un processus de création simplifié et d’obligations allégées, surtout au régime de la micro-entreprise. Mais ce statut s’avère rapidement limité (notamment au régime micro avec un plafond de chiffre d’affaires – 188 700 € par an), et vous aurez des difficultés à convaincre les banques ou les investisseurs de vous faire confiance.
  • La société à un seul associé (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée ou société par actions simplifiée unipersonnelle) constitue un bon équilibre entre souplesse et crédibilité. 
  • La société à plusieurs associés (SARL ou SAS) offre beaucoup de flexibilité et de possibilités d’évolution, mais les formalités de création et la gestion comptable sont plus complexes.

Immatriculer l’activité

Depuis le 1er janvier 2023, toutes les formalités d’immatriculation sont effectuées en ligne sur le guichet unique des formalités des entreprises. Cela, quelle que soit la structure juridique choisie pour exercer votre activité. Il suffit de remplir un formulaire interactif de 8 pages, en vous aidant au besoin du mode d’emploi proposé.

Bon à savoir :

Les justificatifs exigés diffèrent selon la forme juridique. Pour une société, il faut prévoir par défaut : un justificatif de domiciliation de l’entreprise, une attestation de parution d’un avis de création dans un support d’annonces légales, une copie de votre pièce d’identité, une déclaration sur l’honneur de non-condamnation et une attestation de filiation, et un exemplaire des statuts de la société (daté et signé par les associés).

Quelles sont les réglementations et les spécificités à connaître ?

Au-delà des formalités de création, l’activité de libraire présente des spécificités au regard de la réglementation à connaître. C’est ce que nous allons voir maintenant, en évoquant des sujets comme les tarifs réglementés, la TVA ou les coûts de livraison. 

Les tarifs réglementés du livre

La législation impose un tarif unique pour la vente de livres neufs, ce qui signifie que les libraires ne peuvent pas fixer eux-mêmes les prix – ceux-ci étant déterminés par les éditeurs ou par les importateurs. Ce régime dit du « prix unique » s’applique aux livres physiques et digitaux (mais pas aux livres audio ni aux livres d’occasion), quel que soit le réseau de distribution, y compris à l’éditeur lui-même lorsqu’il commercialise directement ses propres produits.

Seul un rabais limité à 5 % est autorisé, mais uniquement dans le cadre d’un achat en boutique ou d’un achat à distance avec retrait en magasin. Par exception, il est possible d’accorder un rabais allant jusqu’à 9 % pour les livres vendus aux établissements d’enseignement, de recherche ou de formation professionnelle, à l’État et aux collectivités locales, aux syndicats représentatifs et aux comités d’entreprise, ou encore aux personnes morales gérant des bibliothèques accueillant du public.

Bon à savoir :

La règle du rabais de 5 % exclut les livres scolaires vendus aux établissements publics et aux associations qui facilitent leur acquisition pour leurs membres, comme les groupements de parents d’élèves.

Un taux de TVA réduit

Le livre bénéficie d’une TVA réduite au taux de 5,5 % (en France continentale) et de 2,1 % (en Corse, en Guadeloupe, en Martinique et à La Réunion).

Cette réduction concerne la vente de livres physiques et numériques, la location de livres, et la vente directe d’exemplaires par l’auteur (autoédition, édition à compte d’auteur, ou activité conjointe d’auteur et d’éditeur). Elle s’étend aux cartes et aux atlas géographiques, aux guides d’hôtels-restaurants, aux recueils de photos, aux partitions de musique, ou encore aux albums de coloriage pour les enfants.

Bon à savoir :

Le taux de 20 % s’applique aux publications interdites de vente aux mineurs en raison de leur caractère violent ou pornographique.

L’obligation du marquage des prix

Le marquage des prix sur les livres fait aussi l’objet de règles précises. Le prix en euros (TVA incluse) doit apparaître sur la quatrième de couverture de chaque exemplaire, par impression directe ou sur une étiquette (auquel cas, celle-ci doit indiquer le nom de l’éditeur). En cas de vente par correspondance ou d’abonnement, il est possible d’afficher le prix exclusivement sur les documents de vente ou dans le catalogue.

Bon à savoir :

D’autres mentions doivent figurer sur un livre en plus du prix, notamment le numéro ISBN, le nom et l’adresse de l’éditeur et de l’imprimeur, et la date du dépôt légal.

L’obligation relative aux coûts de livraison

Les libraires sont dans l’obligation de respecter des frais de livraison imposés. Depuis le 7 octobre 2023, ceux-ci sont fixés à un minimum de 3 € pour toute commande d’une valeur inférieure à 35 €, et soumis à la quasi-gratuité (0,01 € minimum) au-delà.

Les labels

Certaines librairies peuvent bénéficier de labels spécifiques de la profession lorsqu’elles remplissent un certain nombre de conditions : Librairie indépendante de référence (LIR) et Librairie de référence (LR). Attribués pour une durée de 3 ans, ils permettent de profiter d’une exonération de la contribution économique territoriale (CET) sous réserve d’une délibération en ce sens de la collectivité locale, et éventuellement d’une subvention pour la valorisation des fonds en librairie (VAL) d’un montant situé entre 3 000 et 8 000 €.

Quelles sont les conditions à remplir ?

  • Être une PME sans contrat de franchise.
  • Avoir un capital détenu au moins à 50 % par une personne physique (ou par une société qui remplit la même condition).
  • Réaliser un chiffre d’affaires issu à 50 % au moins de la vente de livres neufs (70 % pour les librairies généralistes qui souhaitent obtenir le label LR).
  • Commercialiser les livres dans un local librement accessible au public.
  • Consacrer au minimum 12,5 % du chiffre d’affaires à la rémunération du personnel affecté à la vente des livres (10 % pour le label LR).
  • Proposer des animations culturelles de façon régulière.
  • Présenter une offre diversifiée.

Les règles de retour des invendus

La gestion du stock des libraires fait l’objet d’une règle particulière relative au retour des invendus.

Le « droit de retour » désigne un usage commercial autorisant un libraire à renvoyer à l’éditeur un livre qu’il n’a pas vendu, par le biais du distributeur. Les livres retournés doivent se trouver dans le même état qu’à leur arrivée – ni détériorés, ni marqués, ni étiquetés –, avoir été exposés au moins 2 mois en magasin, et être renvoyés avant l’issue du délai de retour défini dans les conditions générales de vente du distributeur (de 2 mois à 1 an).

Bon à savoir :

Dans le cadre d’un retour, les frais de port sont à la charge du libraire.

Les normes relatives au point de vente

Enfin, les librairies étant des établissements recevant du public (ERP), elles sont soumises à des normes strictes en matière de sécurité incendie et d’accessibilité des locaux aux personnes à mobilité réduite. Ces règles sont les mêmes que pour n’importe quel espace commercial accueillant des clients.

Service Keobiz :

La vente de livres est un univers bien spécifique, avec ses propres règles administratives, fiscales et comptables. Pour garantir la conformité de votre activité (et un maximum de sérénité), faites-vous accompagner par un expert-comptable spécialisé, qui maîtrise toutes les particularités de la profession de libraire. Vous serez ainsi assisté à toutes les étapes de votre projet, depuis la création de votre entreprise jusqu’à la réalisation des déclarations fiscales et sociales, en passant par la gestion du stock.

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FAQ
Ouvrir une boutique de livres, est-ce une bonne idée ?

Dans un contexte qui voit les librairies franchisées et les plateformes e-commerce dominer le marché du livre, la question est légitime : est-ce vraiment une bonne idée de se lancer comme libraire indépendant ? Heureusement, les Français restent de gros lecteurs, comme le montrent régulièrement les enquêtes du Centre national du livre – malgré un décrochage chez les 15-24 ans (voir le rapport 2023 sur les Français et la lecture). Par ailleurs, il est toujours possible de lancer une boutique en ligne, ou bien de vendre des livres de niche (des formats audio, par exemple) afin de se diversifier et de trouver sa clientèle.

Est-il rentable de vendre des livres en boutique ?

Au global, les librairies sont sensiblement moins rentables que les autres commerces de détail, notamment en raison des investissements importants (pour constituer du stock) et de la faiblesse des marges (autour de 35 %). Pour que ce type de boutique atteigne la rentabilité, il est nécessaire de réaliser un chiffre d’affaires élevé, ce qui implique de consacrer de nombreux efforts à la communication et au marketing (sur les réseaux sociaux en particulier), et d’organiser des manifestations culturelles régulières.

Quel est le salaire moyen d’un libraire ?

La rémunération moyenne d’un libraire varie grandement en fonction du chiffre d’affaires réalisé, qui lui-même est influencé par l’emplacement du local, par sa taille, et par la clientèle ciblée. Le salaire mensuel oscille entre 1 500 et 4 000 € bruts pour un libraire indépendant. Pour le salarié d’une grande enseigne ou d’un magasin culturel, la rémunération se situe entre le Smic et 2 000 € bruts par mois.

Sources :
Normes relatives à la vente de livres
Chiffres clés de l’édition