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Comment ouvrir une salle de sport : le guide complet 2025

L’ouverture d’une salle de sport est une aventure entrepreneuriale passionnante. Toutefois, pour garantir sa rentabilité et vous démarquer de vos concurrents, il est essentiel de bien préparer votre projet. Que vous souhaitiez lancer une salle de crossfit, un centre de remise en forme haut de gamme ou une salle de musculation low cost favorisant l’accessibilité, plusieurs étapes sont nécessaires. Vous devrez étudier les coûts d’investissement, séduire des investisseurs, surtout si vous n’avez pas d’apport, respecter la réglementation, etc. La qualité des vestiaires, l’hygiène des locaux et l’expérience offerte lors des séances seront autant d’éléments déterminants pour la réussite de votre projet. Keobiz vous guide à travers les étapes essentielles pour ouvrir une salle de sport rentable, même sans diplôme !

En résumé :
  • Avant d’ouvrir un club de sport, vous devez vous renseigner sur les réglementations en vigueur et sur les formations obligatoires pour les encadrants sportifs.

  • Vous devez ensuite évaluer le budget nécessaire pour l’ouverture d’un établissement sportif.

  • Pour concrétiser votre projet, vous devez respecter, étape par étape, la bonne marche à suivre : choix du concept, étude de marché, business plan, etc.

  • Enfin, selon votre budget, votre expérience et votre envie d’autonomie, plusieurs possibilités s’offrent à vous : ouvrir une salle de sport franchisée, ouvrir une salle de manière indépendante, ou reprendre une salle existante.

Quelle est la réglementation à respecter pour l’ouverture d’un club de sport ?

Ouvrir une salle de sport impose de respecter plusieurs normes en matière de formation, d’aménagement et d’homologation. L’objectif ? Assurer la sécurité des clients et la conformité du local.

La formation du personnel

Bien qu’aucun diplôme ne soit exigé pour gérer une salle de sport, une formation en gestion d’entreprise est recommandée. De plus, la loi impose que toute activité d’encadrement sportif soit supervisée par un professionnel qualifié. Si vous ne possédez pas l’une des qualifications suivantes, vous devrez embaucher des coachs diplômés pour assurer les cours collectifs et le suivi personnalisé :

  • Un CQP ALS (certificat de qualification professionnelle animateur de loisir sportif).
  • Un diplôme d’État JEPS (jeunesse, de l’éducation populaire et du sport).
  • Un brevet professionnel JEPS, mention « Activités de la forme ».
  • Un DEUST (diplôme d’études universitaires scientifiques et techniques), métiers de la forme.
  • Une licence STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives).

Dans ce type d’activité, le personnel encadrant est très contrôlé. Vos salariés doivent justifier d’aucune condamnation criminelle (agressions sexuelles, trafic de stupéfiants, etc.). Comme tout éducateur sportif, ils doivent obligatoirement obtenir leur carte professionnelle auprès de la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP).

L’aménagement de la salle aux normes ERP

Une salle de sport est considérée comme un établissement recevant du public (ERP) et doit respecter des normes strictes :

  • Sécurité incendie : alarmes, extincteurs, sorties de secours bien indiquées.
  • Accessibilité : aménagements pour les personnes en situation de handicap.
  • Hygiène : ventilation, qualité de l’air et entretien des équipements.

Le non-respect de ces obligations peut entraîner des sanctions (amendes allant jusqu’à 45 000 €, voire une peine de prison) et des refus d’exploitation.

L’homologation des équipements de la salle de sport

Pour que votre salle soit homologuée, vous devez déclarer l’ensemble de ses équipements auprès de la préfecture dans les 3 mois après son ouverture (articles L312-2 et R312-3 du Code du sport). Cette déclaration concerne non seulement l’installation initiale, mais aussi toute modification, cession, changement d’affectation ou suppression d’un équipement sportif. À chaque changement des informations déclarées, une mise à jour auprès de la préfecture est également obligatoire.

Quel budget pour ouvrir une salle de sport ?

Le budget pour ouvrir une salle de sport varie selon la taille du projet, l’emplacement et le niveau d’équipement. Voici les principaux postes de dépenses :

  • Local : achat ou location (entre 3 000 et 10 000 €/mois selon la ville).
  • Travaux d’aménagement : de 20 000 à 200 000 €.
  • Équipements sportifs : machines, haltères, tapis de course (50 000 à 150 000 €).
  • Salaires : coachs, personnel d’entretien, gestion (5 000 à 20 000 €/mois).
  • Marketing : publicité, site web, réseaux sociaux (10 000 €/an).
  • Assurances et licences : 5 000 à 15 000 €/an.

En moyenne, comptez entre 100 000 et 200 000 € pour un établissement d’entrée de gamme et jusqu’à 800 000 € pour une grande salle premium. De plus, vous devez prévoir un apport personnel d’au moins 20 % du montant total de l’investissement pour obtenir des financements auprès des établissements bancaires.

Service Keobiz :

Évaluer les coûts d’investissement, rédiger un business plan, tenir une comptabilité d’entreprise, chercher des investisseurs, etc., les entrepreneurs doivent réaliser de nombreuses démarches et formalités pour assurer la réussite de leur activité. Quel que soit votre projet : ouvrir un restaurant, votre propre boucherie, un salon de thé, un kebab ou encore une boutique de CBD, les experts-comptables Keobiz sont à vos côtés pour maximiser la rentabilité de votre entreprise, dans le respect de la réglementation en vigueur.

Comment ouvrir une salle de sport : les étapes clés

Pour lancer un club de sport rentable et pérenne, il ne suffit pas d’acheter du matériel et de louer un local. Vous devez étudier le marché, élaborer un business plan solide, trouver des financements et vous assurer que votre offre réponde aux attentes de votre future clientèle. Voici les étapes essentielles pour réussir votre projet.

1/ Se positionner sur un concept unique

Avant toute chose, vous devez définir l’identité de club sportif. Avec la concurrence croissante dans le secteur du fitness, il est primordial de proposer un concept original et attractif :

  • Voulez-vous ouvrir une salle haut de gamme avec un accompagnement personnalisé et des équipements dernier cri ?
  • Préférez-vous un modèle low cost accessible 24h/24 et 7j/7, attirant un large public grâce à des abonnements à prix réduit ?
  • Peut-être souhaitez-vous vous spécialiser dans une discipline précise, comme le crossfit, le yoga, la musculation ou l’entraînement fonctionnel ?

Une fois votre concept défini, réfléchissez aux services complémentaires que vous pouvez proposer pour fidéliser votre clientèle et amortir vos coûts d’investissement. Certains clubs ajoutent un espace bien-être avec sauna et cryothérapie, d’autres misent sur un bar pour offrir une expérience plus conviviale. Si vous envisagez de vendre des boissons alcoolisées, sachez que vous devez obtenir une licence III ou une licence IV, et veillez à respecter la réglementation et les normes d’hygiène liées à ce type d’activité complémentaire.

2/ Faire l’étude de marché de sa salle de sport

Une étude de marché approfondie est essentielle pour évaluer la viabilité de votre projet. Commencez par examiner la concurrence dans votre zone d’implantation. Combien de salles existent déjà ? Quels types de services proposent-elles ? À quels prix ? Y a-t-il un besoin non satisfait sur lequel vous pouvez vous positionner ?

Vous devez également identifier votre clientèle cible afin de proposer des activités adaptées. Souhaitez-vous attirer des jeunes actifs, des seniors ou des passionnés de musculation ? En fonction de votre cible, les exigences en matière de matériel, la durée des séances, les tarifs et les horaires d’ouverture seront différents.

3/ Fixer les prix de la salle de sport

Déterminer les prix des prestations peut être un exercice délicat. Vous devez pouvoir générer des bénéfices tout en étant attractif.

L’abonnement mensuel est souvent le modèle économique privilégié dans les salles de sport. Son prix varie en fonction de la gamme de services proposés, de l’emplacement et de la notoriété de votre marque. Une salle low cost pourra proposer des abonnements à partir de 20 ou 30 € par mois, tandis qu’un centre premium avec coaching personnalisé et espaces bien-être pourra facturer entre 80 et 150 €.

Vous pouvez aussi vendre des tickets à la séance ou à la journée, proposer des coachings à la carte, ou encore envisager des formules courte durée pour les petits budgets.

4/ Choisir un statut juridique adapté à son activité

Le choix du statut juridique est une étape clé dans la création de votre entreprise. Il déterminera votre régime fiscal, vos responsabilités et votre protection sociale en tant qu’entrepreneur.

Évitez l’entreprise individuelle et le régime de la micro-entreprise. Vous ne pourrez pas déduire vos charges et le plafond de chiffre d’affaires fixé à 77 700 euros sera très vite atteint.

Orientez-vous plutôt vers la création d’une société. Parmi les formes juridiques les plus adaptées, la SAS ou la SASU offrent une grande souplesse de gestion et permettent une optimisation fiscale intéressante. La SARL ou l’EURL, quant à elles, garantissent une meilleure protection du gérant, notamment en cas de difficultés financières.

Avant de faire votre choix, il est recommandé de vous faire accompagner par un expert-comptable. Avoir une bonne structure juridique dès le départ vous évitera bien des complications à l’avenir.

5/ Rédiger un business plan solide

Le business plan est un document essentiel pour structurer votre projet et convaincre vos partenaires financiers. Il doit présenter une vision claire de votre entreprise et démontrer sa rentabilité potentielle.

Votre business plan doit reprendre les grandes lignes de votre étude de marché et une présentation détaillée de votre offre. Expliquez en quoi votre projet se différencie des autres et quels services vous comptez proposer.

Ensuite, détaillez votre modèle économique. Il inclut les coûts liés à l’ouverture de votre salle, comme la location du local, l’achat des équipements, les travaux d’aménagement, les salaires du personnel et les dépenses marketing.

Enfin, établissez un prévisionnel financier précis sur le chiffre d’affaires, les charges fixes et variables, ainsi que la rentabilité attendue et vos besoins pour financer votre projet. Plus votre business plan sera détaillé et réaliste, plus vous aurez de chances d’obtenir un financement auprès des banques ou d’investisseurs privés.

6/ Trouver les financements nécessaires

Le financement est souvent l’un des plus grands défis lors de la création d’une salle de sport. Si vous ne disposez pas de fonds propres suffisants, plusieurs options s’offrent à vous.

  • Les prêts bancaires sont l’une des solutions les plus courantes, mais nécessitent un apport personnel d’environ 20 % du montant total de l’investissement.
  • Vous pouvez également faire appel à des investisseurs privés, ou explorer des alternatives comme le financement participatif, qui permet de récolter des fonds auprès de particuliers séduits par votre concept.
  • Il existe également des aides et subventions accessibles aux entrepreneurs telles que l’Acre (aide à la création ou à la reprise d’une entreprise), le prêt d’honneur, les crédits d’impôt, etc.
  • Pour garantir la réussite de votre projet, n’hésitez pas à solliciter d’autres organismes, dont les fédérations sportives, les collectivités territoriales, etc.

7/ Immatriculer son entreprise

Une fois votre projet bien défini et votre financement sécurisé, vous devez procéder à l’immatriculation de votre entreprise. Cette démarche se fait en ligne auprès du guichet unique de l’INPI, qui centralise les formalités administratives.

Si vous avez opté pour la société, vous devez au préalable rédiger ses statuts juridiques, déposer son capital social sur un compte professionnel et publier un avis de constitution dans un journal d’annonces légales (JAL).

8/ Souscrire les assurances indispensables

Avant d’ouvrir votre espace de sport, vous devez aussi assurer votre entreprise :

  • L’assurance responsabilité civile professionnelle est obligatoire pour couvrir les éventuels dommages causés aux clients.
  • Une assurance pour les locaux et le matériel est également recommandée afin de protéger votre investissement contre les risques de vol ou d’incendie.
  • Si vous employez du personnel, une assurance contre les accidents du travail doit aussi être mise en place.
  • Envisagez également une assurance perte d’exploitation en cas de perte de chiffre d’affaires.
  • Ainsi qu’une assurance protection juridique en cas de litige avec un client ou un employé.

9/ Attirer des clients et fidéliser sa clientèle

L’ouverture de votre salle ne garantit pas son succès. Pour attirer vos premiers adhérents, vous devez mettre en place une stratégie marketing efficace. Voici quelques leviers d’action qui vous permettront de faire connaître votre salle auprès d’un large public :

  • Créer une page professionnelle sur les réseaux sociaux et l’animer régulièrement.
  • Lancer un site internet dédié et travailler son référencement naturel.
  • Investir dans des campagnes marketing (Google Ads, Facebook Ads, spot radio, etc.).
  • Distribuer des flyers dans vos quartiers.
  • Nouer des partenariats avec les commerçants et entreprises environnantes.
  • Organiser des événements (portes ouvertes, défis sportifs, séances gratuites, etc.).
  • Collaborer avec des influenceurs sportifs.

Une fois vos membres inscrits, misez sur la qualité de service pour les fidéliser. Un accueil chaleureux, un environnement propre et agréable, des équipements performants et des coachs compétents sont autant de facteurs qui garantiront le succès de votre salle sur le long terme.

Ouvrir une salle de sport en franchise ou en indépendant ?

Vous hésitez entre lancer votre propre salle ou rejoindre une franchise ? Chaque option a ses avantages et inconvénients.

En indépendant, vous avez une totale liberté : choix du concept, tarifs, services et stratégie marketing. Vous ne payez aucune redevance, mais vous devez bâtir votre notoriété et gérer seul l’achat des équipements et la communication.

En franchise, vous bénéficiez d’un modèle clé en main, d’une marque reconnue et d’un accompagnement (formation, marketing, achats groupés). En contrepartie, vous devez payer des droits d’entrée et des redevances, et respecter les règles du réseau.

Une alternative existe : la reprise d’une salle existante. Cela permet de démarrer avec une clientèle et des équipements déjà en place. Par contre, il est essentiel d’analyser la rentabilité de l’affaire avant de vous lancer.

Ouvrir une salle de sport demande une préparation rigoureuse et une bonne gestion financière. En respectant la réglementation, en proposant un concept innovant et en adoptant une stratégie marketing efficace, vous maximisez vos chances de succès. Vous êtes prêt à vous lancer ? Concrétisez votre projet avec nos experts-comptables et aidez vos futurs adhérents à atteindre leurs objectifs de forme et de bien-être !

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Quel emplacement choisir pour une salle de sport ?

L’emplacement de votre salle de sport est un facteur clé de succès. Privilégiez une zone avec une forte affluence, une bonne accessibilité et un parking à proximité. Un quartier résidentiel, un centre-ville dynamique ou une zone commerciale sont des choix stratégiques.

Est-ce qu’une salle de sport est rentable ?

Oui, à condition d’être bien gérée. Un club de sport peut atteindre la rentabilité en 2 à 3 ans, avec une marge brute de 30 à 50 %. Son succès repose sur le nombre d’abonnés, une bonne gestion des coûts et des services additionnels (coaching, compléments alimentaires, cours spécialisés).

Quel est le salaire d’un gérant de salle de sport ?

Le salaire d’un gérant varie en fonction du chiffre d’affaires et des charges. En moyenne, un gérant peut espérer gagner entre 2 500 et 4 000 € par mois, voire plus pour une salle à forte affluence.

Sources :

Portail de déclaration des éducateurs sportifs
Règles de sécurité d’un établissement recevant du public (ERP)
Code du sport : déclaration des équipements
Guichet unique de l’INPI, portail e-procédures