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KEOBIZ | Nos Outils | Calcul du seuil de rentabilité de votre entreprise en 2025

Calculez le seuil de rentabilité de votre entreprise

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En résumé :
  • Le seuil de rentabilité permet de déterminer le chiffre d’affaires qui doit être atteint pour que les dépenses soient couvertes par les recettes.

  • Cet indicateur financier évalue la viabilité de votre entreprise et sa rentabilité, et peut influencer positivement votre prise de décisions stratégiques.

  • Plusieurs formules permettent de connaître le seuil de rentabilité.

  • Le seuil de rentabilité ne doit pas être confondu avec le taux de rentabilité, qui établit si une entreprise peut réaliser des bénéfices en fonction de son chiffre d’affaires.

Le seuil de rentabilité est un indicateur essentiel pour les entrepreneurs, car il permet d’évaluer les performances de votre entreprise. Il peut ainsi vous permettre de voir si la gestion financière est saine et de mettre en œuvre des stratégies pour renforcer la durabilité de votre projet. Dans cet article, découvrez avec Keobiz comment calculer le seuil de rentabilité.

Qu’est-ce que le seuil de rentabilité ?

La définition du seuil de rentabilité désigne le niveau de chiffre d’affaires ou de ventes minimum qu’une entreprise doit atteindre pour que ses recettes couvrent toutes ses dépenses. Elle ne réalise ainsi ni perte ni profit lorsqu’elle vend un produit ou une prestation.

Cet indicateur est déterminant pour permettre aux entrepreneurs déterminer le niveau d’activité nécessaire pour couvrir les coûts d’une société. Il permet également s’assurer de la rentabilité des entreprises grâce à la vision globale qu’il offre de son activité à travers :

  • L’évaluation de la viabilité financière, en s’assurant que l’entreprise peut couvrir l’ensemble de ses coûts avec ses revenus. Sans cela, elle peut subir des pertes, ce qui menace directement la pérennité de son projet sur le long terme.
  • La prise de décisions stratégiques pour la gestion financière de l’entreprise. Il est ainsi possible de décider de réduire les coûts ou d’augmenter les prix, par exemple, pour assurer sa rentabilité et une bonne gestion de l’argent.
  • La planification financière pour établir un chiffre d’affaires prévisionnel, fixer des objectifs de vente réalistes pour un exercice afin de prévoir efficacement les flux de trésorerie.
  • L’optimisation des marges pour déterminer les produits ou les services les moins rentables et réorienter la stratégie de production en fonction des données actualisées à chaque nouvel exercice.
  • La gestion des risques pour limiter les décisions qui pourraient impacter négativement la rentabilité de l’entreprise et entraîner une perte d’argent.
Bon à savoir :

Lorsque vous élaborez un business plan, le compte d’exploitation prévisionnel permet de chiffrer l’ensemble des produits et des charges sur une période de trois ans avec différentes projections. Il donne ainsi la possibilité d’évaluer la rentabilité et la viabilité de votre projet.

Attention toutefois, le seuil de rentabilité ne doit pas être confondu avec le point mort. En effet, si celui-ci désigne également le chiffre d’affaires nécessaire pour atteindre l’équilibre, il évoque plutôt le nombre de jours requis avant que l’entreprise soit rentable.

Bon à savoir :

Le seuil de rentabilité fait partie des différents indicateurs qui permettent d’évaluer la performance économique d’une entreprise selon certaines données, au même titre que le résultat d’exploitation. Celui-ci sert à mesurer la performance de l’activité de l’entreprise lors d’un exercice comptable.

Comment calculer le seuil de rentabilité ?

Pour effectuer le calcul du seuil de rentabilité, vous devez identifier les charges fixes et les charges variables de votre entreprise :

  • Les coûts fixes désignent les dépenses qui restent inchangées quel que soit le volume de biens ou de services produits. Il peut notamment s’agir des loyers ou des salaires, par exemple.
  • Les coûts variables renvoient aux dépenses qui peuvent évoluer en fonction des biens ou des services produits. Ils peuvent ainsi englober les matières premières ou les fournitures, par exemple.

Attention, les charges fixes et variables ne doivent pas être confondues avec les frais généraux. En effet, ces derniers incluent les coûts nécessaires au fonctionnement de l’entreprise, sans être liés à la production ou à la vente de biens et de services.

Le seuil de rentabilité peut être obtenu grâce à cette formule : 

(prix de vente en unité – coût variable en unité) / coûts fixes 

Vous pouvez ensuite déterminer le chiffre d’affaires en multipliant le seuil de rentabilité en unité par le prix de vente par unité.

Bon à savoir :

La valeur ajoutée est un indicateur crucial qui permet d’évaluer la capacité d’une entreprise à générer de la rentabilité en transformant des matières premières en produits finis. On distingue ainsi la valeur ajoutée brute et la valeur ajoutée nette (dont les dotations aux amortissements sont déduites).

Le taux de marge sur coûts variables

Le taux de marge sur coûts variables (TMCV) est une autre formule qui vous permet de connaître le seuil de rentabilité de votre entreprise. Il définit le chiffre d’affaires qui couvre les charges fixes après la déduction des coûts variables.

Taux de marge sur coûts variables = (prix de vente par unité – coût variable par unité) / prix de vente par unité

Exemple :

Un produit est vendu 20 €, avec un coût variable de 5 €.

Taux de marge sur coûts variables = (20 – 5) / 20 = 0,75

Ainsi, pour 1 € de vente, 75 centimes permettent de payer vos charges fixes. Lorsque celles-ci sont payées, vous commencez à générer un bénéfice.

Calcul du seuil de rentabilité grâce au taux de marge

Une fois le taux de marge obtenu, vous pouvez calculer le seuil de rentabilité pour déterminer le chiffre d’affaires à réaliser pour couvrir l’ensemble des coûts.

Seuil de rentabilité = charges fixes / taux de marge sur coûts variables

Exemple :

Une entreprise doit s’acquitter de charges fixes de 100 000 €, avec un taux de marge sur coûts variables de 0,75.

Seuil de rentabilité = 100 000 / 0,75 = 133 333

L’entreprise doit ainsi réaliser 133 333 € de chiffre d’affaires pour atteindre l’équilibre.

Calcul du point mort

Le point mort permet de connaître le nombre de jours requis pour atteindre le seuil de rentabilité sur une année.

Point mort = (seuil de rentabilité / chiffre d’affaires) x 360

Exemple :

Une entreprise réalise un chiffre d’affaires annuel de 500 000 €.

Point mort = (133 333 / 500 000) x 360 = 96

96 jours seront nécessaires pour que l’entreprise devienne rentable.

Comment calculer le taux de rentabilité ?

Le taux de rentabilité permet de déterminer si votre entreprise peut générer des bénéfices à partir de son chiffre d’affaires. Un taux élevé montre que l’activité de l’entreprise est rentable. En revanche, un taux faible indique que les charges sont trop importantes, ou au contraire que les prix de vente ne sont pas suffisants au cours d’un exercice.

Attention toutefois, certains secteurs comme celui de la grande distribution ont de faibles marges nettes, si bien que ce taux doit prendre en compte les tendances du secteur d’activité. De plus, le bénéfice net peut être influencé par des facteurs internes en fonction de la gestion comptable de l’entreprise.

Bon à savoir :

La création d’une association occasionne des coûts plus ou moins importants. Pour vous aider à estimer correctement les sommes nécessaires pour mettre en place votre projet, vous pouvez vous faire accompagner par un expert-comptable.

Pour calculer le taux de rentabilité, il est nécessaire de définir le bénéfice net d’une entreprise. Celui-ci désigne la somme restante après déduction de l’ensemble des charges (fixes et variables) du chiffre d’affaires.

Bénéfice net = chiffre d’affaires – charges

Exemple :

Une entreprise a un chiffre d’affaires de 500 000 €, avec un total de charges de 425 000 €.

Bénéfice net = 500 000 – 425 000 = 75 000

L’entreprise réalise un bénéfice net de 75 000 €.

Une fois le bénéfice net obtenu, il faut appliquer cette formule pour avoir le taux de rentabilité, qui s’exprime ainsi :

Taux de rentabilité = (bénéfice net / chiffre d’affaires) x 100

Exemple :

Une entreprise réalise un bénéfice net de 75 000 €, pour un chiffre d’affaires de 500 000 €.

Taux de rentabilité = (75 000 / 500 000) x 100 = 15

L’entreprise a un taux de rentabilité de 15 %. Autrement dit, elle fait 15 euros de bénéfice pour 100 euros de chiffre d’affaires.

FAQ :

Comment se calcule le seuil de rentabilité ?

Le seuil de rentabilité peut être obtenu grâce à plusieurs formules :

  • En unité = (prix de vente en unité – coût variable en unité) / coûts fixes.
  • En chiffre d’affaires = seuil de rentabilité en unité x prix de vente en unité.
  • Avec le taux de marge sur coûts variables = charges fixes / taux de marge sur coûts variables.

Le taux de marge est calculé avec cette formule : (prix de vente par unité – coût variable par unité) / prix de vente par unité.

Comment se calcule le taux de rentabilité ?

Le taux de rentabilité peut être calculé avec cette formule : taux de rentabilité = (bénéfice net / chiffre d’affaires) x 100. Le bénéfice net est obtenu en soustrayant les charges fixes et variables du chiffre d’affaires. Le taux de rentabilité permet de déterminer si une société peut réaliser des bénéfices en fonction de son chiffre d’affaires.

Comment calcule-t-on la marge sur coût variable ?

La marge sur coût variable s’obtient grâce à la formule : TMCV = chiffre d’affaires – charges variables. Elle permet ainsi de déterminer le chiffre d’affaires restant après avoir payé l’ensemble des coûts variables. Cette marge sur coût variable aide ainsi les entrepreneurs à fixer le seuil de rentabilité ainsi que les prix de ventes et à prendre l’ensemble des décisions pour rendre une entreprise rentable.

À quoi sert le seuil de rentabilité ?

La définition du seuil de rentabilité est de déterminer le chiffre d’affaires nécessaire pour couvrir les dépenses d’une entreprise grâce à ses recettes. Grâce à cet indicateur, il est possible d’établir le niveau de rentabilité minimum qu’elle doit atteindre pour pérenniser votre projet. Cet indicateur doit ainsi être utilisé régulièrement par les entreprises pour aider à prendre les bonnes décisions stratégiques.

Sources :

Quelques notions de comptabilité